En voie d’illumination saison 2 : Océan jusqu’au 19 janvier 2020

Après le succès de la première édition l’an passé, le Jardin des plantes du Museum National d’Histoire Naturelle réitère son lumineux événement hivernal. 

La faune et la flore des océans

Après avoir mis en lumière au sens propre comme au sens figuré les espèces en voie d’extinction l’année dernière, le Jardin des plantes du Museum National d’Histoire Naturelle réitère son lumineux événement hivernal, cette fois-ci autour de la faune et de la flore des océans en lien avec sa magnifique exposition éponyme. 

L’on passe ainsi des oiseaux, reptiles et crustacés vivants près des côtes avant de plonger dans le monde coloré avec des tortues marines, des poissons volants, des raies mantas et toutes sortes d’anémones. 

L’on croise un requin blanc et de surprenantes crevettes mantes, des méduses dorées, une gigantesque murène verte, des poissons clowns, mérous, rascasses, une pieuvre virevoltante,  avant de s’enfoncer dans les abysses puis de rejoindre les eaux fraîches des océans polaires à la rencontre de morses, d’ours polaires, de manchots et autres orques. 

Devant chaque tableau, l’on trouve un petit panneau explicatif de l’espèce que l’on regarde avec son nom, sa taille, son alimentation, etc.

Promenade magique

Le parcours de l’installation couvre ⅔ de la surface totale des jardins du domaine, allant des grands parterres du jardin régulier et la ménagerie, offrant des points de vues ou des bosquets à surprises selon le lieu. 

De 18h à 23h, les visiteurs nyctalopes peuvent admirer 50 tableaux et des centaines de structures lumineuses plus ou moins monumentales éclairées d'ampoules et de LED, et parfois animées. Une bande sonore et de la fumée complètent par endroit la scénographie. 

La déambulation, en prenant son temps, dure environ 1h30 avec plusieurs temps forts pensés pour les photos (qui à dit instagram !?). A mi-parcours, il est possible de se restaurer et de se réconforter avec une boisson chaude. Petits et grands ont montré leur enthousiasme tout au long de la visite. J’en profite pour rappeler que les installation faites d’une armature de métal recouverte d’un fin tissu imprimé sont fragiles et qu’il ne faut pas les toucher, au risque de voir son doigt passer au travers ! 

J’ai beaucoup apprécié ma visite qui m’a rappelé la promenade lumineuse sur l’avenue de la paix d’Hiroshima lors de mon voyage l’année dernière (l’attraction était gratuite au passage) mais deux points ont soulevé mon étonnement ; je pensais qu’il y aurait plus de sculptures grand format comme le requin ou la pieuvre et j’ai trouvé qu’il y avait beaucoup de bancs de poissons, ce qui était un peu répétitif vers la fin quand on sait qu’il n’y a ni baleine, ni dauphin par exemple. 

L’autre point concerne la ménagerie ; je me demandais si la lumière et le bruit des visiteurs ne perturbent pas les animaux à la nuit tombée ou, en d’autres termes, si les animaux sont normalement actifs la nuit aussi ou si l’expérience est stressante pour eux… N’ayant pas de réponse sur ce point, je ne vais pas polémiquer.

Ainsi, l’événement, qui fait grand bruit et a attiré 370 000 visiteurs l’année dernière, est une jolie initiative qui émerveille et tend à sensibiliser les visiteurs si tant est qu’ils lisent les panneaux informatifs. Le billet plein tarif permet l’accès à demi-tarif à un autre espace du domaine pour voir l’une des nombreuses expositions du moment, et à partir de 21h30, tarif réduit pour tout le monde ! La réservation est obligatoire sur le site, même pour les visiteurs bénéficiant de gratuité.

Visuels : (C) Sandra B