Nous sommes confinés, certes, mais la programmation culturelle se maintien dans l'espoir d'une ouverture prochaine. Outre les présentations alléchantes des expositions à venir, il est toujours autorisé de se promener dans les jardins proches de chez vous (dans un rayon de 10 Km) avec, pourquoi pas, un guide, comme c'est le cas au Jardin des Tuileries de Paris ou avec un guide virtuel tout neuf comme au Jardin Albert-Kahn de Boulogne.

Les visites commentées du jardin des Tuileries saison 2021

Depuis de nombreuses années, les agents du musée du Louvre assurent, de début avril à début novembre, des visites guidées d'1h15 entièrement gratuites. Ces visites portent sur l'histoire du jardin des Tuileries, mais également la faune et la flore qui y vivent et les sculptures qui le peuplent. Les visites guidées ont repris le week-end dernier et ont lieu une fois par jour chaque week-end et jour férié jusqu'au 1er novembre. J'ai déjà eu l'occasion d'assister à plusieurs de ces visites guidées et elles sont toutes différentes et originales. J'en apprends à chaque fois ! 

Voilà une jolie occasion de faire une promenade culturelle captivante en ce temps de confinement.

Pour des raisons sanitaires, les groupes sont limités à 5 auditeurs et un conférencier. Aussi, pour vous assurer d'avoir une place, il est fortement conseillé de signaler sa présence via l'adresse mail dédiée tuileries@louvre.fr. Il serait en effet fort dommage de se présenter et de ne pas avoir de place.

Le musée départemental Albert-Kahn (Boulogne)

Même si le musée est fermé pour travaux jusqu'en novembre 2021, les jardins restent accessibles pour les personnes résidant à moins de 10 km des lieux. Pour faciliter la visite des différents jardins, le Département des Hauts-de-Seine s'associe à la société Ask Mona, spécialiste de la médiation numérique culturelle, pour créer « Madame Laurent », le guide virtuel du musée départemental Albert-Kahn. Ce robot conversationnel gratuit répondra aux questions pratiques des visiteurs et accompagnera les déambulations dans le jardin en présentant le site et ses collections.

D'abord centré sur le jardin et son créateur, le banquier philanthrope Albert Kahn, il sera déployé à la réouverture complète du site en novembre 2021 sur l'ensemble du parcours des collections du musée.

Ce nouveau guide virtuel, dont l'interface prend la forme d'un dialogueur numérique ou « chatbot », accessible gratuitement sur le site internet du musée, sur ses réseaux sociaux ou en mobilité, depuis le smartphone des visiteurs, aura trois grandes fonctionnalités :

>        Un module pratique pour répondre aux questions « avant visite », en lien avec l'agenda culturel du site internet, et les réseaux sociaux.

>        Un module de présentation du site et des collections (biographie et projet d'ensemble d'Albert Kahn, collections images, jardin).

>        Un module géolocalisé d'accompagnement à la visite du jardin, structuré autour de ses scènes paysagères.

>         Le robot comporte aussi une fonctionnalité pour collecter les avis des usagers après la visite.

Concrètement, les visiteurs verront apparaître l'avatar de Madame Laurent sur le site internet du musée et sur les supports de communication physiques ou dématérialisés (signalétique in situ avec QR codes*, réseaux sociaux, newsletter...) et pourront converser avec lui.

Le visage familier de Marie-Marthe Laurent, l'intendante d'Albert Kahn

Ce guide virtuel a le visage de Marie Marthe Laurent, l'intendante de la propriété d'Albert Kahn pendant près de 30 ans. Son avatar a été créé par l'illustratrice Aude Brisson à partir de photographies et de films des collections. Le musée souhaitait en effet proposer une figure synonyme de proximité, de convivialité et d'accueil, proche d'Albert Kahn et familière du site et des collections.

Qui était Marie-Marthe Laurent ?

Née le 8 décembre 1840 à Monfleur (Jura), Marie-Marthe Blanche Contesse, veuve Laurent, entre au service d'Albert Kahn à la fin du XIXe siècle et devient l'intendante de sa propriété de Boulogne. Elle accueille les invités et assiste aux projections, comme en témoignent son portrait et des films la représentant dans les collections du musée. L'un d'eux lui est même consacré.

L’École Supérieure d’Art et de Design de Toulon Provence Méditerranée propose la découverte en vidéo de l’exposition des travaux de ses diplômé-e-s  2020 : Essentiel-e-s-x

Visible dès à présent en partie en vitrine de la Galerie du Canon et jusqu’au 8 mai 2021 (dates sous réserve)

L’ESADTPM, qui vient de s’installer dans un tout nouvel écrin de verre et de béton imaginé par l’architecte Corinne Vezzoni, offre ses larges et lumineux espaces modulables aux 180 étudiant-e-s qui y effectuent un cursus dédié à l’art et au design. Un nouveau chapitre s’ouvre pour l’école proposant ainsi à une nouvelle génération d’étudiant-e-s un équipement dernier cri, avec des espaces de travail encore plus adaptés et leur ouvrant de nouvelles perspectives. Dans cette dynamique, l’ESADTPM propose à ses tout fraîchement diplômé-e-s une mise en lumière de leur travail dans une exposition qui leur est dédiée, sous l’intitulé de : Les lumineuses alcôves vitrées de la Galerie du Canon au centre de Toulon accueillent ce printemps une sélection des travaux  des  diplômé-e-s  2020 de l’ESADTPM, réalisés  dans le cadre de leur cursus au sein de l’école, et depuis leur sortie en juin dernier.

« Essentiel-le-s-x est le  titre de l’exposition qui réunit les  ancien-ne-s  étudiant-e-s  de  l’ESADTPM ayant obtenu  leur  Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique en juin 2020. Le terme d’essentiel-le-s-x renvoie à ce que sont pour nous les étudiant-e-s, celles et ceux qui sont au cœur même de notre activité.

C’est au cœur du quartier rénové de la vieille  ville de Toulon, rue Pierre Sémart dite Rue des Arts, à quelques pas de la Galerie de l’école, notre espace d’expositions, que les 12 artistes diplômé-e-s 2020 présentent leurs œuvres. L’ESADTPM montre ici son attachement à participer à la vie de la ville et de la Métropole, au cœur du quartier étudiant.  L’exposition Essentiel-le-s-x est l’occasion pour ces jeunes artistes de montrer leur travail au public, de le rencontrer, en prenant ici un sens plus profond qu’il n’a probablement jamais eu depuis maintenant une année.

Enfin, la graphie inclusive prend une dimension nouvelle en ce temps d’épidémie, en rassemblant toutes et tous nos diplômé-e-s  autour d’un même manifeste, pour dire combien l’art est essentiel parce qu’à l’origine de notre humanité, avec le langage, et qu’il n’y a pas d’art sans artiste. » Jean-Marc Avrilla

Musée d’ethnographie de Genève présentera Injustice environnementale-Alternatives autochtones du 24 septembre 2021 au 21 août 2022

Vue extérieure du MEG/Photo: MEG, B. Glause © 2021 Musée d'ethnographie, Genève

Le MEG présente sa prochaine grande exposition intitulée « Injustice environnementale – Alternatives autochtones». Le thème abordé est l’urgence climatique, l’un des enjeux majeurs de notre époque. Le parcours présente les perspectives et les savoirs et savoir-faire de peuples autochtones pour faire face aux dégradations de leurs territoires accélérées par les changements de climat.
Ts’msyen d’Alaska, Amazighs du Maroc, Anishinaabeg des États-Unis et du Canada, Samis de Fenno-Scandinavie, Māori de Nouvelle-Zélande, Maasaï du Kenya et de Tanzanie, Aïnous du Japon, Insulaires des Îles Marshall, Kali’na de Guyane, partout dans le monde, près de 500 millions d’autochtones défendent leurs droits face à l’injustice environnementale qui menace leur économie, leur santé et leurs cultures.
Les peuples autochtones sont particulièrement vulnérables en raison de leur étroite dépendance à leur milieu naturel pour leur culture, leur santé et leur subsistance. Ces communautés ont un rôle important à jouer dans la recherche d’alternatives, grâce à leurs savoirs et savoir-faire ancestraux qui se révèlent particulièrement efficaces pour la protection de la biodiversité, des sols, de l’eau et des écosystèmes.
L’exposition « Injustice environnementale – Alternatives autochtones » donne la parole à ces femmes et ces hommes qui veulent faire valoir leurs droits collectifs à contrôler leurs territoires. Le parcours s’articule autour de la situation politique, géographique et sociale de peuples autochtones dans le monde d’aujourd’hui. Il montre comment ils proposent de modifier la relation avec les écosystèmes pour faire face aux dégradations de l’environnement accélérées par le changement climatique.
L’exposition présente la façon dont ces communautés répondent à ces enjeux à travers une éthique du soin et une culture de la réparation. Le parcours expose la manière dont ces peuples s’appuient sur leurs droits fondamentaux pour résister face à l’injustice environnementale, protéger leurs territoires et transmettre leurs connaissances aux jeunes générations.

À travers des biographies et des témoignages vidéo, au moyen d’installations artistiques et de cas d’étude concrets, l’exposition nous emmène de l’Alaska à la Micronésie en passant par la Malaisie, le Japon ou le Maroc. Cinq artistes, chercheurs, chercheuses et activistes autochtones provenant des États-Unis, de Guyane et de Norvège ont été invité-e-s à créer des œuvres spécifiques pour le MEG. David R. Boxley, Gavin Hudson, Kandi McGilton, Ti’iwan Couchili et Máret Ánne Sara portent un regard sensible sur leurs territoires, leurs histoires et leurs communautés, et nous interpellent sur la relation que nous entretenons avec nos écosystèmes. De nombreux autres artistes ainsi que des institutions en Suisse et à l’étranger ont également prêté des créations contemporaines provenant du Canada, des USA, des Îles Marshall et d’Australie.

«Cette exposition présente comment les savoirs et savoir-faire autochtones peuvent être mobilisés pour protéger l’environnement. Le MEG donne la parole à des femmes et des hommes qui nous démontrent qu’une autre relation à notre planète est possible pour autant que l’on respecte leurs droits fondamentaux », explique Carine Ayélé Durand, conservatrice en chef et curatrice de projet.
L’exposition « Injustice environnementale – Alternatives autochtones» se veut un espace pour écouter la voix des peuples autochtones et tisser avec eux un futur commun. Cet avenir s’appuyant sur les valeurs du soin, de la protection, de la réparation, du respect et de la responsabilité à l’égard de notre environnement.

Curatrice: Carine Ayélé Durand
Direction de projet: Philippe Mathez
Équipe de conception : Julian Burger, Roberta Colombo Dougoud, Chantal Courtois, Alessia
Fondrini, Patricia Guisado, Damien Kunik, Lucie Monot, Johnathan Watts
Comité consultatif: Lounès Belkacem, Andrea Carmen, Myrna Cunningham, Jennifer P. Linggi

Le musée de l'Image I Ville d’Épinal présente sa nouvelle exposition "Aux origines de la bande dessinée : l'imagerie populaire", du 26 juin 2021 au 2 janvier 2022

L’exposition s’inscrit dans le dispositif « 2020-21 Année de la BD ». Elle est soutenue par le ministère de la Culture – DRAC Grand Est et par la revue Les Arts dessinés.

La nouvelle exposition du musée de l'Image à Épinal revient sur les prémices de la bande dessinée et montre à quel point les schémas mis en place par l’imagerie populaire des 17e, 18e et 19e siècles  ont inspiré les pionniers du 9ème art.

L’exposition s’inscrit dans le dispositif « 2020-21 Année de la BD ».Elle est soutenue par le ministère de la Culture – DRAC Grand Est et par la revue Les Arts dessinés.

La bande dessinée n’a pas toujours eu bonne presse. Si elle représente actuellement un secteur prolifique en librairie, elle a mis longtemps à se départir de sa réputation de « sous-littérature ». À bien y regarder, son succès actuel fait écho aux disciplines populaires dans lesquelles elle plonge ses racines : la caricature politique, le dessin de presse et l’imagerie. Cette dernière, en mêlant dès le 18e siècle texte et image afin de constituer un récit continu et séquencé, ouvre très tôt la voie.

Les 200 œuvres sélectionnées pour l’exposition, issues de collections publiques et privées, montrent cette filiation : des historiettes « en gaufrier » typiques de l’imagerie d’Épinal aux premiers « récits en images » du Suisse Rodolphe Töpffer (1827) considéré comme le père de la bande dessinée, des caricatures anglaises aux histoires loufoques de Gustave Doré, le musée de l’Image explore les fondements de la bande dessinée.

L’exposition accorde une place particulière à la jeunesse vers laquelle les éditeurs français se sont rapidement et préférentiellement orientés, avec une section consacrée à deux grandes maisons concurrentes de la fin du 19e siècle : Albert Quantin à Paris et l’Imagerie Pellerin à Épinal.

Les deux renouvellent le genre en faisant appel à des dessinateurs de renom tels que Steinlen, Christophe ou Rabier… L’exposition est complétée par un clin d’œil contemporain faisant écho au sujet, avec le photographe lyonnais Philippe Pétremant et sa série pleine d’humour et de bulles.

LE MUSÉE DE L’IMAGE | VILLE D’ÉPINAL

Un fonds unique en Europe, de plus de 100 000 images du 17e au 21e siècle.

Créé en 2003 et géré par la Ville d’Épinal, le Musée de l’image abrite l’une des plus importantes collections d’images populaires imprimées à Épinal mais aussi par d’autres imageries françaises ou étrangères, du 17e au 21e siècle. Cette collection de plus de 100 000 images est unique en Europe. Images pour enfants, devinettes, feuilles de saints, images de Napoléon ou guerre 14-18, l’imagerie populaire a tout illustré et le musée invite à découvrir dans ses expositions la richesse de ces productions. Il apporte ainsi un éclairage sur la société qui a produit ou acheté ces images et vous fait comprendre son histoire, ses goûts ou ses usages.

Ajaccio propose une saison culturelle consacrée au Bicentenaire de la mort de l'empereur Napoléon Ier

Le 5 mai marque le début des célébrations avec une conférence, un spectacle, un concert et une illumination nocturne. 

Tout au long de l'été, ce n'est pas moins de cinq expositions qui s'intéresseront aux différentes facettes de Napoléon Ier.

Au Palais Fesch/Musée des Beaux-Arts exposition du 25 juin au 1er octobre « Napoléon, légendes »

Le Palais Fesch-musée des Beaux-Arts de la Ville d’Ajaccio présente une exposition temporaire intitulée « Napoléon, légendes »  en partenariat avec le Musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau et la participation exceptionnelle de la Cinémathèque de Corse.
Dès le début de son extraordinaire ascension, Napoléon voulut forger de lui-même une image publique dont bien des facettes se prêtèrent spontanément au mythe ; plus tard, au-delà de l’existence de l’homme, le mythe se mua en légende. Cette exposition présentera environ deux-cent-cinquante œuvres, permettant de revisiter quelques étapes de la vie de Napoléon ainsi que la légende qui paracheva son destin.
Quatre dates furent essentielles pour la genèse et la croissance de la légende napoléonienne, c’est ce que propose comme fil rouge cette exposition pour raconter le mythe Napoléonien. Parallèlement à cette grande exposition « Napoléon, légendes », seront présentés sur les murs de la boutique du musée les travaux des enfants des ateliers pédagogiques consacrés cette année à la figure de Napoléon.

Exposition du 30 juin au 4 octobre « Napoléon au temps du cinéma muet, les débuts du 7e art »

Exposition « Napoléon au temps du cinéma muet, les débuts du 7e art » en complément de l’exposition « Napoléon, légendes ». Exposition organisée en partenariat avec la Cinémathèque de Corse. Commissaire de l’exposition : Jean-Pierre Mattei.

Au centre-ville d'Ajaccio exposition en plein air juillet – août 2021 «Napoléon Superstar ! »

L’exposition “Napoléon Superstar”, en partenariat avec Paris Match, proposera aux Ajacciens et à nos visiteurs de découvrir une série de photos exclusives prises lors des tournages de plus célèbres biopics de Napoléon et extraites des prestigieuses archives photographiques du célèbre magazine. Développés en grand format, ces clichés seront dévoilés au plus grand nombre à travers un parcours thématique dans le cœur de ville d’Ajaccio. Chaque photo sera accompagnée d’une légende au ton Paris Match qui racontera son histoire et ses coulisses. L’occasion pour toute la famille de découvrir ou redécouvrir les grands films, comédiens et acteurs qui ont rendu hommage à la mémoire de l’Empereur. Du « Napoléon » fondateur pour le cinéma d’Abel Gance interprété par Albert Dieudonné, puis plus tard par Pierre Mondy, au tournage incroyablement théâtral du film de Sacha Guitry en 1955, à celui sous le soleil d’Egypte où Patrice Cherreau incarne l’empereur au côté de Michel Piccoli dans le film de Youssef Chahine, en passant par Daniel Gélin, Marlon Brando, Christian Clavier, Serge Lama... Ils sont si nombreux à avoir endossé le rôle de Bonaparte, avec passion et fierté !

Exposition Au Musée national de la Maison Bonaparte du 10 avril au 11 juillet « Dans le marbre et dans l’airain :    la mémoire des Bonaparte en Corse »

Le musée national de la Maison Bonaparte consacre une exposition au chantier mémoriel destiné à pérenniser la dynastie des Bonaparte, dans les lieux qui ont vu éclore l’émergence de cette famille corse. Ce corpus de statues comprend essentiellement des monuments élevés à la gloire des membres de la dynastie, surtout pendant le second Empire :

  • Napoléon et ses frères.
  • Le cardinal Fesch
  • Les familles alliées : Abbatucci, Arrighi de Casanova.
  • Les personnages historiques liés à l’émergence des Bonaparte, comme Pascal Paoli.
  • Les personnages historiques liés à l’histoire de la Corse : après la chute du second Empire, la Corse est considérée comme le nid de l’aigle déchu et est périphérisée. Les Corses se tournent alors vers les grands personnages qui ont glorifié son histoire, et ce, même en dehors des membres de la famille Bonaparte : Sampiero, Gaffori... Ces monuments, érigés sur des places publiques, contribuent à l'embellissement des villes tout en honorant les personnalités insulaires. La Corse s'inscrit ainsi dans la "statuomanie" en élevant ses grands hommes. Qui a commandité ces statues, dans quelles conditions ont eu lieu les souscriptions, avec quels moyens de financement, à quels sculpteurs a-t-on fait appel ? Autant de questions auxquelles l’exposition tentera de répondre. Commissaire de l’exposition : Odile Bianco

Exposition Au Musée national de la Maison Bonaparte et exposition virtuelle à la bibliothèque Fesch 25 septembre 2021 - 10 janvier 2022 « Les Bonaparte et l’Antique, un langage impérial »

Une coproduction du Musée national de la Maison Bonaparte et de la Bibliothèque municipale d’Ajaccio. Bâtie à partir du fonds de la bibliothèque municipale d’Ajaccio, l’exposition « Les Bonaparte et l’Antique, un langage impérial » à la Maison Bonaparte révèlera plusieurs centaines d’ouvrages et de remarquables planches gravées issues des legs du cardinal Fesch et de Lucien Bonaparte. En parallèle, la bibliothèque Fesch, en cours de modernisation, se transformera pour l’occasion en musée virtuel accessible sur tous supports. Au fil de l’exposition, le public partira à la découverte de la culture antique à travers la passion de Napoléon pour celle-ci. Et sur la base de laquelle il concevra sa politique. Les références à la Rome antique sont le filigrane de la symbolique de l’Empire français : aigles, lauriers, manteaux de pourpre. Pour Napoléon, l’empire romain constituera une véritable philosophie de vie. Commissaire de l’exposition : Jean-Marc Olivesi.

La ville a également entrepris, en vue de ces célébrations, une vaste campagne de restauration de la statuaire publique dédiée à Napoléon :

  • Monument à la gloire de Napoléon Ier et de ses quatre frères Place du Général de Gaulle

  • Monument à la gloire de Napoléon Ier, Empereur des Français Place d’Austerlitz (Casone)

  • Statue de Napoléon en habit de Consul romain Place Foch

Le Musée d’art moderne et contemporain de Saint-Etienne Métropole présente sa nouvelle exposition du printemps 2021 : Hassan Sharif. I AM THE SINGLE WORK ARTIST du 05 mars* au 26 septembre 2021

*date prévisionnelle en fonction de la réouverture des musées

Hassan Sharif, Colours, 2016, corde de cotton, peinture acrylique et fil de cuivre, 240 x 535 x 10 cm, collection Sharjah Art Foundation, vue de l’installation à la Malmö Konsthall 2020, photo : Helene Toresdotter © droits réservés

Le MAMC+ accueille la rétrospective itinérante d’Hassan Sharif, rassemblant de manière exceptionnelle plus de 150 œuvres de cet artiste émirati, rarement exposé en France.

Hassan Sharif (né en Iran en 1951 et décédé à Dubaï en 2016) est un pionnier de l’art conceptuel au Moyen-Orient. Artiste, enseignant, critique, il concourt à changer le paysage artistique de son pays pour l’affranchir de la calligraphie traditionnelle et demeure un des artistes les plus influents du monde arabe. Durant quatre décennies, Hassan Sharif développe un important corpus d’œuvres : dessins, peintures, performances, sculptures et installations. Contrepied à cette foisonnante production, le titre de l’exposition I am The Single Work Artist [Je suis l’artiste d’une œuvre unique] suggère que cet ensemble doit être compris comme un seul geste conçu dans la durée et la répétition.

Sa formation londonienne ouvre son regard sur l’art constructiviste britannique, l’art minimal et Fluxus, dont il combine habilement les influences. Ses performances dans le désert de Hatta, au début des années 1980, figurent parmi les premiers gestes conceptuels dans le Golfe. Il porte peu à peu un intérêt aux matériaux et objets de pacotille, qu’il trouve en quantité croissante sur les marchés. Procédant par accumulations, découpages, tressages, assemblages, il développe un pan majeur de son travail qu’il qualifie d’« archéologie urbaine». À partir des années 2000, alors que ses installations deviennent monumentales, il reprend sa pratique picturale, qu’il agrémente des mêmes objets de la vie quotidienne. Le style grotesque et la touche expressionniste illustrent autrement, avec réalisme, une société de consommation aux codes grossiers. Parallèlement à ces installations, Hassan Sharif développe un travail plus ascétique et graphique tout aussi répétitif : les « semi-systèmes ». À partir de calculs mathématiques, il se fixe des règles pour créer des dessins géométriques en d’infinies colonnes de lignes et de droites segmentées.

Dans le prolongement de l’exposition et en écho à l’œuvre de Sharif, deux salles sont consacrées aux collections du MAMC+, s’arrêtant en particulier sur l’art minimal, Fluxus, la performance ou Supports/Surfaces.

Commissariat : Hoor Al Qasimi, directrice de la Sharjah Art Foundation et Aurélie Voltz, directrice du MAMC+.

Cette exposition itinérante a été présentée à la Sharjah Art Foundation, au KW Institute for Contemporary Art à Berlin et à la Konsthall de Malmö.

Un catalogue monographique, en anglais et arabe (320 p.), édité par la Sharjah Art Foundation et Koenig Books en 2020, accompagne l’exposition.

Le MAC VAL a le plaisir de présenter la première exposition monographique muséale de Taysir Batniji : "Quelques bribes arrachées au vide qui se creuse" du 6 mars au 22 août 2021

Le MAC VAL présente la première exposition monographique muséale de Taysir Batniji. Parcourant près de 25 ans de créations, cette rétrospective met en lumière les résonances entre chaque pièce, pensées dans un dialogue permanent avec l’histoire de l’art, la réalité historique, géographique et politique, depuis le point de vue singulier et intime de l’artiste.

Taysir Batniji fait évoluer rapidement sa pratique picturale des débuts vers des objets plus conceptuels, la photographie et la vidéo. Des objets conceptuels et néanmoins intimes s’imposent doucement. Ne privilégiant aucun support, il rend sensible l’entre-deux culturel et géographique dont il a hérité, naviguant entre Moyen-Orient et Occident, sphère intime et espace public, zone poétique et territoire politique.

L’œuvre de Taysir Batniji se focalise sur la trace, la mémoire d’une forme, un geste, le souvenir d’une traversée, l’absence d’un être cher, l’arrachement à une terre, la disparition d’une image... En dialogue permanent avec l’histoire de l’art, situées, ses œuvres se reprennent et se répondent à travers le temps.

L’exposition assemble peintures, dessins, photographies, vidéos, installations, performances (de 1997 à 2021) en un vaste autoportrait. Elle propose une réflexion en acte autour de l’identité. Paraphrasant Georges Perec, le titre de l’exposition nous entraîne dans un espace mélancolique où l’arrachement et le déplacement sont moteurs.

Le Musée Matisse renouvelle son offre numérique

Christian Estrosi, Maire de Nice, Président de la Métropole Nice Côte d’Azur, Président délégué de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur :
« A chaque période de fermeture du Musée Matisse liée à la crise sanitaire, sa Directrice Claudine Grammont a mobilisé ses équipes pour assurer le maintien des missions essentielles et poursuivre la réflexion autour de sa vocation de musée monographique. Les équipes se sont notamment attachées à la refonte du site internet du musée, dont tout un volet sera désormais dédié à la ressource en ligne.
Gageons que cette crise et les défis qu’elle sous-tend pour nos musées sauront nous pousser à innover toujours plus, à penser de nouvelles formes de rencontres avec les habitants et à renforcer la pertinence sociale de nos musées et leur positionnement sur le territoire. »

Le site internet du Musée Matisse Nice, musee-matisse-nice.org, fait peau neuve ! Conçu désormais comme une plateforme de découvertes, de recherche, d’échanges et d’information accompagnant le visiteur tout au long de son expérience de visite, cette nouvelle offre s’appuie sur la volonté de la Ville de Nice de renforcer sa politique de développement des outils numériques en cette période de crise sanitaire et de fermeture des lieux culturels. Lieu de découverte et d’émerveillement, le Musée Matisse Nice met ainsi en ligne chaque jour de nouveaux contenus numériques durant toute sa période de fermeture et même au-delà, assumant ainsi clairement sa vocation de diffusion de l’œuvre d’Henri Matisse au plus grand nombre.
En tant que musée monographique, l’enjeu de cette diffusion par le numérique est essentiel : à partir de la renommée planétaire autour du nom d’Henri Matisse, elle permet de créer une vitrine et de renforcer l’attractivité de la Ville de Nice. Une visibilité renforcée par ailleurs par la création d’un compte

Instagram (@museematissenice). D’autre part, l’offre de la nouvelle librairie-boutique est également disponible en ligne et présentée sur arteum.com, plateforme de référence des produits et livres dédiés à l’art, à la culture et au design. Cette boutique-librairie présente une sélection d’ouvrages et d’objets choisis en lien avec les collections et les expositions temporaires du Musée Matisse Nice.
En n’oubliant pas que le musée demeure une institution de conservation et de présentation des œuvres originales, le développement de l’offre numérique est toujours mené dans un seul objectif : accueillir le visiteur au musée afin de vivre cette expérience unique avec Matisse.

Nomination de CHARLES-ÉDOUARD FUSARI, nouveau directeur de l'aquarium tropical de la Porte Dorée

Charles-Édouard Fusari rejoint l’Aquarium tropical en qualité de directeur le 1er avril 2021. Il succède à Dominique Duché, en poste depuis 2013, qui a fait valoir ses droits à la retraite.

C’est après une licence de Biologie Marine et une licence professionnelle Aquariologie et Aquaculture continentale que Charles-Édouard Fusari a débuté sa carrière professionnelle en tant qu’aquariologiste à l’Aquarium tropical du Palais de la Porte Dorée. Il a ensuite poursuivi son parcours professionnel comme capacitaire à la Maison du Pêcheur à La Chevrolière (44) puis au Sea Life London Aquarium en tant que soigneur-responsable de section. En 2015, il rejoint la Société Zoologique de Londres jusqu’à devenir Conservateur de la collection de poissons. Il se spécialise alors dans la conservation d’espèces de poissons d’eau douce notamment à travers la coordination d’un projet in-situ à Madagascar.

Charles-Édouard Fusari inscrira son action dans la lignée des dynamiques impulsées par Dominique Duché et aura à sa tâche la fin des travaux de l’Aquarium et la réouverture au public.

Il souhaite particulièrement :

  • Mettre à profit les compétences de l’Aquarium tropical pour développer ses missions de conservations des espèces menacées à travers l’instauration de « population de secours » pour de possibles futures réintroductions dans le milieu naturel.
  • Associer l’Aquarium tropical à des missions de terrain comme le projet Fish Net Madagascar pour la restauration et la protection des milieux aquatiques continentaux.
  • Poursuivre les recherches sur les coraux et mettre à profit cette recherche pour la conservation des récifs coralliens.
  • Renforcer les partenariats européens et internationaux pour répondre aux grands enjeux de sauvegarde de la biodiversité.

À l’heure où les questions environnementales sont au cœur des préoccupations, Charles- Édouard Fusari souhaite renforcer la sensibilisation du public et les actions de conservation des espèces comme l’avait initié son prédécesseur.

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