Epilation : à chaque cas sa méthode

La génétique est ainsi faite que nous ne sommes pas tous égaux devant les poils. Qu’ils soient fins et transparents ou au contraire épais et longs, pour ne pas dire présents, nos rapports aux poils sont intimement liés à notre rapport à notre propre corps. Ils peuvent être vécus positivement comme symboles de force et de virilité, de rébellion face aux dictas de la société ou au contraire être jugés disgracieux voire renvoyer à la souillure. Le rôle du poil est avant tout social avant d’être esthétique. Je vous renvoie à la lecture de Pierre Brûle.

En ce qui me concerne, je ne suis pas une grande fan des poils (ni pour les femmes ni pour les hommes), mais j’avoue leur faire moins la chasse en automne et en hiver, tout du moins sur les jambes. Pour le maillot, je ne suis pas la plus radicale, mais je veille à ce que “les herbes ne dépassent pas de la jardinière”. Je comprends également celles qui ont décidé de laisser vivre en paix leur pilosité, vive la libération du corps des femmes ! Cependant, le poil ayant été longtemps pour moi un complexe (je suis très brune sur une peau très blanche), en 20 ans, j’ai testé pas mal de méthodes pour venir à bout des dits poils. Aussi, aujourd’hui je me suis dit que j’allais partager mes impressions avec vous que vous soyez une femme ou un homme. 

Rasage 

Technique attestée depuis l’Antiquité, totalement indolore (si on ne se coupe pas), le rasage est rapide et pratique. Contrairement à ce que l’on voit dans les publicités, on rase toujours dans le sens du poil pour avoir une coupe plus nette et une repousse dans de meilleures conditions. On ne rase pas une peau lésée (blessure, coup de soleil, irritation, voire allergie) et même pour un petit bouton on fait attention. Quand le rasoir est trop vieux, on le change sans hésiter car une lame abîmée ne va pas couper le poil correctement, accrochera plus et là, le risque de coupure augmente. Avec les rasoirs actuels, l’opération est tout de même très sécurisée et les bandes d’usure sont bien utiles tout comme les bandes lubrifiantes. Cependant, je ne suis pas vraiment fan du rasage, certes c’est rapide et la jambe ne présente aucune rougeur, mais le poil dont le bulbe est resté en place repousse très vite, ça gratte, ça pique et il augmente de calibre, donc si après on veut épiler, bonjour la douleur. Méthode économique  

Crème dépilatoire 

Gloire à la pétrochimie ! non je rigole ! La crème dépilatoire est donc une crème qui, dans mon souvenir, ne sent pas très bon (ça fait quelques années que j’ai arrété d’en utiliser) qui, appliquée en couche relativement épaisse, désagrège le poil au niveau de sa jonction avec la peau. Là encore pas de rougeur post-épilatoire et une tenue à peine plus longue qu’avec un rasoir. Ici pas de risques de coupure, mais plus d’allergies et, toujours pareil, on n’utilise pas la crème dépilatoire sur une peau abîmée. Il faut bien se laver après pour enlever les résidus potentiellement irritants ainsi que l’odeur si caractéristique. Ici encore, le bulbe du poil reste en place mais, dans mon souvenir, la repousse grattait moins. La crème est plus efficace sur les poils longs. Après honnêtement, je ne sais pas du tout quelles substances peuvent passer dans la peau… pas forcément rassurant quand j’y pense rétrospectivement. Méthode économique 

Galet dépilatoire

Moins connu, il s’agit de feuilles légèrement abrasives qui, collées sur un support adapté à la main, permettent d’enlever les poils (pas trop gros) par abrasion. Il convient de faire des petits mouvements circulaires. Aucun risque de coupure ni de substances chimiques. Quand la plaque est neuve, il faut quand même faire attention à ne pas trop appuyer au risque de bien irriter la peau, je le répète, c’est abrasif ! Le bulbe du poil reste en place mais ne gratte pas trop à la repousse. La peau est lisse et douce car les peaux mortes partent en même temps. L’effet a une durée à peu près équivalente au rasage. Quand la feuille n’est plus assez abrasive pour épiler, je la garde un peu pour exfolier gentiment ma peau. Il m’arrive encore très ponctuellement d’utiliser cette méthode, en particulier quand je pars en vacances pour les éventuelles retouches. Méthode très économique.

Cire

Autre technique ancestrale, la cire qu’elle soit tiède, froide ou chaude (même si maintenant c’est plus rare) est une méthode qui a fait ses preuves. Comme le bulbe est extrait, ça fait régulièrement mal, surtout au début quand le poil est encore bien vigoureux et d’un beau calibre. Certaines zones sont beaucoup plus sensibles que d’autres et, pour que   la peau s’habitue, ça peut prendre un certain temps. Pour ma part, j’ai commencé par l’épilation à la cire en institut pour les demi-jambes et les aisselles, et en grandissant j’ai ajouté quelques zones (ouille !). L’épilation à la cire, en fonction du nombre de zones et de l’habileté de la personne qui le fait est assez rapide. Après l’opération, la peau est rouge mais des crèmes ou huiles post épilatoire sont assez efficaces. Le poil met un certain temps à repousser. Au début, les miens mettaient deux semaines à pointer le bout de leur nez, ce qui est un peu frustrant quand on nous dit “ jusqu'à 4 semaines”, le mot important c’est “jusqu’à”. Au fil des épilations à la cire, le poil devient plus fin et plus rare, mais soyons réalistes, ça prend du temps, genre bien 15 ans pour une honnête toison, sachant que certaines zones dites “hormono-dépendantes” sont plus longues à traiter aussi car la croissance des poils est stimulée par les hormones… En ce qui me concerne donc, après 20 ans d’épilations en tout genre, ça va beaucoup mieux et les poils repoussent beaucoup moins rapidement et sont vraiment plus fins, certains sont même devenus incolores. L’opération est également devenue indolore sur les jambes ! Si les premières années je suis allée en institut, j’ai finalement investi dans une première machine à cire continue. Relativement efficace bien que la cire soit un peu trop chaude à mon goût et que ça mettait de la cire séchée partout malgré mes efforts. Quand la machine est décédée, il n’y pas si longtemps, j’ai opté pour une nouvelle machine pour chauffer la cire beaucoup plus moderne. La cire est déjà enfermée dans un contenant avec applicateur. On place le contenant dans l'appareil à cire et hop une fois tiède (presque froide) on applique la cire dans le sens du poil (important) , puis la bande d’intissé toujours dans le sens du poil en laissant une petite place pour les doigts et on tire dans le sens inverse des poils, très important ! Avec l’autre main, on tient la peau au dessus de la bande pour limiter la sensation de douleur et surtout éviter les pinsons douloureux et disgracieux ! Pour l’épilation à la cire, je recommande d’avoir les poils assez courts (moins de 5 mm ) c’est moins douloureux et il y a moins de risque de casse. L’épilation à la cire est parfois un peu difficile dans certaines zones (arrière de la jambe, aisselle de notre main dominante, etc.) je le reconnais. Là, si vous avez une sœur, une mère, une cousine ou une amie qui peut vous aider, c’est top. J’ai remarqué que l’épilation à la cire est moins douloureuse et plus efficace si elle est pratiquée dans la semaine qui suit les règles. Mais ce n’est qu’une observation empirique de ma part. Je tiens à signaler que certaines zones peuvent légèrement saigner (maillot et aisselles en premier lieu, car la peau est très fine et le bulbe très gros). 
Que ce soit en institut ou à la maison, l’épilation à la cire représente un petit budget en fonction des zones à épiler et du temps de repousse des poils. L’achat de la machine pour faire chauffer la cire représente une petite somme d’environ une cinquantaine d’euros hors soldes. Les recharges de cire sont assez peu chères (moins de 3€) et il existe plusieurs types de cire pour peaux sensibles, etc. avec de l'argile ou un point de fusion plus bas pour avoir une cire presque froide au toucher. Il faut également acheter les bandes d'intissé et l’huile après épilation, mais après c’est quand même très rentable. Il y a également les bandes de cire froide qui ne sont pas mal pour dépanner en voyage long (dès 3 semaines) ou en cas d’urgence. En plus, les bandes de cire froide ne sont pas très chères. La méthode est plus ou moins économique. 
En institut c’est un petit budget chaque mois mais le résultat est impeccable dans toutes les zones traitées et la séance est relativement moins douloureuse. Avec un appareil à cire, il faut un investissement de départ mais c’est assez vite rentable. Cependant, il faut être soit très souple soit avoir quelqu’un à qui demander pour certaines zones déjà citées. Les bandes de cire froide sont peu chères et faciles d’usage en général.

L’épilateur électrique 

D’une efficacité redoutable, l’épilateur électrique est idéal pour les petites zones à épiler ou les retouches entre deux épilations. C’est également un compagnon de voyage. En 20 ans la technologie a beaucoup évolué et tant mieux ! Le mien a un diffuseur d’air froid qui refroidit la zone traitée en même temps que l’épilation, c’est beaucoup moins douloureux sur les zones sensibles. Il dispose également d’une petite lampe pour traquer les poils récalcitrants NIAK NIAK NIAK ! Il est préférable d’utiliser l’épilateur électrique sur des poils courts, toujours pour éviter les douleurs et la casse de poils. Certains modèles vont sous la douche, je suis moins fan car je ne vois pas bien ce que je fais et souvent il reste des poils qui m’ont échappé. Mais je dois reconnaître que c’est beaucoup moins douloureux si vous êtes sensibles. Pour les aisselles, je trouve que c’est le top : rapide, efficace et pas vraiment besoin de se faire aider pour son bras dominant ! L’achat d’un épilateur électrique représente un investissement. Je n’ai pas trouvé de modèle satisfaisant en dessous de 75€ et, soyons honnête, un bon modèle c’est plutôt 100-120€. Mais après l’investissement initial, l’achat est très rentable ! 

Lumière blanche ou lumière pulsée 

Cette méthode a beaucoup fait parler d’elle il y a quelques années. Souvent pratiquée en institut, il existe également des modèles pour usage domestique. Là, c’est un peu technique. L’appareil équipé d’une lampe spéciale envoie de la lumière blanche concentrée par flashes rapides. L’énergie lumineuse se diffuse le long du poil jusqu’au bulbe et le fait éclater. C’est totalement indolore et ça ne laisse aucune marque sur la peau. Parfois, surtout si le poil a un certain diamètre, ça sent un peu le cheveu grillé. Là, je vais briser quelques illusions, il faut une grande différence de couleur entre la peau et le poil dans le sens peau très claire (de rousse idéalement) et poil très sombre. J’ai acheté un appareil domestique pour la somme rondelette de 400€ (merci la prime de fin d’année). Il est recommandé d’avoir les poils très courts (moins de 2 mm) afin de ne pas perdre d’énergie. En ce qui me concerne, je trouve que les poils sont devenus plus fins et repoussent moins vite sur les jambes et le maillot mais, toutes proportions gardées, ça fonctionne mieux sur les jambes dans mon cas. Je n’ai pas testé en institut, mais je sais que la machine envoie l’équivalent d’1 joule d’énergie. Les instituts qui le proposent ont souvent des forfaits. Je pense que ça peut être intéressant pour affiner les poils, mais je ne suis pas vraiment convaincue du côté épilation définitive. On verra que c’est un mythe dans le point suivant. Vous avez vu que la machine pour faire le traitement chez soi est assez chère même s'il existe maintenant  des modèles aux alentours de 200€. Je précise qu’il faut changer la lampe au bout de 40 à 80 000 flashes, et qu’elle coûte dans les 80€ - 100€ en moyenne. Chez une esthéticienne, j’ai un vague souvenir de 220€ les 10 séances, soit 22€ la séance ce qui est très raisonnable, mais je ne sais pas pour quelle zone.     

Laser épilatoire  

Voici THE méthode de lutte contre les poils ! Le Terminator du duvet, le Prédator du poil, l’Attila de la toison ! Non je n’exagère pas ! J’ai testé et l'efficacité est assez impressionnante mais pas forcément miraculeuse (selon les zones traitées). Le laser épilatoire ne peut être pratiqué QUE par un dermatologue après une visite de présentation et d'évaluation de la peau. C’est une grosse machine qui envoie de la lumière très concentrée sur la zone à traiter. L’intensité du Dalek, heu pardon, du laser va de 16 joules à 24 joules (on est loin de la lumière pulsée). Pour ma part, je suis à 17 joules si ça vous intéresse. J’ai déjà traité les aisselles (15-20 séances) et là, je se suis sur les avant-bras (5-6 séances de mémoire). Je vais être parfaitement transparente avec vous, les trois premières séances c’est l'enfer, j’ai rarement eu aussi mal de toute ma vie et je ne suis pas spécialement douillette pour l’épilation. Ma première séance pour les aisselles, mes larmes coulaient toutes seules. Heureusement, une fois que le diamètre du poil rétrécit, la douleur diminue, les dernières séances je ne sentais plus rien, mais vraiment plus rien. Il me reste quelques petits poils ressemblant à du duvet sous les aisselles maintenant, donc c’est parfaitement gérable avec un épilateur éléctrique. Pour les avant-bras, sur un duvet un peu sombre mais d’un diamètre bien inférieur à un poil d’aisselle, ça fait super mal aussi, j’ai eu des petits hématomes et des croûtes (ça, il paraît que c’est super rare les hématomes, ma dermatologue était très surprise, c’est pour ça qu’on reste à 17 joules). J’attends que le duvet devienne blond sur cette zone, ce qui semble en bonne voie, mais je sais parfaitement qu’il restera en place.
Lors de la première visite d’évaluation, le dermatologue va expliquer que le laser fonctionne mieux sur certaines zones que sur d’autres. Jambe/aisselles/maillot, c’est ce qui fonctionne le mieux car ce ne sont pas des zones “hormono-dépendantes”. Pour les avant-bras, pas d’hormones à l’horizon, pourtant c’est connu comme une zone récalcitrante (mais pourquoi !!!). Pour certaines zones comme le visage ou le dos, là il y a des hormones donc, bon courage ! Il paraît que de plus en plus d’hommes sont tentés par le laser donc, si vous avez des retours pour ces zones là ou le torse, je suis assez curieuse de savoir comment ça se passe en vrai.   
Quelques jours avant la séance de laser, il faut raser ou tondre les poils pour qu’ils ne dépassent pas 1 ou 2 millimètres, afin de ne pas perdre en énergie et ça fait quand même moins mal. Le jour J, une peau bien nettoyée mais sans crème hydratante ni rien du tout. Il existe une crème anesthésiante pour ceux qui ne supportent vraiment pas, à demander lors de la première visite d’évaluation. Je ne l’ai pas essayée, donc je ne peux rien vous en dire. 
Une séance dure entre 15 et 30 minutes en fonction de la zone à déboiser (pareil pour le prix). Le poil est désintégré jusqu’au bulbe qui explose (je ne rigole pas) et il ne reste qu’une petite trace brune de kératine sur la peau qui part au lavage, d’ailleurs on porte des lunettes de protection. Pour le coup, on sent grave le cheveu grillé donc douche intégrale et lavage de cheveux après la séance (prévoir une demie journée de congé en ce qui me concerne pour la séance, le lavage et l’application de la crème). La peau est rouge et douloureuse comme après un coup de soleil mais sans les UV heureusement. Les rougeurs disparaissent maximum trois jours après la séance (à prendre en compte) mais dès que le diamètre du poil rétrécit, l’intensité et la durée de la rougeur aussi. La crème cicalfate (en pharmacie et parapharmacie) est très bien, à la fois apaisante et cicatrisante. Pour les avant-bras, j’ai remarqué que la peau est beaucoup plus sèche qu’avant… en même temps, les glandes sébacées de la peau sont collées aux poils donc elles sont peut-être traumatisées aussi … 

Les séances sont espacées de 2 mois au début, puis de plus en plus éloignées les unes des autres en fonction de la diminution des poils à traiter. 
Au départ, le laser ne fonctionnait que sur les poils sombres sur une peau très claire (celte). Bonne nouvelle, de nouveaux lasers sont sur le marché et même les peaux noires peuvent être traitées. 
Là, je vais casser un mythe: l’épilation laser n’est pas définitive, 30-40 ans de recul pour le moment, et en cas de modification hormonale (coucou la grossesse ou une maladie) il peut arriver que certaines zones pileuses soient réactivées, mais jamais avec un retour à l’état antérieur paraît-il, mais un professionnel vous expliquera tout ça mieux que moi. 
Concernant le prix, là aussi c'est assez douloureux : entre 90€ et 220€ en moyenne selon les zones à traiter et la durée de la séance… S’il n’y a pas de problème hormonal constaté, ce n’est pas pris en charge par la sécurité sociale. Autre point, il ne faut pas exposer sa peau au soleil 48h après le traitement car elle est photosensible pendant cette période.
Anecdote de laser : une fois, ma manche de couleur noire a glissé au moment du déclenchement du laser, résultat, un magnifique trou parfaitement rond dans le tissu ! Surprenant sur le fait, mais j’avoue que maintenant ça me fait sourire.    
Anecdote de laser n°2 (ce n’est pas à moi que c’est arrivé, c’est ma dermatologue qui me l’a raconté) : une femme légèrement bronzée est venue pour une séance, sauf que le laser a aussi traité son bronzage, résultat elle avait des taches blanches dans son bronzage ! A méditer !!!!    

Pince à épiler 

Le meilleur allié des détails et des mini-retouches. J’ai acheté une pince à épiler Elite chez Auchan (ceci n’est absolument pas un placement de produit, c’est un témoignage), un investissement parfait pour canaliser les sourcils. C’est la meilleure pince à épiler que j’ai eue, à la fois précise et solide ! Elle est parfaite pour les poils très fins ou très courts des sourcils. 

Fil 

Une technique indienne ancestrale, parait-il très bien pour les sourcils, à pratiquer en institut. Je ne l’ai jamais essayée, donc si vous avez des témoignages, ça m’intéresse !

 L’épilation électrique ou électrolyse 

technique ancienne (avant le laser) qui a beaucoup évolué ces dernières années semble t-il. Je ne l’ai jamais essayée et cette technique concerne des cas très précis que je ne connais pas. Il est conseillé de la pratiquer chez un dermatologue. Je suis désolée de ne pouvoir vous en dire plus mais je serais ravie de lire vos témoignages à ce sujet.   

Voilà chers lectrices et lecteurs, en presque cinq pages je vous ai présenté sans fard mon expérience avec les différents procédés de lutte contre le poil. Tout ce qui est présenté ici est subjectif puisqu’il s’agit de mes expériences, de mon ressenti et de ma relation aux poils. N’hésitez pas à partager vos expériences, vos accords ou vos désaccords avec moi, tous les points de vue sont les bienvenus. 

Pour les images, j'ai choisi des dispositifs que je connais sauf pour ceux ou j'ai indiqué que je n'avais jamais testé !