Ouvert en novembre 2017, le restaurant les Saisons propose une carte de spécialités françaises régulièrement remise à jour. L’équipe, composée de pointures du milieu culinaire, inspire confiance et souhaite faire découvrir au plus grand nombre « la vraie cuisine française ».
Dans un cadre sympathique mais sans chichi, on est là pour se régaler après tout, le chef, Damien Goutry, propose une carte plutôt réduite de plats typiques de la Gastronomie Française. J’ai eu la chance de tester la nouvelle carte. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les plats proposés sont roboratifs. 


En entrée, j’ai picoré une farandole de petits plats : une escabèche maquereau aux carottes. En règle générale, je ne suis pas fan du maquereau, mais celui-ci était plutôt bon et l’accompagnement de petits légumes fameux. L’œuf poché façon Meurette était délicieux, juste parfait avec les champignons top qualité mélangés aux croûtons qui apportaient du croustillant.  Le foie gras était pas mal du tout et sa compotée de potiron confit, un délice, « le petit Jésus en culotte de velours ». Je n’aurais jamais reconnu le potiron, mais il était fabuleux. La terrine était tout à fait correcte, mais je n’ai rien de particulier à en dire. La vichyssoise de poireaux et pommes de terre ne m’a pas particulièrement transportée. Je n’ai pas touché aux « délices des marais » comme je les appelle, à savoir cuisses de grenouilles et fricassée d’escargots. Connaissant ma passion pour les gastéropodes, il était hors de question que je touche à ça ! 


Comme il me restait de la place dans l’estomac, je suis passée aux plats principaux. Là encore, un large choix est offert, avec des mets parfois … surprenants. J’ai adoré le risotto de champignons très goûtu. Il en existe une version végétarienne, ce qui est bon à savoir. J’ai bien apprécié également la porchetta roulée et braisée, embeurrée de lentilles. Très bon, mais pour moi qui ai l’habitude de manger très peu salé… j’ai eu besoin de m’hydrater après. Mon gros coup de cœur a été le cuisse de canard confite, pommes Sarladaises. Une très belle pièce, cuite à point et sans trop de gras. La viande se détachait parfaitement, un vrai régal. Je n’ai pas eu la chance de déguster le filet de daurade poêlé et sa barigoule d’artichauts. Mais cela paraissait fort bon. Je n’ai également pas goûté aux rognons de veau grand-mère, purée de pommes de terre, mais la dame en face de moi les a savouré, je présume donc que les amateurs d’abats les apprécieront également. Il y avait également de l’épaule d’agneau cuite 7 heures, salsifis glacés, mais, par conviction, je ne mange pas de bébés animaux. De ce que j’ai vu, la viande avait l’air bien cuite, en même temps, après 7h de préparation…


Que serait un bon repas sans dessert ? Ce fut difficile, mais j’ai réussi à garder une petite place pour le dessert. Lors de cette dégustation, nous avons pu apprécier les petites douceurs classiques mais bien exécutées. Gros coup de cœur pour la barre tout chocolat véritablement exquise, digne d’une pâtisserie réputée. Cet entremet était étonnamment léger malgré sa forte teneur en chocolat, et moi le chocolat, j’adore ! La tarte citron, Bergamote était également intéressante. Présentée de manière restructurée, il était aisé d’en admirer tous les ingrédients. J’étais ravie de voir des meringues à l’italienne plutôt qu’à la française, car je n’ai jamais trop apprécié la texture crayeuse. Le petit pot figues, amandes avait l’air fort bon, mais … il m’est passé sous le nez. Il a été apprécié jusqu’à sa dernière miette, ce qui m’a un peu frustré je dois dire. Enfin, la crème brûlée au caramel salé était très bonne également et avait une belle tenue en bouche. J’ai été un peu surprise de ne pas y voir de grains de vanille, mais je l’ai quand même terminée de bon cœur.


Pour accompagner toutes ces victuailles, Philippe Fréjat nous a proposé trois alcools radicalement différents. Avec les entrées, nous avons pu découvrir un étrange pétillant dit Perles de Gironde de Dominique Léandre-Chevalier . Très léger et fruité, il faut le boire très frais pour en apprécier toutes les saveurs, d’autant qu’il s’agit de bulles naturelles, donc très volatiles. 
Ensuite, nous sommes passés au vin blanc avec un Côtes du Rhône Combe des Avaux Château Simian de 2015. Facile à boire, vraiment léger et sans longueur en bouche. Le genre de vin qui peut tout accompagner et se boit très facilement, mais il ne m’a pas laissé un souvenir immémorable. Pour terminer, un bourgogne rouge à base de pinot noir vraiment excellent bien que léger nous a été servi. Ayant une tendresse toute particulière pour les bourgognes, je suis totalement marri de ne pas retrouver son nom. Peut-être s’agit-il du Juliénas Cuvée Tradition du Domaine du Bois de Chat daté de 2015. 

Ainsi, Les Saisons propose toute une variété de plats copieux et très bien cuisinés, et d’un bon rapport qualité/prix que les amateurs de cuisine française apprécieront tout particulièrement pour une sortie en famille ou entre amis qui veulent partager un moment convivial autour d’un bon repas.

Photographies prises par mes soins

Les saisons : La variété de la cuisine française
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