Les Musées et institutions culturelles proposent une fois de plus plein de belles expositions et ont une riche actualité qui font notre bonheur. 

REGARDS SUR LA VIE QUOTIDIENNE 4 mars - 28 juin 2020 au Musée National du Moyen Âge Cluny

Comment vivaient les femmes et les hommes au Moyen Âge ? À travers une sélection d’œuvres provenant des collections du musée de Cluny – musée national du Moyen Âge, venez découvrir, du 4 mars au 28 juin 2020, les «Regards sur la vie quotidienne» que les conservateurs portent sur ces pièces de la vie de tous les jours. Ces objets sont exposés en regard de la présentation «Trésors» qui met à l’honneur des œuvres de grand prestige et de subtil raffinement.

Du Moyen Âge à nos jours, les besoins quotidiens n’ont guère changé ! Manger, se loger, prendre soin de son corps, telles sont les préoccupations quotidiennes, mais aussi nourrir son esprit et sa spiritualité, mesurer le temps, les distances ou les quantités… À rebours des idées reçues sur un Moyen Âge sale et inculte, cette présentation montre toute l’attention portée à la toilette comme à la parure ; ou à l’apprentissage, sous la forme de jeux d’imitation ou d’ouvrages savants.

Pour autant, le visiteur pourra se laisser surprendre à chercher en vain certains des objets de son propre quotidien. Pas de fourchettes avant le 16e  siècle, non plus que de tables pour les repas.
Ils nous parlent aussi d’une société médiévale en mouvement : pas d’armoires de rangement mais des coffres plus mobiles qui répondent à l’itinérance de la vie de cour. Monde d’échanges, le Moyen Âge développe également des instruments de mesure du temps ou des monnaies. Ces outils évoquent une société fragmentée où unités de poids, de distance et de compte varient, parfois d’une ville à l’autre.

Témoins d’une nouvelle sensibilité religieuse qui allie vie active et contemplation, les petits objets de dévotion privée qui se développent à la fin du Moyen Âge sont l’occasion de montrer un rapport au divin plus intime, qui laisse déjà entrevoir les mutations de la Renaissance.
Là où «Trésors », autre présentation temporaire des collections du musée de Cluny, s’attache aux pièces les plus précieuses de la vie de cour ou de l’Église, «Regards sur la vie quotidienne » donne à voir des objets de tous les jours. Les cuillers en étain ou les gobelets qui passaient de main en main au cours du repas constituent des témoignages de la vie quotidienne dont la préciosité varie en fonction de la catégorie sociale à laquelle ils étaient destinés. La vaisselle hispano-mauresque, dont l’apparence imite les précieuses pièces d’orfèvrerie, est placée, en évidence, sur des dressoirs qui témoignent du rang du foyer.

La présentation «Regards sur la vie quotidienne » rassemble près de 200 objets du musée de Cluny, qui pour certains sortent exceptionnellement des réserves. Elle propose un nouvel éclairage sur ces collections, avant la fermeture totale pour travaux du musée le lundi 29 juin 2020 et jusqu’en mai 2021.

DERNIERS JOURS  | EXPOSITION YVES SAINT LAURENT : Les coulisses de la haute couture à Lyon
L’exposition de renaissance du musée des Tissus de Lyon

 Jusqu'au 8 mars 2020, le musée des Tissus de Lyon célèbre l’un des plus grands créateurs du 20e siècle : Yves Saint Laurent.
Cette exposition unique, symbole de la renaissance du musée des Tissus à l’initiative de la Région et des industriels du textile, est organisée en collaboration avec le Musée Yves Saint Laurent Paris.
Elle met en lumière les liens privilégiés entretenus par le couturier durant quarante ans de collaboration avec les soyeux lyonnais, fabricants et fournisseurs des tissus et étoffes de la région.

Avec cet événement, le musée des Tissus de Lyon renoue avec une politique d’expositions ambitieuses dans la grande tradition de présentation des créateurs de renom de la haute couture : Mariano Fortuny (1980), Cristóbal Balenciaga (1985), Jeanne Paquin (1989), Madeleine Vionnet (1994), Olivier Lapidus (1997), Léonard (2006) et Franck Sorbier (2009).
Le chuchotement des mousselines, le chatoiement des façonnés, la douceur des velours se dévoilent dans cette exposition inédite, qui illustre plus de quarante ans d’étroite et fidèle collaboration au service de la création.

Jalonnant toute la période de travail d’Yves Saint Laurent, de 1962 à 2002, Yves Saint Laurent, Les coulisses de la haute couture à Lyon propose des pièces peu connues du couturier, certaines présentées pour la toute première fois.

Yves Saint Laurent (1936-2008). Robe de mariée dite « Shakespeare ». Collection haute couture automne-hiver 1980. © François-Marie Banier

Silhouettes mannequinées et accessoirisées, échantillons de textiles, croquis originaux, photographies et documents d’archives inédits mais aussi interviews filmées de collaborateurs d’Yves Saint Laurent et des fabricants de tissus…

À travers des supports nombreux et variés, l’exposition explore de manière originale le processus créatif du couturier.
Plus qu’un hommage à Yves Saint Laurent comme aux créateurs de l’ombre, l’exposition est aussi un hymne à la matière, à la technique et au savoir-faire séculaire de tout un territoire.

Commissariat
Esclarmonde MONTEIL

directrice du musée des Tissus de Lyon, conservateur en chef du patrimoine
Aurélie SAMUEL

directrice des collections du Musée Yves Saint Laurent Paris, conservateur du patrimoine
Scénographie
Agence NC, Nathalie CRINIÈRE

PIERRES PRÉCIEUSES Une exposition en partenariat avec le joaillier Van Cleef & Arpels du 3 avril 2020 au 3 janvier 2021 à la GRANDE GALERIE DE L'ÉVOLUTION

L’exposition Pierres Précieuses propose au public un parcours immersif, où quelque 500 minéraux, gemmes et objets d’art des collections du Muséum national d'Histoire naturelle et plus de 200 créations joaillières de la Maison Van Cleef & Arpels sont mis en regard. Ce dialogue continu et le lien entre minéral, gemme et bijou structurent le riche contenu de l’exposition, permettant aux visiteurs de plonger dans l’histoire de la Terre, les processus de formation des minéraux et les dernières avancées scientifiques, mais aussi de s’émerveiller devant les plus belles créations minérales issues de la nature et de la main de l’Homme.

Clip Oiseau bleu, 1963. Platine, or jaune, saphirs, turquoises, corail, diamants. Collection Van Cleef & Arpels. Patrick Gries © Van Cleef & Arpels SA

Extraites de minéraux formés dans les profondeurs de la Terre, convoitées et recherchées depuis des millénaires, les gemmes – pierres précieuses travaillées par l’Homme – sont considérées comme des instruments de pouvoir et des objets de séduction mais aussi, depuis le XVIIIe siècle, comme des objets scientifiques.

Collerette Cravate, 1954 Platine, saphirs, diamants - Collection Van Cleef & Arpels Patrick Gries © Van Cleef & Arpels SA

Pierres Précieuses brosse en premier lieu une histoire de la Terre et des savoir-faire, explorant la formation originelle des minéraux et leur emploi par l’Homme dont le geste habile se perfectionne au fil du temps.

Clip Oiseau et pendentif Walska, 1971-1972. Or jaune, émeraudes, saphir, diamants jaunes et blancs et un diamant jaune taille briolette de 96,62 carats Collection Van Cleef & Arpels Patrick Gries © Van Cleef & Arpels SA

L'exposition s'intéresse ensuite aux phénomènes naturels que subissent pierres, roches et cristaux dans les profondeurs de la Terre, avant que la main de l’Homme ne les métamorphose en joyaux. Leur transformation est mise en lumière grâce à une quarantaine de vitrines-écrins, présentant chaque espèce -diamants, topazes, saphirs, aigues-marines…- sous trois aspects : minéraux bruts, gemmes façonnées et bijoux de haute joaillerie. .

Arbre aux tourmalines © MNHN / F. Farges

Enfin, Pierres Précieuses rappelle l’importance historique, scientifique et artistique que tient Paris, lieu de savoirs, dans l’avancée et la diffusion des connaissances en minéralogie dont se sont emparés esthètes et artistes jusqu’à nos jours.

Le musée de la Libération présente sa première exposition temporaire : 1940 : LES PARISIENS DANS L'EXODE Du 27 février au 30 août 2020

Fuite, mai-juin 1940 (c) LAPI, Roget Viollet

Inauguré le 25 août 2019 à l’occasion du 75e anniversaire de la Libération de Paris, le musée de la Libération de Paris – musée du général Leclerc – musée Jean Moulin retrace, dans sa première exposition temporaire, l’épisode tragique de l’exode vécu par les Parisiens en juin 1940. Alors qu’en 2020 aura lieu la commémoration de cette année charnière dans l’histoire de la France, des archives, photographies, films, dessins et témoignages réunis pour la première fois dans une exposition, éclairent ce traumatisme collectif.

Juin 1940 : il y a 80 ans, Belges, Luxembourgeois et Français partent sur les routes, fuyant l’avancée des troupes allemandes.

Deux millions d’hommes, de femmes et d’enfants quittent Paris en quelques jours... Ils rejoignent les six millions de personnes déjà prises dans la tourmente. Ce mouvement de masse vers le sud ou l’ouest de la France prend de telles proportions que la référence à la Bible s’impose rapidement pour le nommer : l’exode.

Au fil du parcours les principales origines de ce mouvement de panique inédit sont expliquées. Les imaginaires des Parisiens, comme ceux de tous les Français, ont été nourris par les descriptions des violences à l’encontre des civils lors des précédentes guerres. Par ailleurs, les pouvoirs publics ont préparé une guerre défensive, sans prendre en compte l’éventualité d’une invasion ennemie sur le territoire français jusqu’à la capitale.

COMMISSAIRES :

Hanna Diamond, historienne, professeur à l'université de Cardiff, auteur de l'ouvrage : « Fleeing Hitler » ; Sylvie Zaidman, historienne, conservatrice en chef, directrice du musée de la Libération de Paris – musée du général Leclerc – musée Jean Moulin.

L’accent est mis sur une expérience collective faite de millions d’histoires individuelles, mêlant les Parisiens aux autres Français, aux Belges ou aux Luxembourgeois. 

PHOTOGRAPHIES ET FILMS D'ARCHIVES MECONNUS

En s'appuyant sur des films d'époque, des témoignages, des dessins - d'enfants notamment - et des archives, les commissaires ont choisi de plonger le visiteur dans cette période singulière de l'histoire. Il découvre peu à peu le sentiment d'urgence qui saisit les Parisiens et leur départ en catastrophe pour se retrouver dans la masse de réfugiés qui encombrent les routes. « 1940 : les Parisiens dans l'exode » permet de suivre les itinéraires de quatre familles partant de Paris, plongées au milieu de la masse de tous ceux qui s'en vont de façon parfois désordonnée et irrationnelle.

EXPOSITION COURANTS VERTS CRÉER POUR L'ENVIRONNEMENT DU 18 MARS AU 19 JUILLET 2020 à la Fondation EDF

Du 17 mars au 19 juillet la Fondation groupe EDF présente Courants verts, Créer pour l’environnement. Pour la première fois en France, une exposition d’envergure qui réunit des artistes internationaux engagés dans le combat écologique.

Joseph Beuys, Barbara et Michael Leisgen, Lucy et Jorge Orta, Sarah Trouche, Nicole Dextras, Jéremy Gobé, Nathan Grimes... tous sont résolument engagés à travers leurs installations, photographies, vidéos ou dessins à affronter les défis que pose l’Anthropocène : ce moment où les activités humaines perturbent en profondeur
les processus naturels imposent à l’humanité de nouveaux comportements, un rapport à l’environnement, une culture et des mentalités à refondre.

Sans pessimisme, Courants verts, Créer pour l’environnement souligne avec les œuvres présentées le processus d’adaptation que traverse aujourd’hui l’humanité. L’exposition rappelle que l’art joue son rôle dans cette mutation essentielle caractéristique de l’actuelle transition climatique en agissant sur les imaginaires et en proposant de nouveaux récits.
Avertir, Agir et Rêver sont les trois axes qui composent le parcours de l’exposition sous le regard de son commissaire, Paul Ardenne, historien de l’art et auteur de l’ouvrage Un Art écologique. Création plasticienne et anthropocène (Le Bord de l’Eau, 2018 ; sec. Édition augmentée, 2019).  Déployée sur les 400 m² de l’espace Fondation groupe EDF, l’exposition est accompagnée d’un large volet pédagogique invitant les visiteurs à poursuivre la réflexion engagée à travers des masterclasses, des conférences et des ateliers.

LE CABARET DU NÉANT FRAC ÎLE-DE-FRANCE, LE CHÂTEAU / PARC CULTUREL DE RENTILLY - MICHEL CHARTIER DU 8 MARS AU 5 JUILLET 2020

En référence au célèbre cabaret à thèmes installé à la fin du XIXe siècle à Montmartre et qui déployait son ambiance parodique et funèbre en se jouant avec une ironie sulfureuse de situations macabres, le Frac Île-de-France et la Communauté d’Agglomération de Marne et Gondoire présentent, du 8 mars au 5 juillet 2020 au Château de Rentilly, Le Cabaret du Néant, une exposition conçue par la nouvelle filière « Métiers de l’exposition » des Beaux-Arts de Paris, qui associe des artistes contemporains aux chefs-d’œuvre de la collection des Beaux-Arts de Paris.

Avec des œuvres de : Jean-Michel Alberola, Ismaïl Bahri, Evgen Bavcar, Hicham Berrada, Christian Boltanski, Xavier Boussiron, Flora Bouteille, Pierre Louis Deseine, Jean Baptiste Désoria, Marcel Duchamp, Albrecht Dürer, Nina Galdino, Matthias Garcia, Jacques-Fabien Gautier d'Agoty, Théodore Géricault, Francisco de Goya, Graham Gussin, Lucien Hervé, Hans Holbein le Jeune, Pierre Huyghe, Claire Isorni, Ann-Veronica Janssens, Christian Lhopital, Marc Lochner, Antoine Marquis, Bernhard Martin, Romain Moncet, Damien Moulierac, Alicia Paz, Benoît Pype, Valentin Ranger, Hugues Reip, Bettina Samson, Pierre-Alexandre Savriacouty, Alain Séchas, Valérie Sonnier, Victor Yudaev, Tereza Zelenkova…

Exposition conçue à l’invitation de Xavier Franceschi sur une idée de Jean de Loisy, développée et réalisée par Simona Dvorakova, César Kaci (commissaires résidents aux Beaux-Arts de Paris), Sarah Konté, Yannis Ouaked, Violette Wood, Kenza Zizi (étudiants de la filière « Métiers de l’exposition »)*, sous la direction de Jean de Loisy et de Thierry Leviez, en collaboration avec les équipes du Frac Île-de-France et du Parc culturel de Rentilly - Michel Chartier.

 

* La filière « Métiers de l’exposition » est une nouvelle filière professionnalisante, proposée aux étudiants de 3e année des Beaux-Arts de Paris, conçue en partenariat avec le Palais de Tokyo.

Exposition du 8 mars au 5 juillet 2020

Mercredi et samedi de 14h à 18h

Dimanche de 12h à 18h

Entrée libre

 

frac île-de-france, le château Parc culturel de Rentilly - Michel Chartier

Domaine de Rentilly

1, rue de l’Étang

77600 Bussy-Saint-Martin

Tél. : 01 60 35 46 72

www.fraciledefrance.com

www.parcculturelrentilly.fr

LA FAÇADE DE LA NOUVELLE MAISON DE LA TUNISIE : LE PAVILLON HABIB BOURGUIBA

Pavillon Habib Bourguiba, 45 Boulevard Jourdan, 75014 Paris©Galerie Itinerrance

La Galerie Itinerrance est très fière de vous dévoiler le Pavillon Habib Bourguiba dans le 14e arrondissement de Paris. Un projet qui va bien au-delà d’une fresque monumentale. Il s’agit ici d’une oeuvre architecturale complète, allant de la conception à la construction d’un bâtiment.
Début 2018, le projet de la Fondation de la Maison de la Tunisie baptisé Pavillon Habib Bourguiba, a vu le jour sous l’impulsion de son directeur Imed Frikha dans le cadre de l’extension de la capacité d’accueil des étudiants et des chercheurs tunisiens de la Cité internationale universitaire de Paris.

Pavillon Habib Bourguiba, 45 Boulevard Jourdan, 75014 Paris©Galerie Itinerrance

La Galerie Itinerrance, agissant comme direction artistique, a eu le plaisir de participer à la création de ce projet ambitieux, accompagnée du groupement d’architectes tunisio-français composé d’Exploration Architecture et Lamine Ben Hibet et des bureaux d’études OTE, Otelio, BEGC, avec lesquels elle a remporté le concours de maîtrise d’œuvre du pavillon, ainsi que les entreprises Eiffage Construction et Viry Fayat Group.

Pavillon Habib Bourguiba, 45 Boulevard Jourdan, 75014 Paris©Galerie Itinerrance

L’année 2020 marque ainsi l’achèvement de cette nouvelle résidence étudiante de 6 300m3, qui regroupe 200 chambres et un auditorium de 250 places ouvert au public. Il s’agissait d’un projet de modernisation et de contemporanéité voué à renforcer la coopération universitaire franco-tunisienne, un projet qui vient marquer non pas un tournant, mais bel et bien une nouvelle étape,  dans le questionnement de l’intégration de l’art dans l’espace public.

Pavillon Habib Bourguiba, 45 Boulevard Jourdan, 75014 Paris©Galerie Itinerrance

La Galerie Itinerrance a confié à l’artiste calligraphe tunisien Shoof la réalisation d’un lettrage représentant non pas un texte mais l’essence même de l’écriture arabe. L’étude et la conception de la façade sont à attribuer, quant à elles, au designer Wissem Soussi qui a conçu la double peau en aluminium qui enveloppe l’intégralité du bâtiment.

Le but de cette démarche, avant tout créative et artistique, était de retranscrire l’image d’une Tunisie moderne imprégnée de son identité.

Pavillon Habib Bourguiba, 45 Boulevard Jourdan, 75014 Paris©Galerie Itinerrance

Surplombant le périphérique, ce sont près d’1,2 million d’automobilistes qui pourront quotidiennement contempler cet ouvrage d’exception. 

Nous vous invitons très chaleureusement, dès l’apparition des beaux jours, à vous rendre au 45 Boulevard Jourdan à Paris pour admirer cette œuvre d’art architecturale.

Pavillon Habib Bourguiba, 45 Boulevard Jourdan, 75014 Paris©Galerie Itinerrance

https://itinerrance.fr/la-facade-de-la-nouvelle-maison-de-la-tunisie-le-pavillon-habib-bourguiba/

Fondation des Artistes - Le 1er Prix Michel Nessim Boukris décerné à Daniel Horowitz

Daniel Horowitz The Awareness of Sin, 2019 Peinture à l’huile et tirage photographique cousus sur toile 89 x 130 cm Courtesy de l’artiste

La Fondation des Artistes est née de générosités et constitue, elle-même à travers ses missions, un outil de philanthropie pour les artistes. Sans la Baronne de Rothschild, les sœurs Madeleine et Jeanne Smith, Pierre Guastalla, Andrée Joubert et son époux, Jeanne Berthomme Saint-André, David David-Weill, André Dignimont et bien d’autres... la Fondation n’existerait pas.

Tous ont décidé de soutenir financièrement la Fondation car ils ont été sensibles à son projet social et culturel comme aux actions au service des créateurs, depuis leur sortie d’école d’art jusqu’à la fin de leur carrière, en passant par le soutien à la production d’une œuvre nouvelle, la diffusion dans un centre d’art, les résidences à l’étranger ou encore l’attribution d’un atelier ; autant d’étapes bien souvent déterminantes dans la carrière d’un artiste.

C’est grâce à un article paru dans un quotidien national que le Dr Sauveur Boukris découvre l’existence et les missions d’intérêt général de la Fondation des Artistes, qui le conduisent au don du capital qui appartenait à son frère Michel Boukris, disparu prématurément il y a 15 ans. L’engagement de ce frère en faveur des arts trouve ainsi un écho et un prolongement dans les actions que mène aujourd’hui la Fondation.

En mémoire de ce frère et pour incarner ce don substantiel réalisé au bénéfice de la Fondation des Artistes, il a été décidé de décerner chaque année pendant 20 ans le Prix Michel Nessim Boukris à l’un des artistes sélectionnés par la commission mécénat de la Fondation qui, depuis 2011, permet la production d’œuvres nouvelles. Elle est, de ce point de vue, le premier dispositif privé d’aide à la production en France puisque la Fondation y consacre chaque année 500 000 €, qu’est venu compléter le don du Dr Boukris.

Dans ce cadre, Daniel Horowitz, d’origine américano-polonaise, né en 1978 et installé en France depuis peu d’années, a été désigné lauréat du 1er Prix Michel Nessim Boukris, parmi 25 autres dossiers d’artistes retenus lors de la dernière commission mécénat de novembre 2019. La Fondation des Artistes a décidé de soutenir la production de sa nouvelle série de toiles intitulée Souvenirs Futurs.

Le 2e Prix Michel Nessim Boukris sera décerné en 2021 à l’un des artistes retenus par les prochaines commissions mécénat de la Fondation des Artistes.

Nomination de Laurent Veyssière, nouveau directeur de l'ECPAD

L’ECPAD est heureux d’accueillir son nouveau directeur, monsieur Laurent Veyssière, qui prend ses fonctions ce jour, lundi 17 février 2020. 

Titulaire d’un DEA en histoire et d’une licence en histoire de l’art à l’université de Paris Sorbonne, Laurent Veyssière intègre l’École nationale des chartes où il obtient le diplôme d’archiviste paléographe en 1998. Il poursuit son parcours à l’École nationale du patrimoine et obtient en 1999 le diplôme de conservateur du patrimoine (spécialité Archives). 
À l’issue de sa formation, Laurent Veyssière commence sa carrière au Service historique de la Gendarmerie nationale (SHGN), puis il rejoint les Archives nationales avant d’être nommé directeur adjoint des Services d’archives de Paris en 2006. 

Parallèlement, il est nommé rapporteur de la commission d’accès aux documents administratifs spécialisé dans les questions d’accès aux archives et expert gouvernemental français au sein du Groupe de spécialistes sur l’accès aux documents publics du Conseil de l’Europe. 

Il a également enseigné dans les universités de Marne-la-Vallée, de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines et à l'Institut national du patrimoine.

En 2008, Laurent Veyssière rejoint le ministère de la Défense comme chef du bureau de la Politique des archives et des bibliothèques à la direction de la Mémoire, du Patrimoine et des Archives. En 2010, il reçoit la mission de créer la délégation des Patrimoines culturels dont il prend la responsabilité jusqu’à la fin de l’année 2015.  

En 2016, il revient au ministère de la Culture qui le met à la disposition de la Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale en tant que conseiller pour les Archives et le Patrimoine, avant d’en devenir le directeur général adjoint en 2017. 

Laurent Veyssière a été nommé chevalier de l’ordre national du Mérite (promotion publiée au Journal Officiel le 3 décembre 2019) et est décoré de la médaille de bronze de la Défense nationale, agrafe Arme blindée et Cavalerie (1991). 

L’ECPAD, agence d’images du ministère des Armées depuis 1915, dispose de collections exceptionnelles d’archives audiovisuelles  et photographiques : 13 millions de clichés et 36 000 titres de films. Ce fond, progressivement numérisé, est constamment enrichi par la production de reporters militaires, les versements des organismes de la Défense et les dons des particuliers.

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