[Annonces] Spectacles spécial féstival d'Avignon 2022
14 juil. 2022Festival OFF d'Avignon en duos : Zack et Stan / Oldelaf et Arnaud Joyet
CALIGULA 11h15 Théâtre de l'Oulle (La Factory)
Du 07 au 30 juillet (Relâches les lundis 11,18 et 25)
durée 1h30
SUPER-HÉROS 11h30 Espace Alya
Compagnie El Perro Azul (Espagne)
SUPER-HÉROS
De et mis en scène par Jorge Padin
Avec Fernando Moreno.
Marionnettes, masques: Carlos Pérez - Scénographie: Juanjo Banuelos - Musique originale: Borja Ramos - Voix off française: Ximun Fuchs
Photos : Rafa Lafuente
Nous sommes tous quelque part des Super-Héros.
Résumé :
Un jeune rêveur, vivant avec sa grand-mère, reçoit la visite d’un électricien qui coupe l’électricité pour non-paiement. L’injustice de la situation et la lutte dans laquelle il se lance pour récupérer la lumière est le début d’une aventure avec de nombreux rebondissements.
Entre réalité et fiction, SUPER HEROS nous interroge : Qui est qui ? l’adolescent, l’intrus, la danseuse du cabaret, la grand-mère, l’électricien. Super-héros nous fait nous regarder dans un miroir.
Il nous explique « qu’il suffit de savoir faire des choix pour être soi-même »
Après GLOBE STORY, présenté à Avignon en 2019, c'est un bonheur d'accompagner à nouveau la compagnie El Perro Azul de la ville de Logroño (Région de La Rioja - Espagne) avec le spectacle magnétique SUPER-HÉROS pour la première fois en France.
SUPER HEROS a remporté :
Le Prix du Meilleur acteur pour Fernando Moreno : au Naj Naj Naj de Zagreb (Croatie) et au Noctivagos Chopesa (Tolède – Espagne)
Meilleure création de personnages au festival FETEN (Gijon – Espagne)
LA MISE EN SCENE
La mise en scène, clairement inspirée du monde de la bande dessinée, se met au service d’une histoire fantastique racontée à l’aide de masques et de marionnettes. L’espace scénique montre la chambre d’un jeune où tout se transforme dans un univers onirique, grâce au jeu précis de l’acteur et de la musique originale qui nous plongent dans un univers cinématographique. L’éclairage aux couleurs chaudes découpe les scènes comme des planches de bandes dessinées, et trace la silhouette des personnages. Dans ce spectacle tout se voit et se devine ; on passe de l’illusion à la réalité, provoquant chez le spectateur la sensation magique de passer de l’autre côté du miroir.
Du 07 au 28 juillet (relâches les mardis 12,19 et 26)
Durée 0h55
Compagnie Géraldine Lonfat et Acacia Théâtre
NOCES DE JOIE
De Géraldine Lonfat
Mise en scène : Géraldine Lonfat et Jean-Camille Sormain
Chorégraphies de Géraldine Lonfat
Texte de Stéphane Albelda
Musique de Terre brûlante
Photos : Jim Planche et Maxime Lonfat
Avec Géraldine Lonfat, Florence Alayrac, Sara Dotta, Daphné Rhéa Pellissier, Sofia Efraimsson, Eric Tinot et David Faggionato
Après Vive la vie, J'ai hâte d'aimer, L’oubli des anges ou Teruel
Résumé :
NOCES DE JOIE est un hymne où danse, musique et paroles se confondent pour célébrer la renaissance de notre possible Liberté. Une rencontre au plus profond de soi, un mariage, une métamorphose vers l’unique de qui on est. Le plaisir d’être pleinement seul face à la mort et ensemble face à la Vie.
NOCES DE JOIE parle des utopies brisées qui laissent place à la joie première de vivre
Danser pour se sentir vivante !
Ma relation avec la danse est une longue histoire …
Il y a eu des étapes importantes, des passages, des transcendances, des crises existentielles etc… Un vrai et magnifique chemin s’est offert à moi quand j’ai décidé de me battre pour la danse, pour me trouver à travers elle, pour donner le meilleur de moi-même au monde, par elle. Un chemin si multiple qu’il est difficile de l’exprimer. Un chemin qui touche autant le corps, l’esprit et l’âme.
Accepter chaque jour de sa vie, pendant plus de 30 ans, de se mettre à la barre, devant un miroir, n’est pas simple. Partir de zéro et construire son propre langage chorégraphique n’est pas rien. ça bouleverse, ça renverse, ça scinde. Puis ça réunifie. Corps et esprit. Unité, harmonie, passion, dévoilement, recherche et quête, voici quelques mots clé qui m’accompagnement au quotidien. Et puis, un jour, le cancer du sein. Comme un couperet, une punition, de quoi ? Une désillusion.
La chance que j’ai eue dans ce tournant de la Vie, a été qu’on m’a annoncé cette maladie grave, dévastatrice et agressive, la veille de l’Avant-Première de ma nouvelle création : Noce de joie. Ce spectacle et son thème, comme une prémonition. Le lendemain de l’annonce de la mort qui me dévore, j’accouche d’un nouveau spectacle, et là, j’ai la réponse. Au moment de poser le pied sur scène, toutes mes peurs s’envolent, je me sens libre, légère, plus vivante que jamais ! Quel cadeau ! Danser pour se sentir vivante !
Je suis persuadée aujourd’hui que cet instant magique m’a sauvée et donné les armes pour traverser mon cancer, devenu ami et révélateur des brisures de mon âme, que j’essaie de réparer aujourd’hui. En continuant à danser.
Géraldine Lonfat (chorégraphe et danseuse)
Du 07 au 29 juillet Relâches les lundis 11,18 et 25
Durée : 1h10
Compagnie Le Passe-Muraille
DU SILENCE A L'EXPLOSION
De et mis en scène par Céline Brunelle
Textes des slams : Ahmed Elalfy et José Manzambi
Avec : Nathalie Dahan, Madeline Fortuneau, Guillaume Paulette, Ahmed Elalfy et José Manzambi.
Création lumière et vidéo : David Bru
Création sonore et musicale : Glaze Furtivo
Chorégraphie : Delphine Galant
Création graphique et film d'animation : Nicolas Bianco
Photos : Corinne Marianne Pontoir
Le texte est publié par les Editions Les Âmes Libres.
le spectacle fait partie de la sélection « Hauts-de-France en Avignon » et il bénéficie à ce titre d’un soutien de la Région Hauts-de-France
Un spectacle multiculturel et multimédia
Résumé:
Emportés par un tourbillon de situations kafkaïennes afin de réussir à être en règle sur le territoire français, une multitude de personnages nous font vivre des parcours interminables où l’humour surgit parfois au milieu de ces méandres ubuesques.
Mêlant à la fois théâtre, musique, danse, vidéo et films d'animation, le spectacle révèle comment français et exilés combattent ensemble au quotidien. Les mots se distillent au fil d’un crescendo inexorable utilisant aussi le rap. La parole se déverse et se réinvente perpétuellement : du silence au bruit, du bruit au cri, du cri à l’explosion.
La Génèse du spectacle
Parce qu’il faut témoigner. Encore et encore. Du silence à l’explosion vient après Mon Livre de la Jungle (My Calais Story). Une suite sans en être une.
Céline Brunelle poursuit son travail de témoignage. Engagée depuis 2014 dans l’accompagnement bénévole des exilés sur le territoire français, elle nous raconte les combats quotidiens ; ceux qui unissent citoyens français et exilés venus du monde entier.
LE TEXTE DES INSTANTS DE VIE
Après avoir abordé les chemins qui mènent à nous et nos frontières sur lesquelles on se fracasse, Céline Brunelle nous parle maintenant de l’accueil sur le sol français. Elle livre un texte construit comme une mosaïque, à partir de son propre vécu et de celui de ses proches. Une multitude de personnages, une multitude de situations traversées. Les dialogues et monologues se croisent, dépeignant de manière incisive les conditions d’accueil sur le territoire. Ces scènes attrapent un moment, comme une photo volée. On sort des situations aussi rapidement qu’on y entre. Juste le temps de palper l’épuisement, la colère ou l’ennui. Superposant les descriptions et échanges factuels aux ressentis intériorisés des protagonistes, la dramaturgie met en lumière la permanente tension générée par les décisions lentes, brutales, injustes. Et l’humour surgit parfois au milieu de ces situations ubuesques.
Le spectacle est en trois actes :
Du silence au bruit / du bruit au cri / du cri à l’explosion.
Les mots se libèrent au fil d’une heure de spectacle "sous haute tension". La parole se distille au fil des trois actes dans un crescendo inexorable. Pour accéder à une parole qui se déverse et se réinvente perpétuellement, le rap s’est imposé comme une évidence.
Le spectacle a reçu le soutien de la DRAC Hauts-de-France, du Conseil Régional des Hauts-de- France, du Conseil Départemental de la Somme, de la Direction de la Cohésion Sociale, de AF&C Avignon Off.
Du 07 au 30 juillet Relâches les lundis 11,18 et 25
Durée : 1h15
Aliochka Production et le théâtre Episcène Avignon
L'AQUOIBONISTE
Texte et mise en scène de Jean-Benoît Patricot, librement inspiré de La Mort d’Olivier Bécaille d'Emile Zola.
Avec Bertrand Skol et les voix de Salomé Villiers, Tessa Volkine et Olivier Pajot.
Création musicale : Olivier Mellano.
Photos : Cédric Vasnier
Mourir peut être un cauchemar mais aussi la plus belle preuve d'amour
Résumé :
Être déclaré mort, quelques heures, qu’est-ce que cela changerait dans votre vie ? Comment revient-on d’entre les morts ? Comment oser se présenter à nouveau devant ceux ou celles qui vous aimaient ?
Mourir est une chose... retourner à la vie en est une autre...
Cette étrange expérience, Olivier Bécaille va la vivre... et découvrir toutes les étapes qui permettront la disparition de ses peurs, son retour à la lumière puis à la joie. Mourir peut être un cauchemar mais aussi la plus belle preuve d’amour.
Génèse de la pièce
Un jour de 2018, Bertrand Skol, comédien, lit une nouvelle et fait part de son plaisir de lecture dans un post Facebook en précisant : « Cela ferait une belle pièce de théâtre ».
Jean-Benoît Patricot, toujours à l’affût de projet d’écriture, demande aussitôt de quelle nouvelle il s’agit. Bertrand Skol lui répond : «La mort d’Olivier Bécaille» d’Emile Zola.
Cette nouvelle traite de l’une de nos plus grandes peurs : être enterré vivant. Le personnage principal, Olivier Bécaille, se réveille et entend sa jeune épouse vaquer autour de lui… Soudain elle s’approche et le déclare mort. Puis viennent une voisine et un médecin qui font de même. Bécaille va être enterré mais il continue à percevoir les voix et l’agitation qui l’entoure.
Son corps est peut-être mort, mais sa tête, elle, est bien vivante. Chez Zola, cette « mort » offre à la femme d’Olivier Bécaille, l’opportunité de rencontrer un homme qui lui permet de s’élever dans l’échelle sociale mais à la lecture de cette nouvelle Jean-Benoît Patricot a une toute autre idée. « La chose étrange et merveilleuse qui m’est arrivée lorsque j’ai lu cette nouvelle, c’est que j’ai physiquement ressenti de manière très forte, une autre histoire. Toute autre.
J’en parle à Bertrand qui a eu le même ressenti et je décide de m’inspirer très librement de la nouvelle pour raconter une expérience que Bertrand et moi avons en commun : se retrouver veuf encore jeune…
C’est donc cet état si particulier que j’ai voulu retranscrire dans ce texte, tout le cheminement vers un autre possible malgré la perte. » Retrouver la force et la lumière qui ont déserté sa vie, c’est ce que va entreprendre l’Olivier de L’Aquoiboniste.
La pièce se découpe donc en deux parties : la découverte de sa mort et le chemin pour admettre l’impensable, continuer à vivre. Comment quitter la posture de l’Aquoiboniste, celui qui répond toujours « à quoi bon » quand il est si difficile de rompre avec le détachement que vous a procuré la mort ?
Courant 2019, Bertrand Skol transmet le texte à Jeannine Horrion, la directrice du Théâtre Épiscène d’Avignon. Lorsqu’elle le reçoit, un dimanche matin, elle l’ouvre «juste pour un coup d’œil». Ce «coup d’oeil » se transforme en coup de foudre et depuis elle nous soutient contre vent et virus.
Nous sommes prêts et heureux de vous raconter cette histoire fascinante, témoignage de notre force de vie. Bertrand Skol s’est lancé dans un travail de longue haleine pour s’emparer d’un texte qui lui permet de montrer les multiples facettes de son talent.
Il est porté, soutenu, par la magnifique partition musicale originale d’Olivier Mellano présente sur la presque totalité du spectacle.
Ce n’est donc pas vraiment un seul en scène puisque le dialogue texte-musique est permanent… le tout baigné par les lumières vibrantes de Johanna Legrand et la mise en scène de l’auteur. »
Merci à Salomé Villiers, Tessa Volkine et Olivier Pajot de nous avoir confié leur voix.
Jean-Benoit Patricot (auteur et metteur en scène)
Du 07 au 30 juillet Relâches les mardis 12,19 et 26
Durée : 1h15
Pic’Art Théâtre
UNIVERGATE
Texte de Louise Caron
Mise en scène Renaud Benoit
Avec Serge Dupuy et Renaud Benoît
Lumière: Fred Bremond, Emmanuel Wetischek
Création sonore: Fred Parker
Photos: Marie Kalifa
Viré, il est prêt à tout pour rebondir.
Résumé:
Les errances d’un type sans scrupules, dont la vie bascule dans une chute vertigineuse.
Etienne Ferrari se livre à Jack devenu “accidentellement” son confesseur d’un soir. Personne ne l’a jamais écouté de cette manière. Il parle sans s’arrêter, livre son passé avec tendresse, humour et rage.
UNIVERGATE est une pièce sans concession décalée, drôle et féroce. Une œuvre toute aussi délirante que pertinente, qui résonnera pour beaucoup comme un écho sur la situation de notre Monde.
Note d’intention :
Le titre original : « Une lune de sang dans un ciel de cendre » évoque l’espace, la nature, les éléments, qui tendent vers une ligne horizontale.
Le titre « Univergate » est quant à lui, une ligne verticale qui évoque le pouvoir, la société, l’univers ou une porte qui s’ouvre vers la folie pour se refermer sur Etienne Ferrari.
Est-il mégalomane, détraqué, fou à lier ? N’est-il qu’un homme qui perd pied dans un monde déraisonnable et désordonné ?
Questions auxquelles la pièce ne répond pas. Le spectateur doit rester sur l’émotion et non sur un jugement ou une quelconque vérité. Est-il vraiment dans une forêt, face au corps de Jack ? Ou cloîtré dans un hôpital qui exacerbe son obsession pour un Jack imaginaire fruit de ses désirs et de ses conflits intérieurs ?
Qu’il soit dans la nature ou entouré de mur, il trouve sa vérité en se confiant à Jack, devenu accidentellement son confesseur d’un soir : Regarde les étoiles, jack, l’infini de l’infini… ».
Personne ne l’a jamais écouté de cette manière. Etienne Ferrari osera être lui-même, simple, vrai, drôle et pathétique. Il n’a plus à composer. Il n’a plus à se justifier ou à tricher. Il nous livre sa vraie nature. Il nous parle de ses premières angoisses de son pavillon de banlieue, des tours d’aciers à conquérir, de ses mensonges à répétitions, de cette femme ogresse, qui va se démultiplier en visages, en corps et en sexes.
Toute sa vie, il a couru après cette réussite dictée par son éducation et glorifiée par une société envieuse. Tel Icare, il se brûle les ailes, tel Sisyphe, il traine son passé comme un boulet, jusqu’à l’affrontement avec « un petit Zeus malfaisant ». La dimension onirique marquera le monde de l’ascension, de la réussite, de la chute… Celle du lyrisme, le marasme, la reconversion… Et enfin cette du réalisme, la vérité ultime, l’irréparable.
Renaud Benoit Metteur en scène
Sélection suisse en Avignon
Théâtre, danse, performance : la Sélection suisse en Avignon a de nombreuses ramifications, tout comme la famille des Nibelungen, dont Laura Gambarini retrace dès ce matin la sanglante épopée, en allemand et avec la complicité de quelques objets. Mais aujourd'hui, ce sont les chorégraphes qui sont particulièrement à l'honneur. Offrez-vous quelques minutes de bonheur avec les performeur·euse·s de La PP et une petite heure de grâce et de facétie avec Ruths Childs. En un mot, entrez dans la danse.
Laurence Perez (directrice)
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
|
||||||||
|
||||||||
|
||||||||
|
||||||||
|
||||||||
|
||||||||
|
|
|||||||
|
|||||||
|
|||||||
|