Festival OFF d'Avignon en duos : Zack et Stan / Oldelaf et Arnaud Joyet

ZACK & STAN avec « LES SALES GOSSES DE LA MAGIE! »
21h du 19 au 30 juillet au Palace - Salle 1 / 1h15 / Pas de relâches 
 
Pitch :
Nos deux garnements ne prennent jamais autant de plaisir que lorsqu'ils prennent en otage toute une salle avec leurs tours bluffants et subversifs.
Plaisir coupable mais toujours partagé par le public.
Avec leur nouveau spectacle Zack & Stan "Les salles gosses de la magie" mêlent malicieusement humour et magie : du secret de la fabrication des bonbons pour enfants à leur méthode très personnelle d'acupuncture en passant par une incroyable séance de mentalisme, personne n'est à l'abri et... c'est tant mieux ! 
La magie de Zack & Stan toujours éblouissante et drôle, rime aussi avec grosse frayeur, grand suspense et... happy-end.
Un spectacle pour toute la famille où la magie ne piquera peut-être pas que vos yeux.
 
OLDELAF et ARNAUD JOYET avec « TRAQUEURS DE NAZIS»
20h30 au Théâtre des Béliers / 3 exceptionnelles : les mardis 19 et 26 juillet / 1h10 
 
Pitch : 
En 1993, Oldelaf et Arnaud Joyet, aujourd'hui vedettes reconnues du monde de l'intermittence, n'étaient encore que deux étudiants paumés en colocation.
Ils tombent un soir à la TV sur un reportage sur Serge et Beate Klarsfeld, le couple qui a débusqué et traîné devant la justice les nazis Eichmann et Barbie, au péril de leur propre vie. 
C'est le déclic.
Ils décident de reprendre le flambeau, même si ça brûle.
Cette aventure les mènera en chanson et en bonne humeur de la bibliothèque du Perreux-sur-Marne à Bogota, en passant par la forêt de Rambouillet ou un bowling, et sertira leur amitié du sceau le plus noble : être Traqueurs de Nazis.
 

CALIGULA 11h15 Théâtre de l'Oulle (La Factory)

Du 07 au 30 juillet (Relâches les lundis 11,18 et 25)

durée 1h30

Compagnie des Perspectives
CALIGULA
 
D'Albert Camus, mis en scène par Bruno Dairou et Edouard Dossetto.
Photos : John D et Philippe Hanula
Avec Pablo Eugène Chevalier, Edouard Dossetto, Céline Jorrion, Josselin Girard, Antoine Laudet et Antoine Robinet
 
Coup de coeur du Club de la presse - Avignon 2021
 
Résumé :
Intelligent , fantasque, drôle, cruel, capable de tendresse, acteur de sa propre vie, Caligula envahit l’espace scénique comme il envahit le quotidien de son peuple. Décidé à exercer sa propre liberté contre l’ordre des hommes et des dieux, niant le bien et le mal, Caligula devient un tyran sanguinaire, bourreau de lui-même, autant que des autres.
Note d'intention :
Effervescence au Palais, l’Empereur a disparu. Le public est partie prenante du drame en train de se jouer, car, à son retour, Caligula est transformé. Commence alors une mécanique logique, absurde, drôle et cruelle du verbe camusien. 
La mise en scène cherche donc à faire réagir le spectateur pour qu'il ne soit pas que le témoin passif ou attendri de la cruauté au pouvoir. Le spectateur doit sortir un peu inquiet de ce que la beauté de la langue de Camus, le lyrisme presque romantique de Caligula, la drôlerie de la pièce et le chemin complexe choisi par l'Empereur pour atteindre à sa manière une liberté finale, lui a fait emprunter lui-même. 
Cette progression dramatique est rythmée de tambours. Les protagonistes s'animent devant les spectateurs, à vue, sans jamais quitter la scène et se trouvent le plus possible dans la salle, parmi ces spectateurs devenus sénateurs de Rome. Pour cerner ce qui rend Caligula insupportable et entraîner les spectateurs dans le complot, il faut des costumes taillés dans notre quotidien, très contemporains, témoignant plus facilement des indispensables révoltes face aux dictatures. Les lumières viennent souligner ces ombres portées : elles délimitent l'espace central, accentuent la froideur du tyran et accompagnent les adresses au public lorsqu'il est impliqué. Dans cet hémicycle de sièges, à l'image d'une Assemblée nationale, un carré de lumière représente une arène de jeu. Les comédiens qui s'y affrontent, principalement rattrapés par des faces discrètes et des latéraux puissants, pour intensifier le travail sur le corps. 
La douche froide se réduit au fur et à mesure que l'on approche du meurtre de Caligula, pour l'emprisonner sur un podium, une scène sur la scène, constituée des différents cubes. Ces cubes de différentes formes semblent être une version moderne de pieds de colonnes romaines, de temples déchus. Ils sont non seulement déplaçables et modulables en différentes formes (fauteuils d'Empereur, banc, escalier. Leur couleur, blanc cassé, permet de nombreuses options lumineuses pour créer des ambiances en fonction des situations.
Autour de l'Empereur, la pénombre des spectateurs-sénateurs dans laquelle évoluent les comédiens-comploteurs a envahi le plateau. La lumière est donc construite pour prendre part autant que la scénographie à l'implication de ces spectateurs-sénateurs. Toute la mise en scène est donc dirigée dans un seul but. Garder la beauté de la langue de Camus, le lyrisme du personnage-titre, la drôlerie de la pièce mais sans jamais dévier d'un objectif : Caligula nécessite de prendre parti… Et, finalement, laisser le spectateur arbitrer.  
 
Bruno Dairou Metteur en scène
 

SUPER-HÉROS 11h30 Espace Alya

Du 07 au 28 juillet  ( relâches les mardis 12,19 et 26)
Durée 1h00


Compagnie El Perro Azul (Espagne)

SUPER-HÉROS

De et mis en scène par Jorge Padin
Avec Fernando Moreno.
Marionnettes, masques: Carlos Pérez - Scénographie: Juanjo Banuelos  - Musique originale: Borja Ramos - Voix off française: Ximun Fuchs
Photos : Rafa Lafuente

Nous sommes tous quelque part des Super-Héros.

Résumé :
Un jeune rêveur, vivant avec sa grand-mère, reçoit la visite d’un électricien qui coupe l’électricité pour non-paiement. L’injustice de la situation et la lutte dans laquelle il se lance pour récupérer la lumière est le début d’une aventure avec de nombreux rebondissements.
Entre réalité et fiction, SUPER HEROS nous interroge : Qui est qui ? l’adolescent, l’intrus, la danseuse du cabaret, la grand-mère, l’électricien. Super-héros nous fait nous regarder dans un miroir.
Il nous explique « qu’il suffit de savoir faire des choix pour être soi-même »
Après GLOBE STORY, présenté à Avignon en 2019, c'est un bonheur d'accompagner à nouveau la compagnie El Perro Azul de la ville de Logroño (Région de La Rioja - Espagne) avec le spectacle magnétique SUPER-HÉROS pour la première fois en France.

SUPER HEROS a remporté :
Le Prix du Meilleur acteur pour Fernando Moreno : au Naj Naj Naj de Zagreb (Croatie) et au Noctivagos Chopesa (Tolède – Espagne)
Meilleure création de personnages au festival FETEN (Gijon – Espagne)
 
LA MISE EN SCENE
La mise en scène, clairement inspirée du monde de la bande dessinée, se met au service d’une histoire fantastique racontée à l’aide de masques et de marionnettes. L’espace scénique montre la chambre d’un jeune où tout se transforme dans un univers onirique, grâce au jeu précis de l’acteur et de la musique originale qui nous plongent dans un univers cinématographique. L’éclairage aux couleurs chaudes découpe les scènes comme des planches de bandes dessinées, et trace la silhouette des personnages. Dans ce spectacle tout se voit et se devine ; on passe de l’illusion à la réalité, provoquant chez le spectateur la sensation magique de passer de l’autre côté du miroir.

NOCES DE JOIE 13h15Chapeau d'Ebène

Du 07 au 28 juillet  (relâches les mardis 12,19 et 26)
Durée 0h55

Compagnie Géraldine Lonfat et Acacia Théâtre

NOCES DE JOIE

De Géraldine Lonfat
Mise en scène :  Géraldine Lonfat et Jean-Camille Sormain
Chorégraphies de Géraldine Lonfat
Texte de Stéphane Albelda
Musique de Terre brûlante
Photos : Jim Planche et Maxime Lonfat
 
Avec Géraldine Lonfat, Florence Alayrac, Sara Dotta, Daphné Rhéa Pellissier, Sofia Efraimsson, Eric Tinot et David Faggionato

Après Vive la vie, J'ai hâte d'aimer, L’oubli des anges ou Teruel

Résumé :
NOCES DE JOIE est un hymne où danse, musique et paroles se confondent pour célébrer la renaissance de notre possible Liberté. Une rencontre au plus profond de soi, un mariage, une métamorphose vers l’unique de qui on est. Le plaisir d’être pleinement seul face à la mort et ensemble face à la Vie.
NOCES DE JOIE parle des utopies brisées qui laissent place à la joie première de vivre

Danser pour se sentir vivante !

Ma relation avec la danse est une longue histoire …

Il y a eu des étapes importantes, des passages, des transcendances, des crises existentielles etc… Un vrai et magnifique chemin s’est offert à moi quand j’ai décidé de me battre pour la danse, pour me trouver à travers elle, pour donner le meilleur de moi-même au monde, par elle. Un chemin si multiple qu’il est difficile de l’exprimer. Un chemin qui touche autant le corps, l’esprit et l’âme.

Accepter chaque jour de sa vie, pendant plus de 30 ans, de se mettre à la barre, devant un miroir, n’est pas simple. Partir de zéro et construire son propre langage chorégraphique n’est pas rien. ça bouleverse, ça renverse, ça scinde. Puis ça réunifie. Corps et esprit. Unité, harmonie, passion, dévoilement, recherche et quête, voici quelques mots clé qui m’accompagnement au quotidien. Et puis, un jour, le cancer du sein. Comme un couperet, une punition, de quoi ? Une désillusion.

La chance que j’ai eue dans ce tournant de la Vie, a été qu’on m’a annoncé cette maladie grave, dévastatrice et agressive, la veille de l’Avant-Première de ma nouvelle création : Noce de joie. Ce spectacle et son thème, comme une prémonition. Le lendemain de l’annonce de la mort qui me dévore, j’accouche d’un nouveau spectacle, et là, j’ai la réponse. Au moment de poser le pied sur scène, toutes mes peurs s’envolent, je me sens libre, légère, plus vivante que jamais ! Quel cadeau ! Danser pour se sentir vivante !

Je suis persuadée aujourd’hui que cet instant magique m’a sauvée et donné les armes pour traverser mon cancer, devenu ami et révélateur des brisures de mon âme, que j’essaie de réparer aujourd’hui. En continuant à danser.

Géraldine Lonfat (chorégraphe et danseuse)

DU SILENCE A L'EXPLOSION 14h50 Présence Pasteur
Du 07 au 29 juillet Relâches les lundis 11,18 et 25
Durée : 1h10

 

Compagnie Le Passe-Muraille

DU SILENCE A L'EXPLOSION
De et mis en scène par Céline Brunelle
Textes des slams : Ahmed Elalfy et José Manzambi
Avec : Nathalie Dahan, Madeline Fortuneau, Guillaume Paulette, Ahmed Elalfy et José Manzambi.
Création lumière et vidéo : David Bru
Création sonore et musicale : Glaze Furtivo
Chorégraphie : Delphine Galant
Création graphique et film d'animation : Nicolas Bianco
Photos : Corinne Marianne Pontoir
Le texte est publié par les Editions Les Âmes Libres.

le spectacle fait partie de la sélection « Hauts-de-France en Avignon » et il bénéficie à ce titre d’un soutien de la Région Hauts-de-France

Un spectacle multiculturel et multimédia

Résumé:
Emportés par un tourbillon de situations kafkaïennes afin de réussir à être en règle sur le territoire français, une multitude de personnages nous font vivre des parcours interminables où l’humour surgit parfois au milieu de ces méandres ubuesques.
Mêlant à la fois théâtre, musique, danse, vidéo et films d'animation, le spectacle révèle comment français et exilés combattent ensemble au quotidien. Les mots se distillent au fil d’un crescendo inexorable utilisant aussi le rap. La parole se déverse et se réinvente perpétuellement : du silence au bruit, du bruit au cri, du cri à l’explosion.
La Génèse du spectacle
Parce qu’il faut témoigner. Encore et encore. Du silence à l’explosion vient après Mon Livre de la Jungle (My Calais Story). Une suite sans en être une.
Céline Brunelle poursuit son travail de témoignage. Engagée depuis 2014 dans l’accompagnement bénévole des exilés sur le territoire français, elle nous raconte les combats quotidiens ; ceux qui unissent citoyens français et exilés venus du monde entier.

LE TEXTE DES INSTANTS DE VIE
Après avoir abordé les chemins qui mènent à nous et nos frontières sur lesquelles on se fracasse, Céline Brunelle nous parle maintenant de l’accueil sur le sol français. Elle livre un texte construit comme une mosaïque, à partir de son propre vécu et de celui de ses proches. Une multitude de personnages, une multitude de situations traversées. Les dialogues et monologues se croisent, dépeignant de manière incisive les conditions d’accueil sur le territoire. Ces scènes attrapent un moment, comme une photo volée. On sort des situations aussi rapidement qu’on y entre. Juste le temps de palper l’épuisement, la colère ou l’ennui. Superposant les descriptions et échanges factuels aux ressentis intériorisés des protagonistes, la dramaturgie met en lumière la permanente tension générée par les décisions lentes, brutales, injustes. Et l’humour surgit parfois au milieu de ces situations ubuesques.

Le spectacle est en trois actes :
Du silence au bruit / du bruit au cri / du cri à l’explosion.

Les mots se libèrent au fil d’une heure de spectacle "sous haute tension". La parole se distille au fil des trois actes dans un crescendo inexorable. Pour accéder à une parole qui se déverse et se réinvente perpétuellement, le rap s’est imposé comme une évidence.

Le spectacle a reçu le soutien de la DRAC Hauts-de-France, du Conseil Régional des Hauts-de- France, du Conseil Départemental de la Somme, de la Direction de la Cohésion Sociale, de AF&C Avignon Off.

L'AQUOIBONISTE 17h20 L'Episcène

Du 07 au 30 juillet Relâches les lundis 11,18 et 25
Durée : 1h15

Aliochka Production et le théâtre Episcène Avignon

L'AQUOIBONISTE

Texte et mise en scène de Jean-Benoît Patricot, librement inspiré de La Mort d’Olivier Bécaille d'Emile Zola.
Avec Bertrand Skol et les voix de Salomé Villiers, Tessa Volkine et Olivier Pajot.
Création musicale : Olivier Mellano.
Photos : Cédric Vasnier

Mourir peut être un cauchemar mais aussi la plus belle preuve d'amour

Résumé :
Être déclaré mort, quelques heures, qu’est-ce que cela changerait dans votre vie ? Comment revient-on d’entre les morts ? Comment oser se présenter à nouveau devant ceux ou celles qui vous aimaient ?
Mourir est une chose... retourner à la vie en est une autre...
Cette étrange expérience, Olivier Bécaille va la vivre... et découvrir toutes les étapes qui permettront la disparition de ses peurs, son retour à la lumière puis à la joie. Mourir peut être un cauchemar mais aussi la plus belle preuve d’amour.

Génèse de la pièce
Un jour de 2018, Bertrand Skol, comédien, lit une nouvelle et fait part de son plaisir de lecture dans un post Facebook en précisant : « Cela ferait une belle pièce de théâtre ».
Jean-Benoît Patricot, toujours à l’affût de projet d’écriture, demande aussitôt de quelle nouvelle il s’agit. Bertrand Skol lui répond : «La mort d’Olivier Bécaille» d’Emile Zola.
Cette nouvelle traite de l’une de nos plus grandes peurs : être enterré vivant. Le personnage principal, Olivier Bécaille, se réveille et entend sa jeune épouse vaquer autour de lui… Soudain elle s’approche et le déclare mort. Puis viennent une voisine et un médecin qui font de même. Bécaille va être enterré mais il continue à percevoir les voix et l’agitation qui l’entoure.
Son corps est peut-être mort, mais sa tête, elle, est bien vivante. Chez Zola, cette « mort » offre à la femme d’Olivier Bécaille, l’opportunité de rencontrer un homme qui lui permet de s’élever dans l’échelle sociale mais à la lecture de cette nouvelle Jean-Benoît Patricot a une toute autre idée. « La chose étrange et merveilleuse qui m’est arrivée lorsque j’ai lu cette nouvelle, c’est que j’ai physiquement ressenti de manière très forte, une autre histoire. Toute autre.
J’en parle à Bertrand qui a eu le même ressenti et je décide de m’inspirer très librement de la nouvelle pour raconter une expérience que Bertrand et moi avons en commun : se retrouver veuf encore jeune…
C’est donc cet état si particulier que j’ai voulu retranscrire dans ce texte, tout le cheminement vers un autre possible malgré la perte. » Retrouver la force et la lumière qui ont déserté sa vie, c’est ce que va entreprendre l’Olivier de L’Aquoiboniste.
La pièce se découpe donc en deux parties : la découverte de sa mort et le chemin pour admettre l’impensable, continuer à vivre. Comment quitter la posture de l’Aquoiboniste, celui qui répond toujours « à quoi bon » quand il est si difficile de rompre avec le détachement que vous a procuré la mort ?
Courant 2019, Bertrand Skol transmet le texte à Jeannine Horrion, la directrice du Théâtre Épiscène d’Avignon. Lorsqu’elle le reçoit, un dimanche matin, elle l’ouvre «juste pour un coup d’œil». Ce «coup d’oeil » se transforme en coup de foudre et depuis elle nous soutient contre vent et virus.
Nous sommes prêts et heureux de vous raconter cette histoire fascinante, témoignage de notre force de vie. Bertrand Skol s’est lancé dans un travail de longue haleine pour s’emparer d’un texte qui lui permet de montrer les multiples facettes de son talent.
Il est porté, soutenu, par la magnifique partition musicale originale d’Olivier Mellano présente sur la presque totalité du spectacle.
Ce n’est donc pas vraiment un seul en scène puisque le dialogue texte-musique est permanent… le tout baigné par les lumières vibrantes de Johanna Legrand et la mise en scène de l’auteur. »
Merci à Salomé Villiers, Tessa Volkine et Olivier Pajot de nous avoir confié leur voix.

Jean-Benoit Patricot (auteur et metteur en scène)

UNIVERGATE 17h20 Espace Roseau Teinturiers

Du 07 au 30 juillet Relâches les mardis 12,19 et 26
Durée : 1h15

Pic’Art Théâtre

UNIVERGATE

Texte de Louise Caron
Mise en scène Renaud Benoit
Avec Serge Dupuy et Renaud Benoît
Lumière: Fred Bremond, Emmanuel Wetischek
Création sonore: Fred Parker
Photos: Marie Kalifa

Viré, il est prêt à tout pour rebondir.

Résumé:
Les errances d’un type sans scrupules, dont la vie bascule dans une chute vertigineuse.
Etienne Ferrari se livre à Jack devenu “accidentellement” son confesseur d’un soir. Personne ne l’a jamais écouté de cette manière. Il parle sans s’arrêter, livre son passé avec tendresse, humour et rage.
UNIVERGATE est une pièce sans concession décalée, drôle et féroce. Une œuvre toute aussi délirante que pertinente, qui résonnera pour beaucoup comme un écho sur la situation de notre Monde.

Note d’intention :
Le titre original : « Une lune de sang dans un ciel de cendre » évoque l’espace, la nature, les éléments, qui tendent vers une ligne horizontale.
Le titre « Univergate » est quant à lui, une ligne verticale qui évoque le pouvoir, la société, l’univers ou une porte qui s’ouvre vers la folie pour se refermer sur Etienne Ferrari.
Est-il mégalomane, détraqué, fou à lier ? N’est-il qu’un homme qui perd pied dans un monde déraisonnable et désordonné ?
Questions auxquelles la pièce ne répond pas. Le spectateur doit rester sur l’émotion et non sur un jugement ou une quelconque vérité. Est-il vraiment dans une forêt, face au corps de Jack ? Ou cloîtré dans un hôpital qui exacerbe son obsession pour un Jack imaginaire fruit de ses désirs et de ses conflits intérieurs ?
Qu’il soit dans la nature ou entouré de mur, il trouve sa vérité en se confiant à Jack, devenu accidentellement son confesseur d’un soir : Regarde les étoiles, jack, l’infini de l’infini… ».
Personne ne l’a jamais écouté de cette manière. Etienne Ferrari osera être lui-même, simple, vrai, drôle et pathétique. Il n’a plus à composer. Il n’a plus à se justifier ou à tricher. Il nous livre sa vraie nature. Il nous parle de ses premières angoisses de son pavillon de banlieue, des tours d’aciers à conquérir, de ses mensonges à répétitions, de cette femme ogresse, qui va se démultiplier en visages, en corps et en sexes.
Toute sa vie, il a couru après cette réussite dictée par son éducation et glorifiée par une société envieuse. Tel Icare, il se brûle les ailes, tel Sisyphe, il traine son passé comme un boulet, jusqu’à l’affrontement avec « un petit Zeus malfaisant ». La dimension onirique marquera le monde de l’ascension, de la réussite, de la chute… Celle du lyrisme, le marasme, la reconversion… Et enfin cette du réalisme, la vérité ultime, l’irréparable.

Renaud Benoit Metteur en scène 

Sélection suisse en Avignon

Théâtre, danse, performance : la Sélection suisse en Avignon a de nombreuses ramifications, tout comme la famille des Nibelungen, dont Laura Gambarini retrace dès ce matin la sanglante épopée, en allemand et avec la complicité de quelques objets. Mais aujourd'hui, ce sont les chorégraphes qui sont particulièrement à l'honneur. Offrez-vous quelques minutes de bonheur avec les performeur·euse·s de La PP et une petite heure de grâce et de facétie avec Ruths Childs. En un mot, entrez dans la danse.

Laurence Perez (directrice)

Dédicace

 

Entrez seul·e ou en petit groupe. Avancez jusqu’à l’ordinateur. Sélectionnez la musique sur laquelle vous vous serez préalablement accordé·e·s et appuyez sur Play. La mélodie que vous avez choisie retentit, la lumière jaillit, dévoilant deux interprètes. L’espace s’anime : l’improvisation prend corps. Dans leur installation aux allures de juke-box chorégraphique, les interprètes de La PP font preuve d’autant de maîtrise technique que de générosité. Telle une paire d’automates qui se serait échappée du carcan de sa boîte à musique, le duo se mesure à chaque morceau que le public lui soumet par affinité, défi ou simple curiosité. Le résultat est une œuvre co-construite. Une création sur mesure, confectionnée sans filet et dans une étroite proximité. De l’exercice de style à la dédicace dansée, il n’y a qu’un pas de deux à partager. Le temps d’une chanson. Quarante-cinq petits tours et puis s’en vont.

avec Audrey Dionis et Pierre Piton

chorégraphie Romane Peytavin, Pierre Piton
scénographie et lumière Gautier Teuscher
technique Jeremy Décosterd
régie et accueil du public Solal Choffat
diffusion Gabor Varga et Samuel Perthuis / Bravo Bravo

production La PP
soutien performance développée avec le soutien et accompagnée par L’Abri – Genève, dans le cadre de l’édition 2019 du Festival Antigel – Genève

 
 

DÉDICACE
à la Collection Lambert
avec Les Hivernales – CDCN d'Avignon
du 10 au 20 juillet / de 14h30 à 16h puis et 17h à 18h30
(relâche le 15)
durée : +/- 5 mn (le temps de votre chanson)

 
 
 
uniquement par téléphone : +33 (0)4 90 82 33 12
 
Fantasia
 

 

 


Beethoven, Tchaïkovski, Dvořák : Ruth Childs s’abandonne aux grands airs des compositeurs qui ont bercé son enfance. À l’affût des souvenirs qu’ils font ressurgir, elle les laisse la traverser jusqu’à la posséder. Leur écoute éveille la fantaisie de son corps, loin des mouvements figuratifs qui hantent nos mémoires collectives. Par touches colorées, la chorégraphe compose une partition faite de sensations retrouvées, de gestes dépoussiérés, de plaisir spontané. D’abord menée par la musique, elle s’en émancipe peu à peu, joue avec elle, la défie, finissant par imposer son propre tempo. En cheffe d’orchestre d’un ballet tout à la fois concret et abstrait, classique et contemporain, elle allie morceaux originaux et sons transformés, révèle l’inconnu dans l’ultra-connu et vibre des échos communicatifs de la joie. Aussi gracieux que facétieux, son premier solo nous laisse tels les balais de Walt Disney : ensorcelé·e·s. Pris·e·s d’une irrépressible envie de danser.

avec Ruth Childs

chorégraphie Ruth Childs lumière et direction technique Joana Oliveira recherche et création sonore Stéphane Vecchione régie lumière Alexy Carruba regard extérieur chorégraphique Maud Blandel regard extérieur Nadia Lauro costumes Cécile Delanoë production, administration et diffusion Lise Leclerc, Cécilia Lubrano / Tutu Production

production Scarlett’s coproduction Association pour la Danse Contemporaine – Genève, Arsenic – Centre d’art scénique contemporain Lausanne, Atelier de Paris / CDCN une coproduction réalisée dans le cadre du Fonds des programmateurs de Reso – Réseau Danse Suisse, soutenue par Pro Helvetia – Fondation suisse pour la culture soutiens Pro Helvetia – Fondation suisse pour la culture, Loterie Romande, Fondation Nestlé pour l’art, Fondation suisse des artistes interprètes – SIS, Fondation Ernst Göhner, Tanzhaus Zürich, The Floor NYC, Fondation Corymbo

 
 

FANTASIA
aux Hivernales – CDCN d'Avignon
du 10 au 16 juillet / 21h
(relâche le 15)

 
 
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photos Dédicace © Raphaëlle Mueller ; fantasia © Marie Magnin
 
C'est tes affaires !
 

 


Peut-on inventer une histoire à partir d’une poupée, d’un chandelier et d’une passoire ? Rompu·e·x·s à l’art de l’improvisation, les trois comédien·ne·x·s et le musicien de la Cie Prédüm en font la réjouissante démonstration. Jamais à court d’idées, iels relèvent le défi de créer un spectacle à partir des objets que les spectateur·trice·s leur ont apportés. À les regarder, on jurerait que tout est écrit, mais non : tout se construit dans l’instant et avec le concours des enfants. Piochant à l’aveugle dans les offrandes du public, les acteur·trice·x·s déroulent le fil d’un récit qui intègre, l’un après l’autre, les jouets et autres accessoires qui leur ont été confiés. Impossible de vous dire à l’avance de quoi parlera la pièce puisque chaque représentation est, par nature, différente. Mais il y a une constante : la jubilation qui nous saisit face à ce vaste terrain de jeu(x) où l’imagination, sans bornes, tourne à plein. Alors n’oubliez pas de venir avec votre contribution. Le reste, c’est leur affaire !
 

avec Alain Borek, Tiphanie Bovay-Klameth, Odile Cantero, Loïc Valley (en alternance) et Renaud Delay

conception Alain Borek, Tiphanie Bovay-Klameth, Odile Cantero musique live Renaud Delay lumière et régie Sophia Meyer scénographie Fanny Courvoisier construction Jean-Marie Mathey diffusion Jolanda Herradi

production Cie Prédüm coproduction Petit Théâtre de Lausanne soutiens Corodis, État de Vaud, Loterie Romande, Pour-cent culturel Migros, La Mobilière, BCV

 
 

C'EST TES AFFAIRES ! – dès 7 ans
au Totem – Art, Enfance, Jeunesse
du 9 au 22 juillet / 16h10
(relâche les 10 et 17)

 
 
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The Game of Nibelungen
 

photos C'est tes affaires ! © Philippe Pache ; The Game of Nibelungen © Vincent Guignet


spectacle en allemand gesticulé pour public francophone

En V.O. et avec ce qui lui tombe sous la main dans la salle de classe où elle règne en maîtresse, Laura Gambarini retrace l’épopée des Nibelungen. L’équivalent germanique des légendes arthuriennes, dont l’intrigue faite d’amour, de pouvoir et de sang n’a rien à envier à celle d’une célèbre série télé. Vos cours d’allemand ne sont qu’un lointain et traumatique souvenir ? Vous ne parlez pas l’allemand ? Qu’importe ! Le théâtre gesticulé de cette professeure d’un genre nouveau saura vaincre toutes les barrières linguistiques. Au tableau ou sur le coin de son bureau, elle rivalise d’ingéniosité pour donner vie à son récit et nous faire goûter aux subtilités de la langue de Goethe. Aidée par un improbable casting, elle excelle dans sa mission de transmission et de réconciliation. Un jeu d’enfant ? Plutôt l’enfance de l’art.
 

avec Laura Gambarini

conception et dramaturgie Laura Gambarini mise en scène Manu Moser regard extérieur Jennifer Wesse costume Marie Jeanrenaud, Célien Favre technique Jean-Sébastien Ledewyn graphisme Margot Steiner teaser Noé Cauderay diffusion Alexandra Gentile administration Brigitte Laurent

production Cie du Botte-Cul coproduction CCHAR - Centre de Création Helvétique des Arts de la Rue soutiens Loterie Romande, Fondation Jan Michalski pour l'écriture et la littérature, Prix culturel de La Coquette Morges, Fondation Örtli, Fondation suisse des artistes interprètes – SIS, Fonds culturel de la Société Suisse des Auteurs (SSA), Association professionnelle t., Scènes communes (théâtres Benno Besson, Beausobre, L'Echandole, Grand-Champ, Pré-aux-Moines)

 
 

THE GAME OF NIBELUNGEN
au 11 · Avignon / Espaces Mistral
du 10 au 25 juillet / 11h
(relâche les 12 et 19)

 
 
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