Annonces muséales de la semaine du 3 octobre 2019
03 oct. 2019La rentrée a été riche en nouveautés dans les musées et ça c'est une super nouvelle !
Musée National du Moyen Âge - Cluny
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Le musée de Cluny, musée national du Moyen Âge, poursuit son cycle d’expositions autour de sa tenture iconique, après un volet consacré à la licorne et un deuxième consacré aux cinq sens.
Du 18 septembre 2019 au 6 janvier 2020, l’exposition «Mystérieux coffrets. Estampes au temps de la Dame à la licorne» vous entraîne sur la piste de Jean d’Ypres, le peintre qui a réalisé les dessins préparatoires de la célèbre tenture et d’après lequel de nombreuses estampes, qui ornent pour certaines d’étranges coffrets, ont été gravées.
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Jean d’Ypres est un artiste majeur de la fin du XVe siècle. Les estampes, tapisseries et vitraux réalisés d’après ses dessins comptent parmi les chefs-d’œuvre des dernières décennies du Moyen Âge.
Les estampes gravées d’après ses compositions – comme le saint Sébastien collée dans un coffret acquis par le musée de Cluny en 2007 – révèlent un style aux détails minutieux, faisant la synthèse entre le réalisme des peintres flamands et l’art parisien. C’est également Jean d’Ypres qui a dessiné les modèles des vitraux de la chapelle de l’hôtel parisien des abbés de Cluny, actuel musée de Cluny. L’un des rares vestiges de cet ambitieux cycle vitré, le Portement de Croix, est présenté dans l’exposition non loin des tapisseries de la Dame à la licorne.
Le style de Jean d’Ypres se diffuse jusqu’au cours du premier quart du XVIe siècle, grâce notamment à l’estampe, technique permettant la reproduction d’une image en de nombreux exemplaires, à partir d’une même matrice. Ces gravures pouvaient être imprimées seules, en feuilles, ou à l’intérieur de livres imprimés, comme illustrations.
Un grand nombre d’estampes gravées d’après Jean d’Ypres ont été découvertes collées à l’intérieur de coffrets, que l’on nomme à juste titre « coffrets à estampe ». Ces petits meubles sont constitués de hêtre, un matériau à la fois léger et solide, couverts de cuir et bardés de fer. Ils sont tous pourvus d’une serrure à mécanisme secret, et certains étaient dotés d’une logette secrète ménagée puis scellée dans leur couvercle, indécelable pour l’œil non averti et qui renfermait sans doute un bien prisé de très petite taille.
Ces images, coloriées à l’aide de pochoirs, constituent parfois des séries thématiques, comme celle, partiellement conservée, autour du miracle de Notre-Dame-de-Lorette ou celle, plus ambitieuse, de la Passion du Christ. Elles sont, en feuilles isolées, malheureusement très fragiles et le peu qui ont traversé les siècles sont celles qui étaient collées dans ces coffrets qui les ont protégées des aléas du temps. Leur contenu religieux, allié à l’élément caché dans la logette, fait de l’ensemble coffret et estampe un objet mystérieux, qui devait jouer un rôle dans la dévotion à Paris et en France autour de 1500.
Moins de 140 « coffrets à estampe » ont été identifiés à travers le monde. L’exposition «Mystérieux coffrets. Estampes au temps de la Dame à la licorne » présente pour la première fois près d’un quart d’entre eux.
Grâce à de nombreux prêts et au concours exceptionnel de la Bibliothèque nationale de France, cette exposition rassemble une centaine de pièces, estampes, coffrets, livres imprimés, tapisseries, vitraux, dessins évoquant le style de Jean d’Ypres, et propose des pistes de réflexion sur les usages possibles qu’un tel objet, mariage de petit mobilier et d’image gravée, pouvait avoir.
Le commissariat en est assuré par Michel Huynh (conservateur général, musée de Cluny), Séverine Lepape (conservatrice responsable de la collection Edmond de Rothschild, musée du Louvre) et Caroline Vrand (conservatrice chargée des estampes des XVe et XVIe siècles, Bibliothèque nationale de France).
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La broderie à fils de soie, d’or et d’argent est l’un des arts les plus précieux et les plus prestigieux du Moyen Âge. Et pourtant… ces œuvres sont aujourd’hui méconnues. Du 24 octobre 2019 au 20 janvier 2020, le musée de Cluny, musée national du Moyen Âge met en lumière la diversité de la production européenne dans son exposition «L’art en broderie au Moyen Âge».
La broderie est un art du luxe, qui emploie des matériaux précieux ; c’est aussi le témoignage d’un rang social et un objet de commerce et d’échange. Vêtements, caparaçons de cheval, aumônières ou devants d’autel s’ornent d’armoiries, de scènes religieuses ou profanes, grâce au talent d’artisans dont le savoir-faire évolue selon l’époque et la région. Dans l’Église et chez les familles riches et puissantes, la broderie orne les murs, le mobilier comme les vêtements et se décline dans des productions profanes ou sacrées en or, en argent ou en soie.
Tour d’horizon des principaux centres et aires de production de broderie, l’exposition vous transporte du monde germanique à l’Italie, en passant par l’aire mosane, la Flandre et les anciens Pays-Bas, l’Angleterre et la France. Elle dresse également un tableau de la fonction artistique et sociale de la broderie médiévale en abordant les techniques, processus de fabrication et relations entre commanditaires, brodeurs et brodeuses, peintres et marchands.
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Le musée de Cluny possède l’une des plus belles collections de broderies du XIIe au XVIe siècle, parmi lesquelles la fameuse broderie aux léopards, un caparaçon de cheval royal transformé ensuite en chasuble. Ces œuvres, qui ont été récemment restaurées, bénéficient d’un nouvel éclairage grâce à des prêts de grandes institutions comme le Victoria and Albert Museum de Londres et les Musées royaux d’Art et d’Histoire de Bruxelles. Quatre scènes de «Vies de saints » parmi les plus beaux exemples de la production florentine sont exceptionnellement présentées ensemble.
Le panneau brodé de Cluny représentant « La guérison miraculeuse au tombeau de saint Martin» dialogue avec celui du musée des Tissus de Lyon provenant du même ensemble, œuvre de deux artistes travaillant pour le roi René d’Anjou: le peintre Barthélémy d’Eyck et le brodeur Pierre du Billant.
L’exposition « L’art en broderie au Moyen Âge » est présentée dans le frigidarium du 24 octobre 2019 au 20 janvier 2020 au musée de Cluny, musée national du Moyen Âge, en co-production avec la Réunion des musées nationaux – Grand Palais.
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ADAM RÉPOND À (PRESQUE!) TOUTES LES QUESTIONS QUE VOUS VOUS POSEZ SUR LE MUSÉE DE CLUNY
Le musée de Cluny - musée national du Moyen Âge propose dès jeudi 26 septembre un dispositif numérique innovant à ses visiteurs digitaux.
Grâce à Adam, l’agent conversationnel (chatbot) du musée, trouvez la réponse à votre question 24h/24 et 7j/7. Disponible sur Facebook Messenger, ainsi que sur le site internet du musée de Cluny, l’utilisation de cet assistant ne nécessite aucun téléchargement.
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Il suffit d’engager la conversation pour prendre connaissance des informations pratiques du musée : préparez votre visite, renseignez-vous sur les travaux en cours et sur les collections, les chefs d’œuvre, etc…
Adam vous permet aussi de suivre un parcours ludique et interactif pour découvrir autrement le musée. Ce jeu, en forme de quête médiévale, a été conçu par Ariane Aujoulat pour le compte Twitter du musée de Cluny en 2018 puis adapté pour ce nouveau format.
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Le robot conversationnel est incarné par le personnage d’Adam, sculpture gothique
emblématique des collections du musée de Cluny qui provient de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Vous pouvez aussi le questionner sur sa personne, il vous en dira plus…
Adam a été conçu par la start-up Ask Mona Studio, qui développe des assistants personnels (chatbots) pour des institutions culturelles en s’appuyant sur une arborescence et/ou de l’intelligence artificielle.
Pour parler à Adam, rendez-vous sur m.me/museecluny ou sur www.musee-moyenage.fr
Citéco
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« EN RÉALITÉ, L’ÉCONOMIE NE SERA PLUS JAMAIS LA MÊME. » Michael Goodwin
Rendre accessible 400 ans d’économie au plus grand nombre avec simplicité et humour ? C’est le pari réussi de Michael Goodwin, passionné d’histoire et d’économie, et de son roman graphique devenu culte.
A l’occasion de la venue exceptionnelle en France de Michael Goodwin, auteur de la truculente bande dessinée ECONOMIX, ce dernier racontera sous la forme d’une conférence animée plusieurs moments clés de notre histoire économique. Comment mettre l’économie en images et en récit ? Comment la partager et la raconter aux plus jeunes, aux curieux, aux aguerris ? De Keynes à Thomas Piketty, en passant par l’économie féministe, la crise de 2008 et les enjeux du monde de demain, l’économie mise en bulles par Goodwin invite à une exploration humoristique de notre histoire !
Une séance de dédicace aura également lieu à l’issue de la conférence.
Conférence en anglais, avec interprète
Entrée libre sur réservation
La Cité de l'Economie lance ses nocturnes !
WONDER WOMAN : l'entrepreneuriat féminin d'ici et d'ailleurs Rencontres, conférences, histoires contées, bar éphémère...
3 octobre 2019 – 19h-22h – gratuit pour les moins de 26 ans et les étudiants
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(c) Adobe Stock
La première nocturne de Citéco est consacrée à l’entrepreneuriat féminin, en Europe et en Afrique. Cette programmation inédite est accessible gratuitement aux moins de 26 ans et aux étudiants.
L’écosystème de l’entrepreneuriat féminin est particulièrement actif sur le continent africain, tandis qu’il se structure également en Europe. Cette soirée est l’occasion d’explorer des dynamiques comparées entre les deux continents, au gré de rencontres animées par Vincent Edin, journaliste et essayiste.
Cette nocturne fait écho à la première exposition temporaire de Citéco, «Nés quelque part», où l’on retrouve le personnage de Bilikiss Adebiyi, créatrice à Lagos, au Nigéria, de la start-up Wecyclers. Des conteurs participeront également à l’animation de cette soirée et un bar éphémère sera ouvert pour l’occasion.
PROGRAMME
• Rencontres dans l’auditorium de Citéco avec des entrepreneures des deux continents et des universitaires spécialistes de la question de l’entrepreneuriat féminin, modérées par Vincent Edin avec Anne Boring, directrice de la Chaire pour l’entrepreneuriat féminin de Sciences Po et Magali Saussey, chercheuse spécialiste des question du genre et du travail...
• Un Bar Ephémère proposé par la Cantine du Marché et Mam’Ayoka au Café
• Des histoires contées dans l’exposition permanente par des comédiens d’Ars Anima
• Accès à l’exposition permanente de Citéco inclus dans le ticket d’entrée «nocturne»
Tarif unique à partir de 19h : 8€
Gratuit pour les moins de 26 ans et les étudiants
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Un voyage au cœur des enjeux du climat et du développement dans le monde
Après son succès à Paris, Lyon, Roubaix, Bordeaux, Strasbourg et Marseille, l’exposition-spectacle Nés quelque part s’installe à Citéco le 26 septembre 2019.
Présentée par l’Agence française de développement et l’association Ars Anima, Nés quelque part propose à ses visiteurs une aventure originale à la croisée du théâtre et du jeu de rôle pour leur faire toucher du doigt les enjeux du climat et du développement durable dans le monde. Franchir le seuil de l’exposition, c’est abandonner pendant un peu plus d'une heure son identité pour se glisser dans la peau de Manolo, Nalin, Bilikiss, Victor, Nana ou encore Ihoa…
Le spectateur est invité à suivre le destin d’un des 18 personnages proposés, a fin de prendre pleinement conscience des risques liés aux changements climatiques. Les histoires de ces femmes et hommes sont basées sur des faits, des situations et des projets réels en Asie, en Afrique, en Amérique du Sud et en Outre-mer. 6 pays sont représentés, 6 écosystèmes répartis en 5 zones géographiques.
Travail, santé, accès à l’eau, énergie, préservation de l’environnement… le visiteur vivra et comprendra par l’expérience l’impact du dérèglement climatique, et expérimentera les solutions et projets de développement qui lui permettront d’améliorer sa situation.
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Malala Andrialavidrazana, River Systems of the World, 2018. © Courtesy galerie Caroline Smulders
Pour sa première exposition d’art contemporain présentée au sein de ses différents espaces, la Cité de l’Économie donne carte blanche à l’artiste Malala Andrialavidrazana, représentée par la galerie Caroline Smulders. Une exposition proposée dans le cadre de Paris Photo 2019.
Malala Andrialavidrazana s’est fait connaître par ses photographies qui sondent les liens entre histoire personnelle et identité culturelle, intimité et universalité, et soulignent le contraste entre la perception du monde par l’Occident et par les pays du Sud. Dans sa série d’œuvres Figures qu’elle entame en 2015, l’artiste explore les possibilités du collage photographique pour interroger l’héritage visuel de l’époque coloniale et son impact sur notre perception du monde. En superposant des fragments d’images issus de différentes époques comme des billets de banque, cartes géographiques, pochettes de disques, etc., elle aborde les sujets de l’altérité, du métissage culturel ou encore la nécessité de remettre en question les préconceptions provenant d’un imaginaire « eurocentré ». Elle propose ainsi une forme de décolonisation par l’image, toute en allusion et en poésie.
À l’occasion de l’accrochage de dix œuvres de la série Figures à la Cité de l’Économie, l’artiste invite à croiser les regards, ceux de la représentation du monde et des sociétés véhiculée par les billets de banque : une correspondance entre les photographies de Malala Andrialavidrazana et ses échos dans la collection numismatique de Citéco.
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LES NOCTURNES DE CITECO :
3 octobre 2019 | Wonder woman : l'entrepreneuriat ici et ailleurs
7 novembre 2019 | De World of Warcraft à Fortnite, l’économie dans les mondes virtuels !
5 décembre 2019 | Dans quel placard se cache l’éco : l’économie domestique
EVENEMENTS
1er - 3 novembre 2019 | Game Jam, les écoles de jeu-vidéo s'affrontent à Citéco !
Maison de Chateaubriand
Organisée en partenariat avec les Archives départementales, l'exposition retrace la vie de celle qui est « entrée par effraction en littérature ». Lettres, manuscrits, éditions rares, photographies, extraits cinématographiques, tableaux, sculptures, mobiliers, y donnent à voir l'œuvre protéiforme de Louise de Vilmorin.
50 ans après sa disparition, la femme de lettres qui fréquenta Antoine de Saint-Exupéry, André Malraux ou encore Jean Hugo bénéficie, au plus près de son domaine de Verrières-le-Buisson, d'une mise en lumière de son processus créatif et de sa passion pour la littérature.
Galerie Exit Art Contemporain
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La galerie Exit art contemporain a le plaisir de présenter L’ombre de l’éblouissement, la nouvelle exposition personnelle de Juliette Jouannais.
Qu’il s’agisse de sculpture ou de peinture, les créations hybrides et imaginaires de Juliette Jouannais traversent l’espace physique de l’installation à la recherche d’une complicité avec le spectateur, comme dans un dialogue entre corps et nature.
La simplicité des matériaux, le papier et la terre, la fusion de couleurs éclatantes et de lignes vitales, réinventent la métaphore de la nature humaine en quête perpétuelle de son souffle identitaire.
A l’étage
Carte Blanche à Juliette Jouannais
Invitées
Dalila Alaoui
Marie Ducaté
Marie-Hélène Fabra
FRAC ÎLE-DE-FRANCE, LA VITRINE, PARIS
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Chaque mois, la vitrine de l’antenne culturelle (l’espace culturel et pédagogique du Plateau) accueille un nouveau projet artistique pensé en lien avec les expositions du Plateau, la collection du Frac Île-de-France et ses actions pédagogiques. Actuellement et jusqu’au 3 novembre, elle met à l’honneur le travail de l’artiste péruvien Sergio Verastegui, qui présente un ensemble d’œuvres à mi-chemin entre peinture, sculpture, objet et installation intitulé Pellejos sueltos (dépouilles éparses).
Ces pièces ont été conçues pour s’adapter à un espace spécifique (un salon avec un sol en damier à Madrid) et être par la suite extraites de celui-ci. Dans ce changement de contexte, elles acquièrent une aura de trophée ou de relique, reproduisant ainsi un procédé de spoliation. Le projet est traversé par une narrative parallèle se référant à une expérience cognitive connue sous le nom de « l’expérience du gorille », mise en place pour démontrer une forme de cécité d’inattention.
Né en 1981 à Lima, Sergio Verastegui vit et travaille à Paris. Il développe un travail d’écriture du fragment à partir de formes sculpturales, dans une superposition de strates de sens et matériaux. Avec une forte présence matérielle mais appuyant aussi dans la rigueur conceptuelle, ses œuvres sont à envisager comme des morceaux de réalités extraites d’un monde déchiré. De la rencontre fortuite entre des objets divers émergent des situations de fragilité, entre tension narrative et poésie, des traces et des accidents. Sergio Verastegui a fait ses études à l’Escola de Artes Visuais do Parque Lage à Rio de Janeiro puis à la Villa Arson à Nice. Il a exposé dernièrement à l’Institut français (Madrid), à la galerie Thomas Bernard-Cortex Athletico (Paris), au MAMCO (Genève), à la Meetfactory (Prague), ainsi qu’à la Casa Imelda (Mexico). Il est lauréat, en 2019, du programme Étant Donnés de l’Institut français et de la FACE Foundation, en partenariat avec le Comité Professionnel des Galeries d’Art. On retrouve ses œuvres dans les collections du CAPC, du Centre national des arts plastiques, du MAMCO, du Frac Bretagne, du Frac Limousin, de l’Artothèque du Limousin et du Frac Île-de-France.
Sergio Verastegui est représenté par la galerie Thomas Bernard-Cortex Athletico (Paris) qui lui consacre une exposition personnelle intitulée How, du 12 octobre au 23 novembre 2019.
L’antenne culturelle, la vitrine, paris
22, cours du 7ème art (à 50 mètres du Plateau) 75019 Paris
Ouvert du lundi au vendredi de 10h à 18h
Entrée libre
Rendez-vous à l’atelier Week-end des 12 et 13 octobre 2019
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La troisième édition des Rendez-vous à l’atelier se déroulera les 12 et 13 octobre 2019 dans dix musées-ateliers franciliens : musées Gustave Moreau, Jean-Jacques Henner (ancien atelier de Guillaume Dubufe), Delacroix, Rodin à Meudon, Bourdelle et Zadkine, musée de la Vie romantique (ancien atelier d’Ary Scheffer), institut Giacometti, fondations Chana Orloff et Arp.
À l’occasion d’un week-end exceptionnel, les 12 et 13 octobre 2019, les visiteurs sont invités à découvrir les espaces de vie et de création de grands artistes des XIXe et XXe siècles, à travers
des promenades d’atelier en atelier ou à l’occasion de conférences et d’activités créatives conçues spécialement dans le cadre des Rendez-vous à l’atelier.
La visite de l’un des musées-ateliers permet de bénéficier de l’entrée gratuite ou à tarif réduit dans l’ensemble des musées participants.
Lieu de création et de vie, l’atelier de l’artiste est un espace qui fascine. Il nous plonge dans l’intimité des peintres et sculpteurs, dans les coulisses de leurs œuvres, dans la confidence de leurs créations. Loin des grandes salles d’expositions, c’est dans l’atelier que l’artiste se retrouvait seul face à son œuvre. Chacun de ces lieux a sa propre histoire, spécifiquement liée à l’artiste qui l’habitait et qui y travaillait mais tous témoignent d’un même désir de transmettre cet héritage artistique aux générations futures.
Créé en 2017, Rendez-vous à l’atelier est un réseau de musées-ateliers ayant pour vocation de faire découvrir ces ateliers d’artistes. Loin de l’effervescence touristique, les visiteurs sont
invités à vivre une expérience authentique dans dix lieux uniques et à taille humaine.
Retrouvez toute la programmation du week-end Rendez-vous à l’atelier sur le site internet de la Drac Ile-de-France, rubrique « actualités ».
Avec le soutien du Ministère de la Culture et de la DRAC Ile-de-France.
PARIS - Musée du Service de santé des armées (École du Val-de-Grâce)
Célèbre pour son œuvre photographique et ses réalisations cinématographiques, Raymond Depardon est un témoin sensible et engagé des époques qu'il traverse, des territoires qu'il arpente et des habitants qu'il rencontre.
Après une première exposition au musée national de la Marine (Toulon - 17 mai - 31 décembre 2019), le musée national du Service de santé des armées, l'Etablissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense (ECPAD) et la Direction des patrimoines, de la mémoire et des archives (DPMA), présentent, en étroite collaboration avec l'artiste, une sélection de près de 100 photographies prises pendant son service militaire entre juillet 1962 et août 1963.
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Entraînement du 1er CHOC à Calvi, 1962-1963
© Raymond Depardon/TAM/ECPAD/Défense/PAR 87-4
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Marin sur l’escorteur Dupetit-Thouars, France, 1963
© Raymond Depardon/TAM/ECPAD/Défense/PAR 496-3
Raymond Depardon est alors affecté comme photographe à la rédaction du magazine des armées Terre Air Mer (TAM), le "Paris Match militaire". Il y réalise plus de 2 000 photographies, conservées et intégralement numérisées à l'ECPAD (agence d'images de la Défense).
Ce corpus de jeunesse, jamais présenté, met en lumière une autre facette de la carrière de Raymond Depardon et illustre la genèse d'un regard dont la richesse du parcours est aujourd'hui mondialement saluée.
Musée Zadkine
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Laure Pouvost, Parle Ment Branches, 2017 galerie Nathalie Obadia
Séraphine de Senlis, L'Arbre de Paradis, vers 1929, Musée National d'Art Moderne
IHicham Berrada, Kéromancies, 2019, galerie Kamel Mennour
40 artistes :
Guillaume Apollinaire, Karel Appel, Jean Arp, Patrick Bard, Christophe Berdaguer et Marie Péjus, Hicham Berrada, Joseph Beuys, Constantin Brancusi, Victor Brauner, Marc Couturier, André Derain, Jean Dubuffet, Max Ernst, Pascale Gadon-Gonzalez, Paul Gauguin, Alberto Giacometti, Natalia Gontcharova, Félix Gresset, Jean-Luc Hervé, Eva Jospin, Laurie Karp, André Masson, Ariane Michel, Edvard Munch, Eadweard Muybridge, Estefania Peñafiel Loaiza, A. R.Penck, Giuseppe Penone, Javier Pérez, Pablo Picasso, Laure Prouvost, Bernard Réquichot, Germaine Richier, Auguste Rodin, Séraphine de Senlis, Raoul Ubac, Maurice de Vlaminck, Theo Wiesen et Ossip Zadkine
Une centaine de pièces :
dessins, gravures, peintures, photographies, vidéos, céramiques, sculptures réunis pour la première fois pour un dialogue avec l’œuvre d’Ossip Zadkine sur le thème la Forêt.
Puisant à des sources multiples – poésie, philosophie, sciences – Le rêveur de la Forêt croise les époques, les médiums et les genres. L’exposition réunit presque une centaine d’œuvres d’une quarantaine d’artistes. Grâce à des prêts exceptionnels de musées, de collections privées ou d’artistes, elle éclaire de manière inédite l’œuvre d’Ossip Zadkine, la matérialité vivante caractéristique de ses sculptures et leur lien organique à la forêt. Autobiographique, le titre renvoie au sculpteur, à son attachement intime à la forêt.
L’exposition interroge la fascination faite de peur et d’enchantement mêlés que suscite la forêt dans l’imaginaire commun. Refuge du vivant, du sauvage, du sacré, le monde sylvestre représente ce qui échappe aux entreprises humaines de domestication et de rationalisation du monde ; ce qui leur préexiste et leur survivra.
Dans un contexte marqué par la montée de préoccupations environnementales et écologiques, ce projet engage une réflexion anthropologique et artistique autour d’un thème qui a donné naissance à de nombreux chefs-d’œuvre dès les débuts de la révolution industrielle, et qui reste d’une brûlante actualité chez les artistes contemporains.
Guidé par des veilleurs visionnaires qui, pour nourrir leur art ou le régénérer, réellement ou métaphoriquement, font de multiples aller-retours jusqu’au cœur du monde sauvage, le visiteur effectue une promenade en trois temps, de l’orée des bois à l’écosystème naturel et jusqu’aux mystères de la forêt. Ainsi découvre-t-il l’évolution et la transformation du regard porté sur la forêt, organisme vivant, perçu par certains comme refuge de force vitale. Cette découverte s’effectuera lors d’un parcours en trois parties : La lisière - Genèse - Bois sacré, bois dormant.
Autour de l’exposition :
- Nuit blanche : samedi 5 octobre de 19h à 23h
- Tarif réduit à l’exposition « Nous les arbres » à la Fondation Cartier
- Rendez-vous à l’Atelier, samedi 12 et dimanche 13 octobre
- Visites et ateliers jeune public durant les vacances scolaires de la Toussaint, Noël et d’hiver
- Visites théâtralisées et Ateliers de gravure en partenariat avec la bibliothèque André Malraux
- Week-end d’activités gratuites en famille samedi 7 et dimanche 8 décembre...
Maison de Balzac
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Avec cette nouvelle exposition, la maison de Balzac s’intéresse à la relation passionnante entre l’écrivain et l’un des dessinateurs les plus singuliers du XIXe siècle, Grandville (1803-1847). Dessins, gravures, affiches… plus de cinquante œuvres tantôt satiriques, parfois poétiques ou fantastiques mettent en image cette étonnante rencontre.
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Le parcours de l’exposition donnera à voir les rapports étroits et réciproques entre les deux hommes ; depuis leur rencontre dans les salles de rédaction jusqu’à leur admiration mutuelle et leurs collaborations régulières qui donnent lieu à des œuvres d’une fantaisie mordante.
La Maison de l’Amérique latine
The Spectre detail-1Miguel Rothschild, The Spectre, détail, 140 x210 cm, tirages à jet d’encre avec brûlures
À partir du 15 octobre, la Maison de l’Amérique latine offre son espace d’exposition du rez-de-chaussée à l’artiste argentin Miguel Rothschild qui produit à cette occasion une création inédite. Installé à Berlin depuis le début des années 1990, Miguel Rothschild développe une œuvre composite mêlant installation, sculpture, verre, matière organique et photographie. Si au début de sa pratique, la performance tient une place importante, il s’en éloigne au fil des années, pour aborder d’autres supports comme la photographie n’hésitant pas à la brûler ou à la trouer.
L’ensemble des œuvres de Miguel Rothschild qui seront exposées à la Maison de l’Amérique latine à Paris est lié par le thème central de son travail : le spectre. En ce sens, l’artiste donnera à voir aux visiteurs son installation chorale « Groß und Kleingeist » composée de deux tirages photographiques. En écho à cette présentation l’artiste conçoit pour la Maison de l’Amérique latine une vitrine inédite d’où s’élève un panache blanc de fumée. Une métaphore de l’esprit des forêts. Rampant le long de la surface transparente comme s’il cherchait à la percer et à la saisir, à la recherche d’une possible évasion…
GALERIE ERIC DUPONT
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Pascal Convert interroge ce qui survit à la destruction dans notre histoire récente, à travers trois bouleversements historiques ; en 1941, la concentration et l’anéantissement des juifs d’Europe, en 1945, la victoire alliée et la première bombe atomique sur Hiroshima et en 2006, la destruction finale des trois mille khatchkars du vieux cimetière de Djoulfa, un territoire arménien annexé par l’Azerbaïdjan.
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Avec cette nouvelle exposition, l’artiste utilise la figure de l’arbre comme un témoin des destructions qui porte les survivances de l’histoire.
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Maison de la Culture du Japon à Paris
Du 18 septembre au 14 décembre 2019, la Maison de la culture du Japon à Paris présente sa nouvelle exposition temporaire intitulée « Oscar Oiwa. Rio, Tokyo, Paris : des villes, des Jeux ».
Artiste brésilien d’origine japonaise, amateur de la culture française, Oscar Oiwa est un peintre voyageur, au croisement des cultures. Passionné de sport, il puise dans ces trois villes -auxquelles il est personnellement lié et qui ont pour point commun d’avoir accueilli ou d’accueillir prochainement la grande fête du sport - matière à interroger le monde d’aujourd’hui. Avec ses dernières créations, Oscar Oiwa invite le visiteur à plonger dans son univers mi-réaliste mi-fantastique, où pointent parfois l’humour et la nostalgie.
L’exposition donne aussi la parole à deux artistes plasticiennes résidant à Paris : la Japonaise Makiko Tanaka et la Française Camille Fontaine. Les œuvres de ces trois artistes évoquent de façon très personnelle les trois grandes métropoles olympiques dernièrement concernées.
Halle Saint Pierre
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À l’origine d’un style unique qu’il décrit lui-même comme «ballenesque», Roger Ballen est l’un des photographes les plus importants de sa génération.
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Après avoir acquis une reconnaissance internationale en collaborant notamment avec le groupe Die Antwoord, il utilise depuis peu dessins, peinture, collages et différentes techniques sculpturales pour créer des installations élaborées, inventant une nouvelle esthétique hybride encore fermement enracinée dans l’art photographique.
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Pour la première fois en France, La Halle Saint Pierre propose avec l’exposition Le Monde selon Roger Ballen une véritable rétrospective de cet artiste hors-normes, avec également des installations inédites produites in situ.
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