Prendre le métro n’a jamais été une partie de plaisir. Combien de fois se demande-t-on comment ses retards sont possibles ? En réalité, tout n’est pas si simple. Pour mieux comprendre la gestion du métro, il y a Mini Métro. Ce jeu nous propose littéralement de nous adonner au plaisir de la construction de lignes pendant nos trajets en métro !

Testé sur Switch

Mini métro est un puzzle game/simulation à la manière d’un Sim City ou encore d’un RollerCoaster Tycoon, mais à la sauce minimaliste. Il propose au joueur de créer son propre réseau souterrain dans les plus grandes villes du monde ! Un challenge rigoureusement bien orchestré par une micro équipe de développement vraiment indépendante basée en Nouvelle-Zélande.

Synopsis :

Pas de synopsis

Gameplay :

Mini métro fait partie de ce genre de jeu qui arrive avec un concept tout bête, mais qui réussit pourtant à vous immerger à mi-chemin entre la relaxation et la crise de nerfs. En effet, dans le jeu, il faut impérativement permettre aux habitants de la ville de se déplacer au fur et à mesure que la ville grandit. Pour cela, le joueur doit tirer avec son doigt « sur switch » le chemin de la ligne d’une station à une autre, puis y déposer un train. Si le chemin passe sur un fleuve ou une mer, pas de problèmes, la ligne passera par un tunnel.

Si au début le joueur a tendance à prendre à la légère les liaisons entre les différentes stations qui fleurissent continuellement, à partir d’un certain moment, des nœuds et des files d’attente se forment très vite dans les stations les plus en vogue. Pour compliquer les choses, les développeurs ont limité le nombre de créations de tunnels, mais aussi le nombre de trains par ligne à 4. Pire encore, le nombre maximum de lignes par ville n’est débloqué qu'au fur et à mesure de l’avancement. Mais fort heureusement, il est possible de débloquer un wagon supplémentaire par train et de créer des points d’échange rapide entre les lignes pour les grandes stations, mais aussi de restructurer les lignes existantes pour les optimiser.

Par contre, si des passagers attendent trop longtemps à une station et qu’aucune solution n’est trouvée, la station ferme et le jeu est terminé.

 C’est sur ce point que le gameplay montre ses limites sur switch. En effet, pour restructurer une ligne, il faut toujours la détruire depuis le terminus pour la remonter progressivement, ce qui est très compliqué lorsque l'on doit continuellement gérer le flux des voyageurs. Résultat, le simple fait de vouloir restructurer une ligne a des répercussions sur l'attente des voyageurs ailleurs et conduit très souvent au game over... En effet, en mode portable sur Switch, l’opération est délicate lorsqu’il commence à y avoir beaucoup de lignes qui se superposent… Concernant le mode docké à la manette, le jeu est injouable car il n’est pas du tout adapté à ce type de jeu, même si une optimisation a été réalisée pour la version Switch. Du coup, c’est le mode quatre joueurs proposé par Nintendo qui en devient ingérable.

Heureusement que les différents modes de jeu apportent une certaine souplesse à l’ensemble. Il est possible de jouer en mode normal pour faire du scoring, en mode sans fin zen, dans lequel l’attente des usagers n’est pas pénalisante et en mode extrême pour les plus fous d’en nous. Les différents modes donnent accès à plus de 20 villes, dont Paris, Londres, New-York, Osaka… suivant l’avancée du joueur.

Graphisme :

D’un point de vue graphique, les développeurs sont restés très minimalistes dans leur approche et cela n’est pas plus mal. Car une fois atteinte l’heure de jeu, le réseau se transforme, comme l’expliquent les développeurs, en une sorte de fresque graphique et artistique dont le joueur est l’auteur ! Au-delà du scoring, chaque partie devient l’occasion de créer un graphique animé étonnant qui se marie parfaitement avec le style visuel choisi par les auteurs.

Durée de vie :

Chose à retenir, l’agrandissement des villes se fait de manière aléatoire à chaque nouvelle partie, donc il est impossible de se dire qu’il suffit de relancer plusieurs fois une partie pour espérer optimiser sa création de réseau… Un très bon point qui procure au jeu une bonne durée de vie.

Environnement sonore :

L’environnement sonore se divulgue sous les mêmes ondes que la partie graphique. Tout y est très minimaliste, à la limite de la  musique électronique d’ambiance planante 8bit qui vous conduit à rester très calme en toute circonstance. Souvenez-vous de Fez et de ses musiques planantes et enivrantes. Les musiques de Mini métro s’évertuent dans le même registre, car elles sont également signées de Disasterpeace.

Summary :

Cette version Switch de Mini métro est un jeu qui procure un réel plaisir de création et de détente. Son gameplay simple mais constructif immerge le joueur dans un univers coloré au charme minimaliste très attachant. Même s’il est dénué de scénario et de but en soi, la magie de Mini métro se retrouve dans son univers unique et son concept atypique. Pour 8.49 euros sur eShop, cette version Switch vaut le coup si vous aimez les jeux qui vous immergent instantanément. Les nombreux prix que le jeu a obtenus depuis sa sortie en 2014 en sont témoins !
 

Originalité/Innovation : 9
Gameplay/Jouabilité : 7
Graphismes/Bande son : 9
Durée de vie/Prix : 7
Note : 80/100

Developer: Dinosaur Polo Club
Based in Wellington, New Zealand

Release date: 11th August, 2014

Platforms: 

Windows, macOS, and Ubuntu
iOS and Android


Website: dinopoloclub.com/minimetro

Regular Price:

USD    $9.99 (desktop)
USD    $4.99 (iOS and Android)
 

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