Il est ingrat, médiocre, désespérément seul, et il a la poisse. A bientôt quarante ans, il vit toujours chez sa mère, dont il est la risée et le souffre-douleur. Bref, toute l'existence de Martin Reed est placée sous le signe de l'humiliation et de l'échec.
Par un malencontreux concours de circonstances, il se retrouve un beau matin accusé du meurtre horrifique d'une de ses collègues. De quiproquos en malentendus, Martin voit le sort s'acharner sur lui. La troublante inspectrice Albada, seule à douter de sa culpabilité, fera son possible pour l'arracher à l'engrenage infernal. Mais quand la déveine vous colle à la peau, même les anges gardiens n'y peuvent rien... En marge des grands thrillers qui ont fait sa renommée dans le monde entier, ce roman révèle Karin Slaughter sous un jour inattendu : celui de l'humour, noir et sanglant à souhait.

 

Pas de pitié pour Martin est un petit roman policier de Karin Slaughter. Si le spitch laissait présager un récit plein d’humour noir, le potentiel n’est pas exploité suffisamment et les incessantes références à des célébrités américaines rendent la lecture poussive.

Autre point négatif, les protagonistes ne sont en rien attachants et certaines petites invraisemblances émaillent le récit.

En somme, un roman vite lu et vite oublié.

 

Karin Slaughter, dont l'oeuvre a été saluée par Michael Connelly comme «le meilleur de la littérature criminelle», a grandi dans une petite ville du sud de la Georgie et vit à Atlanta. Tous ses romans sont publiés chez Grasset : la série «Grant County» - Mort aveugle (2003), Au fil du rasoir (2004), A froid (2005), Indélébile (2006) et Sans foi ni loi (2007) -, ainsi que Triptyque (2008).

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