Les annonces muséales de la semaine du 10 février sont tout à fait enthousiasmantes et il y en a pour tous les goûts ! 

4 MARS 2020 RÉOUVERTURE DU MUSÉE CERNUSCHI

Après une campagne de rénovation d’envergure, le musée des Arts de l’Asie de la Ville de Paris rouvre ses portes avec un nouveau parcours permanent repensé.

Lieu de référence sur l’art de la Chine, le musée Cernuschi réaffirme sa vocation d’espace privilégié de découverte de l’Asie extrêmeorientale à travers les échanges artistiques qui unissent la Chine au Japon, à la Corée et au Vietnam. À l’issue d’une réflexion sur la pédagogie du parcours et après un chantier de rénovation de près de 9 mois, le musée inaugure une nouvelle phase de son histoire, avec un parcours de visite repensé, véritable invitation au voyage dans l’écrin de l’hôtel particulier imaginé au XIXe siècle par Henri Cernuschi.

Ce parcours, dont la scénographie a été confiée à l’Atelier Maciej Fiszer, présentera de nouvelles facettes de la collection, mettant en avant une large sélection d’œuvres dont une majorité n’était pas exposée jusqu’à présent (430 nouveaux objets sur 650).

Journée internationale de la baleine - Exposition Baleinopolis à l'Aquarium tropical de la Porte Dorée

Baleines à bosse © Fabrice Guerin

Moby Dick, Vingt mille lieux sous les mers, Le grand bleu ou Sauvez Willy, les créatures des profondeurs, en littérature comme au cinéma, ont toujours nourri notre imaginaire.

Avec Baleinopolis, l’Aquarium tropical de la Porte Dorée invite ses visiteurs à un voyage merveilleux à la rencontre des baleines à bosse, cachalots, orques et dauphins, à une plongée au plus près de leurs sociétés secrètes et à découvrir l’univers encore largement méconnu des cétacés.

Illustrée de recherches et de témoignages de scientifiques renommés, l’exposition permet de mieux comprendre ces extraordinaires mammifères et de mieux les protéger. Comment les cétacés s’organisent-ils pour vivre dans les océans ? Quels sont les effets des activités humaines sur ces espèces ? Leur survie est-elle menacée ? Avec ses quatre grandes parties – Les modèles de sociétés, Vivre en communauté, Une culture commune et Protégeons les océans – l’exposition guide le visiteur dans les profondeurs des océans et répond aux questions du public sur la nature de ces sociétés insoupçonnées et singulières.

Objets, vidéos, sons et dispositifs interactifs proposent un voyage aux portes d’un monde exceptionnel et souvent inaccessible, celui de quatre espèces incontournables : la baleine à bosse, le cachalot, l’orque et le dauphin. Une programmation cinématographique, sonore et artistique accompagne  l’exposition.

Avec Baleinopolis, l’Aquarium tropical, acteur de la conservation et de la protection de la biodiversité aquatique, permet de sensibiliser les visiteurs aux enjeux contemporains qui concernent les océans, de développer leur esprit scientifique et leur engagement citoyen.

EXPOSITION CHRISTIAN LOUBOUTIN L’EXHIBITION[NISTE] du 26 février au 26 juillet 2020 au Palais de la Porte Dorée

Commissaire de l’exposition : Olivier Gabet, directeur du Musée des Arts Décoratifs

Nous sommes ravis de vous convier au vernissage presse de l'exposition Christian Louboutin L’Exhibition[niste] au Palais de la Porte Dorée le lundi 24 février 2020 entre 9h30 et 13h. 

À partir du 26 février 2020, le Palais de la Porte Dorée présentera une exposition consacrée à l'œuvre et l’imaginaire de Christian Louboutin, créateur de souliers et figure incontournable du monde de la mode. Conçue comme une invitation à plonger dans l’univers foisonnant de Christian Louboutin, l’exposition explorera toutes les facettes d’une inspiration aux multiples références, dans un lieu qui est cher au créateur et qui a vu naître sa vocation.

Dès ses débuts, Christian Louboutin insuffle dans ses créations une grande richesse de motifs et de couleurs inspirés par son amour des arts et des autres cultures. Flamboyant, audacieux, ouvert sur le monde, généreux et parfois sulfureux, l’univers du créateur se nourrit d’une passion pour les voyages, de références au monde de la pop culture, du spectacle, de la danse, de la littérature et du cinéma.

Dévoilant les inspirations et le processus créatif de Christian Louboutin, l’exposition mettra en scène la vision du créateur à travers quelques-unes des œuvres les plus précieuses issues de sa collection personnelle ainsi que des prêts de collections publiques. Une large sélection de souliers seront présentés, dont certains jamais exposés. Ces pièces patrimoniales et artistiques seront exposées aux côtés de nombreuses collaborations exclusives qui souligneront l’attachement de Christian Louboutin pour les savoir-faire et les métiers d’art, comme des vitraux réalisés par la Maison du Vitrail, un palanquin d’argent sévillan ou encore un cabaret sculpté au Bhoutan. L’exposition dévoilera également des projets inédits avec quelques-uns des artistes qui lui sont les plus chers : le réalisateur et photographe David Lynch, l’artiste multimédia néo-zélandaise Lisa Reihana, le duo de designers anglais Whitaker Malem, la chorégraphe espagnole Blanca Li, le plasticien pakistanais Imran Qureshi, et bien d’autres encore…

Né à Paris dans le 12e arrondissement, Christian Louboutin est fasciné dès l’adolescence par la beauté architecturale et la richesse ornementale du Palais de la Porte Dorée, qui nourrit très tôt son amour de l’art et des arts appliqués. Il y puise un répertoire de formes et de motifs pour ses premières créations dont le soulier Maquereau réalisé en cuir métallisé et directement inspiré de l’iridescence des poissons de l’Aquarium Tropical. C’est là, dans ce chef-d’oeuvre de l’Art Déco, que le jeune Christian Louboutin est saisi par un panneau interdisant le port de talons aiguilles, qui par la suite inspira l’iconique soulier Pigalle et sera réinventé au fil des saisons.

Avec cette exposition, Christian Louboutin initie une nouvelle programmation du Palais de la Porte Dorée dédiée à la création d’aujourd’hui.

DERNIERS JOURS Exposition Le rêveur de la forêt Jusqu'au 23 février 2020

Le rêveur de la foret Paris Musées © Raphaël Chipault

40 artistes :

Guillaume Apollinaire, Karel Appel, Jean Arp, Patrick Bard, Christophe Berdaguer et Marie Péjus, Hicham Berrada, Joseph Beuys, Constantin Brancusi, Victor Brauner, Marc Couturier, André Derain, Jean Dubuffet, Max Ernst, Pascale Gadon-Gonzalez, Paul Gauguin, Alberto Giacometti, Natalia Gontcharova, Félix Gresset, Jean-Luc Hervé, Eva Jospin, Laurie Karp, André Masson, Ariane Michel, Edvard Munch, Eadweard Muybridge, Estefania Peñafiel Loaiza, A. R.Penck, Giuseppe Penone, Javier Pérez, Pablo Picasso, Laure Prouvost, Bernard Réquichot, Germaine Richier, Auguste Rodin, Séraphine de Senlis, Raoul Ubac, Maurice de Vlaminck, Theo Wiesen  et Ossip Zadkine

Une centaine de pièces :

dessins, gravures, peintures, photographies, vidéos, céramiques, sculptures réunis pour la première fois pour un dialogue avec l’œuvre d’Ossip Zadkine sur le thème la Forêt.

Puisant à des sources multiples – poésie, philosophie, sciences – Le rêveur de la Forêt croise les époques, les médiums et les genres. L’exposition réunit presque une centaine d’œuvres d’une quarantaine d’artistes. Grâce à des prêts exceptionnels de musées, de collections privées ou d’artistes, elle éclaire de manière inédite l’œuvre d’Ossip Zadkine, la matérialité vivante caractéristique de ses sculptures et leur lien organique à la forêt. Autobiographique, le titre renvoie au sculpteur, à son attachement intime à la forêt.

L’exposition interroge la fascination faite de peur et d’enchantement mêlés que suscite la forêt dans l’imaginaire commun. Refuge du vivant, du sauvage, du sacré, le monde sylvestre représente ce qui échappe aux entreprises humaines de domestication et de rationalisation du monde ; ce qui leur préexiste et leur survivra.

Dans un contexte marqué par la montée de préoccupations environnementales et écologiques, ce projet engage une réflexion anthropologique et artistique autour d’un thème qui a donné naissance à de nombreux chefs-d’œuvre dès les débuts de la révolution industrielle, et qui reste d’une brûlante actualité chez les artistes contemporains.

Guidé par des veilleurs visionnaires qui, pour nourrir leur art ou le régénérer, réellement ou métaphoriquement, font de multiples aller-retours jusqu’au cœur du monde sauvage, le visiteur effectue une promenade en trois temps, de l’orée des bois à l’écosystème naturel et jusqu’aux mystères de la forêt. Ainsi découvre-t-il l’évolution et la transformation du regard porté sur la forêt, organisme vivant, perçu par certains comme refuge de force vitale. Cette découverte s’effectuera lors d’un parcours en trois parties : La lisière - Genèse - Bois sacré, bois dormant.

Commissaires : Noëlle Chabert, directrice du musée Zadkine et Jeanne Brun, directrice du FMAC

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