Les annonces muséales de la semaine du 13 mars 2019
13 mars 2019Reprise des annonces muséales avec plein de nouvelles expositions en perspective.
MARS 2019 AU MUSÉE DE CLUNY : Programmation culturelle et activités
PRÉSENTATION TEMPORAIRE
BIENTÔT AU MUSÉE DE CLUNY... : CINQ SENS. UN ÉCHO À LA DAME À LA LICORNE
La tenture de la Dame à la licorne est un exemple exceptionnel de la représentation des cinq sens dans l'art de la fin du Moyen Âge. Ce printemps, venez explorer les multiples représentations et significations des cinq sens au musée de Cluny ! Une présentation d’œuvres des collections du musée autour de cette thématique vous sera proposée au premier étage du musée dès le 23 mars 2019.
CONCERT-RENCONTRE
DIMANCHE 24 MARS À 16H ET LUNDI 25 MARS À 12H30 - DURÉE 45MN
LA PROPHÉTESSE ET LA REINE
ALIÉNOR ET HILDEGARD
Abbesse, écrivaine, musicienne, visionnaire et prophétesse, Hildegard von Bingen est l'une des femmes les plus étonnantes du Moyen Âge. Petite fille du premier troubadour connu (Guillaume IX d'Aquitaine), reine de France puis d'Angleterre, Aliénor d'Aquitaine a été la plus grande mécène de la poésie courtoise du XIIe siècle.
À l’occasion de ce concert-rencontre, Catherine Jousselin et Maurice Moncozet interpréteront un programme autour d'Hildegard et Aliénor, deux femmes de pouvoir qui ont été à l'origine d'une œuvre littéraire et musicale impressionnante.
VISITES GUIDÉES
Musée de Cluny
SAMEDI 9, DIMANCHE 10, SAMEDI 16 ET DIMANCHE 17 MARS À 11H ET 14H - DURÉE 1H30
LES THERMES ANTIQUES DE LUTÈCE ET LEURS GALERIES SOUTERRAINES
VISITE POUR ADULTES
Les vestiges des thermes de Cluny, construits au 1er siècle, sont parmi les plus importants conservés au nord de l'Europe. Pièce maîtresse de l’ensemble, le frigidarium possède encore sa voûte, qui culmine à près de 14 mètres de hauteur. La visite permet de comprendre le rôle social des activités thermales et le fonctionnement des bains durant la période antique.
Les billets sont en vente uniquement le jour même à la caisse du musée dans la limite des places disponibles.
Plus de dates sur www.musee-moyenage.fr
Musée de Cluny
VENDREDI 8 MARS À 10H30 ET MERCREDI 13 ET MERCREDI 27 MARS À 14H30 - DURÉE 1H30
TRÉSORS DES COLLECTIONS
VISITE EN FAMILLE
La présentation temporaire « Trésors » met en avant quelque-uns des chefs-d’œuvre de la collection du musée. Cette visite guidée en famille offre un aperçu des arts précieux au Moyen Âge et invite à découvrir la variété des matériaux employés et la diversité des savoir-faire techniques de l'époque. Pièces d’orfèvrerie, ivoires et tapisseries, aux côtés d’une Vierge à l’Enfant de Jean Hey, le Maître de Moulins, éblouiront les enfants et les plus grands !
Sur réservation par téléphone au +33(0)1 53 73 78 16 (9h15 à 17h30 sauf le mardi)
VENDREDI 8 MARS ET MERCREDI 20 MARS À 14H30 – DURÉE 1H30
LES THERMES ANTIQUES DE LUTÈCE ET LEURS GALERIES SOUTERRAINES
VISITE EN FAMILLE
Remontez le temps avec cette visite guidée en famille des thermes antiques de Lutèce ! Un conférencier vous accompagne à la découverte des galeries souterraines, aussi mystérieuses que fascinantes. À travers cette visite, l'édifice antique se dévoile sous un nouveau jour.
Sur réservation par téléphone au +33(0)1 53 73 78 16 (9h15 à 17h30 sauf le mardi).
JOURNÉE D'ÉTUDE
Musée de Cluny
MARDI 26 MARS À 9H - DURÉE 8H
AUTOUR DES IVOIRES DU MOYEN ÂGE
COLLECTIONNER, ÉTUDIER, PUBLIER
Plus que pour d'autres domaines de la création artistique médiévale, l'intérêt pour les ivoires a suscité des travaux de recherche, qui ont donné lieu à des catalogues. Durant cette journée d’étude, conçue dans le cadre du Réseau des musées d'art médiéval, des catalogues récents et des publications consacrées à quelques-unes des plus importantes collections seront présentés.
Entrée libre dans la limite des places disponibles. Réservation obligatoire : contact.musee-moyenage@ culture.gouv.fr
Auditorium de l'institut finlandais (33 rue Du Sommerard, 75005 PARIS, face à l'entrée du musée)
CONSULTATION
Musée de Cluny
JUSQU'AU 7 AVRIL 2019
QUELLES RESPONSABILITÉS SOCIÉTALES ET ENVIRONNEMENTALES POUR LE MUSÉE DE CLUNY ?
DONNEZ VOTRE AVIS !
Quelles responsabilités sociétales et environnementales pour le musée de Cluny ? Face aux défis sociaux et environnementaux auxquels nous sommes confrontés, quels sont les enjeux pour le musée de Cluny ? Donnez-nous votre avis en participant à la consultation que nous lançons. Les 30 premiers à répondre recevront un laissez-passer pour deux.
Quelle est la responsabilité sociétale du musée de Cluny ?
Face aux défis sociaux et environnementaux auxquels nous sommes confrontés, quels sont les enjeux pour le musée de Cluny ? Donnez-nous votre avis en participant à la consultation que nous lanç...
LES COLLECTIONS DU MUSÉE DE CLUNY SENS DESSUS DESSOUS « CINQ SENS. UN ÉCHO À LA DAME À LA LICORNE »
Au Moyen Âge, chaque sens du toucher à la vue, a sa fonction, spirituelle comme matérielle.
Du 23 mars au 20 août 2019, la présentation «Cinq sens. Un écho à La Dame à la licorne» explore les collections du musée de Cluny, musée national du Moyen Âge.
Nombreux sont les traités médiévaux qui étudient les cinq sens et les hiérarchisent, du plus grossier au plus noble. Les sens sont employés pour comprendre le monde, dans les relations humaines comme dans la religion. Ils traduisent, dans les codes de l’amour courtois, le rapprochement progressif vers l’être aimé, jusqu’au toucher. Quant à la liturgie, de l’encensoir aux vêtements des prêtres, elle exploite chaque sens pour faciliter l’expérience du divin.
Tapisseries, enluminures, sculptures ou pièces d’orfèvrerie, la diversité des collections du musée de Cluny témoigne de l’importance accordée aux sens au Moyen Âge. A travers une sélection d’une cinquantaine d’œuvres, cette présentation temporaire vous entraîne jusqu’à la célèbre Dame à la licorne, allégorie des cinq sens. Et si la sixième tapisserie, dont la tente est surmontée de l’inscription «Mon seul désir », évoquait un sixième sens qui donne, dans la pensée médiévale, accès à la connaissance ?
Alors que se poursuivent les travaux de modernisation du musée de Cluny et que l’hôtel médiéval et la cour sont fermés jusque fin 2020, la présentation «Cinq sens. Un écho à La Dame à la licorne » sort les collections du musée de leur cadre habituel pour apporter un regard décentré et délibérément subjectif sur l’art médiéval.
OCÉAN UNE PLONGÉE INSOLITE : Du 3 avril 2019 au 5 janvier 2020 Grande Galerie de l'Évolution
Bien que couvrant la majeure partie de notre planète, l’océan reste encore largement méconnu. L’exposition Océan, une plongée insolite propose à tous les publics, dès 5 ans, un voyage merveilleux et surprenant au cœur d’une biodiversité originale, loin du littoral et des figures familières.
Après une présentation des contraintes du milieu marin et du défi que représente son exploration, les visiteurs plongent dans une autre dimension pour découvrir la vie microscopique au sein du plancton. Ils poursuivent leur périple dans les milieux extrêmes, à la rencontre de la faune singulière des grandes profondeurs et des eaux glacées de l’océan Austral. La suite du parcours les sensibilise à une approche plus respectueuse de la nature et les éclaire sur les ressources insoupçonnées du milieu marin. Le public pénètre enfin dans un monde entre imaginaire et réalité, reflétant la fascination que suscitent l’océan et les animaux qui le peuplent, comme le calmar géant, le cœlacanthe et le régalec. Tout au long du parcours, l’exposition développe un fil rouge sur les menaces que l’humain fait peser aujourd’hui sur l’océan mais présente aussi les alternatives que le visiteur peut mettre en place à son échelle.
Georges Dorignac, corps et âmes au Musée de Montmartre du 15 mars au 8 septembre 2019
Singulière, captivante, contrastée, telle est l’œuvre de Georges Dorignac !
Le Musée de Montmartre–Jardins Renoir consacre une importante exposition à Georges Dorignac (1879-1925) dont l’œuvre singulière et captivante révèle un artiste libre qui, en perpétuelle recherche, a emprunté une voie indépendante et personnelle, explorant les techniques, les sujets, les inspirations...
Après une première présentation monographique qui lui a été consacrée en 2016-2017 à la Piscine, Musée d’art et d’Industrie André Diligent de Roubaix et ensuite au Musée
des Beaux-Arts de Bordeaux, le Musée de Montmartre poursuit cette volonté de restituer à Dorignac sa juste place dans l’histoire de l’art moderne.
Dessinateur avant tout, sa production la plus marquante est celle de ses saisissantes feuilles « au noir ». D’une puissance expressive remarquable, cette série de dessins, au modelé contrasté, à la matière dense et profonde, résonne et surprend les artistes, la critique et les collectionneurs de l’époque. Dorignac sculpte ses dessins déclara Rodin.
On les dirait sortis d’un bloc de précieuse matière noire s’étonne-t-on à la galerie Marcel Bernheim.
Au-delà de cet ensemble qui fit sa réputation, l’œuvre de Dorignac est surprenante car marquée de singularité et de ruptures : artiste en perpétuelle recherche, Georges Dorignac explore les techniques, les sujets, les inspirations..., si bien que son art est quasiment inclassable. Son œuvre révèle un artiste libre, empruntant une voie indépendante, personnelle, rare, qui le distingue des courants à la mode et de l’Ecole de Paris, dont il est pour autant très proche par les liens qu’il tisse à La Ruche notamment.
L’exposition organisée par le Musée de Montmartre réunit 85 œuvres (peintures, aquarelles, sanguines, fusains) réalisées entre 1901 et 1924, dont près de la moitié sont inédites. Le corpus rassemblé provient en partie de mains privées et de galeries - dont un magnifique fonds de la galerie Malaquais – mais également des collections publiques (Centre Pompidou, Musées des beaux-arts de Reims, Grenoble, Bordeaux).
L’ensemble est enrichi de plusieurs correspondances mettant en regard les œuvres de Georges Dorignac et avec une œuvre des maîtres qui l’ont inspiré, parmi lesquels Carrière, Signac, Rodin et Millet.
Suivant un parcours chronologique, l’exposition présente l’œuvre de l’artiste en trois sections, depuis ses débuts en 1901 – date de son installation à Montmartre, rue du Chevalier de la Barre – et suit la transformation de son art jusqu’à sa mort en 1925.
La première section intitulée Peintre et père, influences impressionnistes rassemble les peintures, dessins et études de recherche des débuts du peintre (1902-1910).
La deuxième, Le Maître des figures noires, est la plus importante et la plus significative de l’œuvre de l’artiste. Elle regroupe près de 50 œuvres, fusains et sanguines, dont les étonnantes et remarquables feuilles « au noir ». En 1912, Georges Dorignac renonce au prestige de la couleur pour se limiter aux seules ressources du noir ; austérité voulue comme un nouveau point de départ en rupture avec ce qu’il a produit jusque-là.
La dernière section, Décorations et art sacré : vivre du trésor de ses rêves, dévoile les projets de décoration (tapisserie, céramique, vitrail, mosaïque) que Georges Dorignac entreprend dès 1913 et jusqu’au début des années 1920, tout en poursuivant son travail sur les figures et les corps.
Le Château Rentilly
Grand tirage au sort !
05.03 - 25.03.19
C’est le hasard qui déterminera l’exposition en automne prochain, de la collection du frac île-de-france au château de Rentilly
Du 05.03 au 24.03.19, tirage au sort, ouvert à tous, d’une lettre de l’alphabet
Tous les artistes présents dans la collection dont le nom commence par la lettre « gagnante » feront automatiquement partie de l’exposition et toutes leurs œuvres seront présentées
25.03.18 : résultat du tirage au sort et annonce de la lettre ainsi sélectionnée
Le Frac Île-de-France poursuit sa démarche d’expérimentation liée à sa collection, en organisant à nouveau un tirage au sort pour déterminer l’exposition qui sera présentée à l’automne prochain (du 20 septembre au 22 décembre 2019) au Château de Rentilly.
À l’instar de l’exposition « L » présentée au Château de septembre 2018 à février 2019, une nouvelle exposition à partir de la collection du Frac sera tirée au sort, via un plugin sur le site internet du Frac. Ce tirage, proposé depuis le 5 mars et jusqu’au 24 mars 2019, permettra de choisir une lettre de l’alphabet qui déterminera le choix des artistes exposés. Comme c’était le cas pour « L », tous les artistes présents dans la collection dont le nom commence par la lettre « gagnante » feront automatiquement partie de l’exposition et toutes leurs œuvres seront systématiquement présentées *.
Ce protocole, à la fois ludique et conceptuel, permet la présentation et la confrontation d’œuvres sous un jour totalement inédit et de les présenter en parfaite autonomie, détachées de toute thématique préexistante ou prédominante. Et c’est là le véritable but du jeu : donner à voir les œuvres de la collection pour ce qu’elles sont, sans présupposé ni parti pris, dans toute leur intégrité.
* En dehors de celles nécessitant de trop fortes restaurations ou de celles, en dépôt, dont le déplacement s’avérerait trop complexe.
Grand tirage au sort ! - frac île-de-france
Du 05.03 au 24.03.19, tirage au sort, ouvert à tous, d'une lettre de l'alphabet Tous les artistes présents dans la collection dont le nom commence par la lettre " gagnante " feront automatiquemen...
100% L’EXPO - Sorties d'Écoles - Un tremplin pour les jeunes diplômés
Du 20 au 31 mars, 100% L’EXPO réunit pour la première fois les Beaux-Arts de Paris, l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs (ENSAD), La Fémis, l’École nationale supérieure d’Arts de Paris-Cergy (ENSAPC), l’École nationale supérieure de Création Industrielle (ENSCI – Les Ateliers) et l’École nationale supérieure d’Architecture de Paris-Malaquais.
La Villette invite la jeune création à investir la Grande Halle et les Folies dans le cadre de la 4e édition du festival 100%. Véritable carte blanche donnée à 6 écoles françaises au rayonnement international, 100% L’EXPO présente une sélection de talents récemment diplômés. Pensée comme un tremplin pour les jeunes créateurs, l’exposition propose un panorama fidèle et exigeant de la scène artistique émergente.
La Grande Halle et les Folies de La Villette deviennent ainsi le terrain de jeu de plus de 100 jeunes artistes, sortis d’écoles dans une limite des 4 dernières années. Arts plastiques, installations, films, vidéos, design, mode, performances… 100% L’EXPO donne à des pratiques artistiques variées une visibilité sur la scène parisienne et nationale et une occasion unique de dialoguer, d’échanger, de s’inspirer autour d’une synergie inédite.
Génération en Révolution Dessins français du musée Fabre, 1770-1815 16 mars - 14 juillet 2019 au Musée Cognacq-Jay
Du 16 mars au 14 juillet 2019, le musée Cognacq-Jay explore les choix d’une génération d’artistes qui eurent trente ans pendant la Révolution française.
Le système artistique dans lequel ils évoluaient jusqu’alors est totalement bouleversé. Comment s’adaptent-ils ? Quelques sont leurs prises de position et leurs stratégies ?
Les artistes sont amenés à repenser profondément leur pratique, leurs débouchés, mais encore les sujets traités ou les orientations stylistiques, entre néoclassicisme et préromantisme.
Support intime par excellence, le dessin reflète la richesse et la diversité de cette période charnière. L’exposition réunit une sélection de 80 dessins exceptionnels, issus de la collection du musée Fabre de Montpellier.
Cet ensemble unique, qui témoigne de cette accélération de l’Histoire, prélude à la modernité, est présenté pour la première fois à Paris.
Centrée sur le dessin, l’exposition présente un corpus de près d’une centaine de feuilles remarquables, réunies pour la plupart par l’un des élèves préférés de David, le peintre François-Xavier Fabre, également collectionneur, expert et marchand. L’ensemble légué par l’artiste à sa ville natale le noyau fondateur du cabinet des arts graphiques du musée Fabre. Autour de la personnalité de Fabre sont réunis les plus grands artistes de l’époque : David, Girodet, Vien, Fragonard ou encore Prud’hon.
COUP DE FOUDRE : UNE PLONGÉE DANS LES ÉMOTIONS HUMAINES à la fondation EDF
Fabrice Hyber et Nathalie Talec
Une carte blanche donnée à l’artiste d’envergure international Fabrice Hyber en duo avec Nathalie Talec ( renommés pour l’occasion « Hybertalec »).
Fabrice Hyber et Nathalie Talec ont imaginé une traversée des émotions : un projet commun d’exposition immersif autour de sensations partagées, de déambulations singulières, d’expériences multiples, d’expérimentations poétiques et mentales.
Ils ont imaginé, pour l’ensemble des espaces de la Fondation Groupe EDF, une exposition-œuvre tel un « cadavre exquis » joyeux et tragique.
Peintures, costumes, dessins, projections, mobiliers ou encore salle de bal ponctuent un parcours articulé autour de trois moments qui définissent le coup de foudre : « la rencontre », « le chassé-croisé » et « l’extase"
Le visiteur entrera dans l’espace d’exposition comme dans une salle de bal, avec plancher verni, chaises, bancs. Un rez-de chaussée aux allures de dance floor entouré de « cabines d’essayage » (ou « cabinets d’émotions ») où le visiteur pourra commencer à découvrir costumes et vêtements, prêts à être tester ou porter, à jouer leur rôle de déclencheur de sensations, de désirs et d’émotions.
Si au sous-sol, le visiteur, au cours de sa déambulation, pourra croiser, dans un jeu de cache-cache de disparition/apparition, les avatars des deux artistes projetés en 3D entre les couloirs et les portes, il expérimentera, contemplera, à l’étage de « L’extase », les grands tableaux réalisés par Fabrice Hyber et Nathalie Talec sous forme des «cadavres exquis » et qui recouvreront progressivement tous les murs. L’exposition Coup de foudre se métamorphosera au contact de tous les scénarios possibles, et se développera pendant toute sa durée, en un véritable « pavillon de sidération », à tous les étages, à la fois pour les artistes et les visiteurs.
LE NOUVEAU MUSÉE DE LA LIBÉRATION DE PARIS - MUSÉE DU GÉNÉRAL LECLERC - MUSÉE JEAN MOULIN OUVERTURE LE 25 AOÛT 2019
A l’occasion du 75e anniversaire de la Libération, Le nouveau musée de la Libération de Paris – musée du général Leclerc – musée Jean Moulin sera officiellement inauguré et ouvrira ses portes au public le 25 août 2019.
Après avoir été installé pendant vingt-quatre ans au-dessus de la gare Montparnasse, la Ville de Paris déménage le musée dans les pavillons conçus par Claude-Nicolas Ledoux à Denfert-Rochereau. Un nouveau lieu qui appartient à double titre à l’histoire de la période : le 25 août 1944, c’est cette place que traverse le général Leclerc pour libérer Paris, alors que depuis quelques jours déjà, le sous-sol du pavillon abrite le PC du colonel Rol Tanguy, chef des Forces françaises de l’intérieur (FFI) d’Île-de France.
Ce nouveau musée est conçu pour transmettre une histoire en partage, celle de la Libération de Paris et des deux figures héroïques de la Seconde Guerre mondiale que sont Philippe Leclerc de Hauteclocque et Jean Moulin.
Ce site historique sera pour la première fois ouvert au public. Il offrira une expérience de visite inédite, grâce à des outils de médiation innovants.
Fondation Jérôme Seydoux-Pathé
Les films muets Indiens Du 19 mars au 9 avril 2019
L'Inde est l'un des plus grands producteurs de cinéma au monde et la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé souhaite revenir sur les pas des premiers cinéastes indiens. En partenariat avec les National Film Archive of India, ce cycle présentera des films muets aux genres variés : comédies, mélodrames, films en costumes ou à cascades, adaptations mythologiques de la vie de Krisna... tournés entre 1910 et 1933. Tous sont issus de ses collections.
Au programme : Raja Harischandra (1917) de Dhundiraj Govind Phalke, Kaliya Mardan (1919) de Phalke, Kaya Palat (1929) de Vithaldas Panchotia, Jamai Babu (1931) de Kalipada Das, Gulami Nu Patan (1931) de Shyam Sundar Agarwal...
Expositions : Du 20 février au 9 juillet 2019 : Comiques transatlantiques de Linder à Chaplin (1910-1925)
A la Belle-Epoque, les comiques de l'écran comme Max Linder, André Deed et Rigadin font rire toute la planète. Apparaissent régulièrement dans les séries qui leur sont dédiées, ils sont parmi les premières « vedettes » dont le nom s'exporte à l'international, notamment aux Etats-Unis. La Première Guerre mondiale renverse la donne, mettant en sommeil les Français au profit des comiques de la côte Ouest américaine, comme Charlie Chaplin, Harold Lloyd et les acteurs de la troupe de Mack Sennett. Les décors et les modes ont changé, mais d'une décennie à l'autre, ce sont les mêmes chapeaux et les mêmes moustaches, le même goût pour les bagarres et les situations casse-cous ! Le talent éclatant de l'école américaine se répercute à son tour sur les comiques français. Les affiches, les photographies et les extraits de films présentés dans cette exposition mettent en lumière ces jeux d'influence.
UNE JOURNÉE AVEC MARIE VASSILIEFF
DU 16 MAI AU 21 JUILLET 2019 À LA FONDATION DES ARTISTES
DU 17 MAI AU 20 JUILLET 2019 À LA VILLA VASSILIEFF
En hommage à Marie Vassilieff sous la forme d’une exposition en deux parties : Commissariat de Mélanie Bouteloup et Émilie Bouvard, assistées de Camille Chenais
À la Fondation des Artistes à Nogent-sur-Marne
MABA, Maison nationale des artistes, Bibliothèque Smith-Lesouëf
Mercedes Azpilicueta, Carlotta Bailly-Borg, Yto Barrada, Michel François, Christian Hidaka, Laura Lamiel, Mohamed Larbi Rahhali, Anne Le Troter, Flora Moscovici, Émilie Notéris, Thu-Van Tran, Marie Vassilieff
À la Villa Vassilieff à Paris
Liv Schulman
La Fondation des Artistes et la Villa Vassilieff s’associent pour rendre hommage à Marie Vassilieff qui installa son atelier au 21 avenue du Maine au début des années 1910 et passa les dernières années de sa vie, de 1953 à 1957, à la Maison nationale des artistes à Nogent-sur-Marne. Marie Vassilieff fut une artiste centrale du Montparnasse de la première moitié du XXe siècle. C’est sur cette artiste rassembleuse, à l’art méconnu, qu’est porté un regard contemporain. Interventions artistiques contemporaines et œuvres de Marie Vassilieff empruntées à son collectionneur passionné Claude Bernès accompagnent notre déambulation dans les espaces de la Fondation des Artistes à Nogent-sur-Marne qui, dans un format inédit, les réserve dans leur ensemble à l’exposition, y compris la Bibliothèque Smith-Lesouëf récemment rénovée qui ouvre ses portes à cette occasion ; ainsi que dans ceux de la Villa Vassilieff située au cœur de Montparnasse.
OUVERTURE DE CITÉCO, LA CITÉ DE L'ÉCONOMIE
En juin 2019, ouvrira à Paris le premier musée interactif d'Europe dédié à l'économie.
Au cœur de l'hôtel Gaillard, chef-d'oeuvre de l'architecture néo-Renaissance et ancienne succursale de la Banque de France, Citéco déploie sur plus de 2 400 m2 une exposition permanente offrant un accès ludique et pédagogique aux concepts, mécanismes et enjeux de l'économie.
La programmation culturelle permettra d'accueillir des expositions temporaires, rencontres, conférences, ateliers, projections et spectacles vivants, qui rythmeront chaque saison de cette nouvelle institution culturelle parisienne.
EXPOSITION Les femmes et la création musicale : Sweet sixties : du rêve à la révolution à partir du 8 mars sur musee.sacem.fr
À l’occasion de la Journée de la femme, le 8 mars, le musée Sacem en ligne dévoile le 4ème volet de son exposition Les femmes dans la création musicale.
Après les volets Femmes et création musicale du Moyen-Âge à la naissance de la Sacem, L'après-guerre : les conquérantes, et Début du XXe siècle : les pionnières de la Modernité, le musée expose Sweet sixties : du rêve à la révolution et revient sur celles qui ont marqué cette décennie : Françoise Hardy, Barbara, Yvette Horner,…
Ecouter la playlist de Sweet sixties : du rêve à la révolution
En 2018, la Sacem comptait parmi ses membres 17% de femmes auteures et compositrices.
Les conditions d’adhésion à la société étant neutres pour les deux sexes, cette faible proportion – constatée dans l’ensemble des pays européens et dans de nombreux secteurs créatifs – s’explique par l’évolution des structures sociales et des institutions musicales.
L’exposition, conçue en plusieurs volets, propose un parcours historique pour s’interroger sur les principales raisons qui mènent les femmes à être, encore aujourd’hui, très minoritaires dans le secteur de la création musicale : absence de liberté de se déplacer ou voyager seule, pas d’accès à l’instruction, aux bibliothèques, à l’Université, charge de la famille et des enfants, pas d’autonomie financière… les obstacles opposés à la femme créatrice dans une société patriarcale traditionnelle sont nombreux.
Cette exposition est aussi l’occasion de remettre à l’honneur les créatrices souvent oubliées, dont les œuvres retrouvent peu à peu leur place dans l’histoire de la musique.
BERNARD QUESNIAUX EN REMONTRER GALERIE MUNICIPALE JEAN-COLLET, VITRY-SUR-SEINE DU 30 MARS AU 5 MAI 2019
Direction : Catherine Viollet, conseillère aux arts plastiques et commissaire de l’exposition
Du 30 mars au 5 mai 2019, la Galerie municipale Jean-Collet à Vitry-sur-Seine présente une exposition personnelle de Bernard Quesniaux, intitulée En remontrer. Celle-ci offre à voir un parcours dans une œuvre débordante et colorée, rassemblant côte à côte tous ses versants : installations, peintures, dessins, dispositifs vidéo ou assemblages de matériaux récupérés, expansés.
Pour cette exposition présentée sur deux niveaux, les recherches de l’artiste se portent, sinon sur l’épineuse question de ce qu’est la peinture contemporaine, au moins sur une tentative de faire de la peinture et comment peindre de manière détachée, quasi insignifiante... tout azimut en entrant activement - sans trop de bavardage - dans le processus productif avec des œuvres réalisées pour le lieu...
Galerie municipale Jean-Collet
59, avenue Guy-Môquet
94400 Vitry-sur-Seine
Tél. : 01 43 91 15 33
Paris-Londres Music Migrations (1962-1989) au Musée national de l'histoire de l'immigration 12 mars 2019 au 5 janvier 2020
Du début des années 1960 à la fin des années 1980, de multiples courants musicaux liés aux flux migratoires ont transformé Paris et Londres en capitales multiculturelles. Paris-Londres. Music Migrations propose un parcours immersif et chronologique pour traverser ces trois décennies décisives de l’histoire musicale des deux villes, et faire résonner un brassage inédit de rythmes musicaux avec les évolutions sociales et politiques, les transformations urbaines et les flux migratoires successifs qui ont marqué l’époque.
Du 12 mars 2019 au 5 janvier 2020, cette exposition explore les liens denses et complexes entre migrations, musiques, luttes anti-racistes et mobilisations politiques. Elle montre comment plusieurs générations d’immigration dans ces deux anciennes puissances coloniales se sont emparées de la musique pour faire entendre leurs droits à l’égalité, revendiquer leur place dans l’espace public, et contribuer aux transformations à la fois urbaines, économiques et culturelles des deux pays.
Véritable expérience musicale et visuelle, Paris-Londres. Music Migrations présente plus de 600 documents et œuvres d’art liés à la musique – instruments, costumes, photos, affiches de concerts, vidéos, pochettes de disques, fanzines… – des prêts d’institutions comme le Victoria and Albert Museum mais aussi des ensembles issus de collections personnelles de musiciens (dont celle de Manu Dibango), un costume de Fela Kuti le « père » de l’afro-beat ou des réalisations de Jean Paul Gaultier.
La playlist de l’exposition fait entendre le reggae-punk de Poly Styrene, le makossa de Manu Dibango, le ska de Desmond Dekker, le R&B de Soul II Soul, le punk sans frontière de Rachid Taha, l’asian underground d’Asian Dub Foundation, le zouk de Kassav’, l’electro-rap de Neneh Cherry, l’afro-reggae d’Alpha Blondy, le reggae légendaire de Bob Marley, le raï moderne de Khaled, le rock métissé des Négresses Vertes…
Dans un contexte européen de repli national et de volonté de fermeture des frontières, l’exposition, qui ouvrira quelques semaines avant le Brexit, prévu le 29 mars 2019, se place au cœur de la plus brûlante actualité.
Un firmament de porcelaines De la Chine à l’Europe Exposition du 13 mars au 10 juin 2019
Commissaires :
Sophie Makariou, Présidente du MNAAG, commissaire générale
Claire Déléry, Conservatrice, collections chinoises, MNAAG
Huei-chung Tsao, Ingénieure d’études, collections chinoises, MNAAG
Cette exposition a été rendue possible grâce au généreux soutien de la Fondation d’Entreprise Michelin
Publication : Un firmament de porcelaines, de la Chine à l’Europe, Une coédition MNAAG / RMN-GP, 64 pages, 50 illustrations, prix : 10 €
Les 300 porcelaines de Chine bleu et blanc du 16e et 17e siècle qui ornent le plafond en pyramidion du salon des porcelaines de l’actuelle Ambassade de France à Lisbonne, ancienne demeure royale, sont restituées par 3D en une installation immersive dans la rotonde du 4e étage du musée. Telle une voûte céleste sur fond de bois laqué de noir et doré, ces porcelaines témoignent de la hardiesse de l’art baroque portugais et de l’intensité des échanges maritimes entre la Chine et l’Europe dès le 16e siècle. Le MNAAG s’est engagé dans une démarche scientifique où chercheurs chinois, portugais et français contribuent à faire connaître ce témoignage architectural unique, témoin de l’histoire des échanges mondiaux à l’aube de la période moderne. Ce projet de recherche est rendu possible grâce au mécénat de la Fondation d’Entreprise Michelin et le prêt généreux de prêteurs privés et publics, dont le musée d’art ancien de Lisbonne.
Le salon des porcelaines du palais de Santos est un joyau méconnu du patrimoine européen et aussi chinois ; l’ensemble est éblouissant à plus d‘un titre. La très spectaculaire restitution 3D du plafond, point d’orgue de l’exposition, offre un témoignage esthétique des échanges féconds entre la Chine et l’Europe ainsi qu’une mise en perspective des apports réciproques.
En complément de la restitution 3D sera présenté un choix d’œuvres évoquant la rencontre de deux continents : porcelaines chinoises provenant du plafond et du vaisselier du palais de Santos, bleu et blanc découverts dans des épaves le long de la route maritime qui unissait l’Asie et l’Europe via le monde islamique, laques et tableaux rappelant les fastueux intérieurs européens.
Le choc esthétique que provoquèrent en Europe les magnifiques bleu et blanc chinois eut un impact décisif sur les productions des céramiques du continent européen et sur l’art européen en général : faïences et azulejos du Portugal, faïences de Delft, de Nevers, etc. Ces productions emblématiques de l’Europe moderne s’inspirèrent largement des pièces chinoises mais aussi de la tradition islamique.
L’exposition du MNAAG, tel un récit au long cours, est l’histoire du succès d’une production chinoise qui demeura longtemps une production luxueuse aux qualités inégalées prisées par les plus riches Européens.
Deux autres étapes après Paris permettront à l’exposition de voyager en Chine, à Shanghai et à Shenyang fin 2020 et début 2021.
Les Couleurs du zen Peintures de Hsiao Chin Exposition du 13 mars au 3 juin 2019
Commissaires :
Sophie Makariou, Présidente du MNAAG, commissaire générale
Jérôme Neutres, Directeur de la stratégie et du développement de la RMN-GP et président du Musée du Luxembourg
L’exposition a été réalisée avec le concours de la Hsiao Chin International Foundation (Taipei)
Réalisée avec le concours de la Hsiao Chin International Foundation (Taipei), l’exposition présente un corpus représentatif des grands moments de l’œuvre du peintre Hsiao Chin né à Shanghai en 1935, initiateur du mouvement italien Punto (1961-1966). Son travail mêle l’influence de l’expressionisme abstrait américain, de la peinture spirituelle et performative du groupe Gutai au Japon, produisant une singulière abstraction colorée.
Hsiao Chin incarne la figure visionnaire d’un artiste chinois dont toute l’œuvre représente une ouverture et des échanges sur le monde et ses cultures.
Les Couleurs du zen est la première exposition dans un musée européen du peintre Hsiao Chin qui fit l’objet de nombreuses expositions ou rétrospectives dans les plus grands musées asiatiques, notamment au China Art Museum de Shanghai en 2018. Un choix d’œuvres présente les évolutions artistiques de Hsiao Chin depuis les années 1950, à travers une sélection inspirée du zen provenant de collections de la Fondation ainsi que de collections privées européennes et asiatiques et d’archives. C’est dans les années 1960 qu’il fonde à Milan à partir des enseignements de la philosophie zen et notamment de « l’esprit de contemplation » le mouvement Punto (1961-1966) aux côtés de Lucio Fontana. Punto est la première et unique école artistique occidentale créée au 20e siècle par un artiste chinois. Punto, en italien « le point », se réfère à la conception extrême-orientale à partir de laquelle toutes les choses sont en une.
Dans les années 1970, Hsiao Chin quitte l’Italie pour partir enseigner la peinture aux États-Unis où il rencontre Mark Rothko et Willem de Kooning et s’intéresse alors à l’expressionnisme abstrait. De sa vocation cosmopolite qui le fit passer par le Japon où il fréquenta les peintres du groupe Gutai, l’œuvre profondément universelle, faite de métissages, traverse l’histoire de l’art abstrait du 20e siècle. S’en dégage un parcours de signes et une ode à la pureté du geste. Dans une série intitulée Dancing Light, Hsiao Chin retient l’art du geste de l’héritage de la calligraphie chinoise, tel un voyage des signes.
Cette exposition est présentée à l’hôtel d’Heidelbach dans l’espace d’expositions temporaires.