Le musée national des arts asiatiques – Guimet connaît une fréquentation stable en 2018

© MNAAG, Paris / Stéphane Ruchaud

Poursuivant son rythme dynamique, le MNAAG enregistre en 2018 un taux de fréquentation général stabilisé avec 294 389 visiteurs. En continuant d’offrir une programmation riche et diversifiée, le MNAAG séduit un public de plus en plus éclectique, poursuivant ainsi son objectif de rendre le musée accessible au plus grand nombre. Ce résultat est dû en partie au succès de certaines expositions temporaires, particulièrement Meiji, splendeurs du Japon impérial (1868-1912) qui réunissait pour la première fois 350 pièces évocatrices d’un Japon extravagant issues de prêts majestueux et internationaux.

La riche programmation de 2018 aura permis au MNAAG de se maintenir à un niveau de fréquentation en progression en comparaison de l’année 2016 (+ 14 %), toutefois en léger recul par rapport à l’exceptionnelle année 2017 (– 8 %).

Trois expositions se sont particulièrement distinguées : Enquêtes vagabondes, le voyage illustré d’Émile Guimet en Asie (67 038 visiteurs), Daimyo, seigneurs de la guerre au Japon sur les deux sites du MNAAG (68 152 visiteurs), se prolongeant sur un troisième site grâce à un partenariat inédit avec le Palais de Tokyo. À l’automne l’exposition Meiji, splendeurs du Japon impérial (1868-1912) dont le bilan remarquable (85 484 visiteurs) aura permis de compenser la perte des trois samedis fermés en raison des événements sociaux.

La tendance très nette qui s’est dessinée en 2018 est une augmentation substantielle des visiteurs de moins de 18 ans et des 18-25 ans, répondant à l’un des objectifs du ministère de la Culture.

Hormis les expositions, les initiatives que le MNAAG déploie pour accroître la fréquentation et diversifier les publics continuent de porter leurs fruits. Il est à souligner aussi les rendez-vous avec la création contemporaine asiatique, sous l’intitulé « Carte blanche », présentés en écho aux collections, qui continuent de séduire et d’attirer de nouveaux publics depuis le premier rendez-vous en 2015. Durant l’été, la Carte blanche à Kim Chong-hak, restée en place toute la saison et se poursuivant au sein des collections coréennes, aura été fortement médiatisée en France comme à l’étranger.

Les expositions proposées en rotonde de la bibliothèque historique ou les rendez-vous photographiques du musée tels que Terres de riz invitent à contempler autrement les œuvres des collections, pour la plupart ressorties des réserves. Celles-ci offrent un regard intimiste et très attendu désormais.

Les rendez-vous institutionnels auxquels le musée souscrit pleinement et pour lesquels il choisit de thématiser ses propositions avec des offres diversifiées – la Nuit européenne des musées (2317 visiteurs le 19 mai), les Journées européennes du Patrimoine, la Nuit de la lecture, etc. – demeurent des temps forts réguliers qui trouvent un public fidélisé.

Enfin, l’année 2018 a été celle de la rénovation du jardin de l’hôtel d’Heidelbach suscitant un vif intérêt du public et des médias pour y découvrir le nouvel écrin végétal qui sert toujours de cadre  aux cérémonies du thé.

Récapitulatif des chiffres de fréquentation :
- Collection permanente et expositions temporaires : 257 593
- Expositions MNAAG hors les murs : 20 876
- Programmation spectacles et cinéma : 3820
- Activités du service culturel et pédagogique : 8289
- Mécénat et privatisation : 3090
- Musée d’Ennery : 721
- Total visiteurs : 294 389

Restauration du Retable d’Issenheim : Point d’étape et poursuite du calendrier des travaux

©Musée Unterlinden, Colmar - Grünewald et Nicolas de Haguenau, Vue du Retable d’Issenheim, 1512-1516, Musée Unterlinden, Colmar

Régulièrement entretenu et reverni depuis le 18e siècle, le Retable d’Issenheim, véritable trésor de la collection du Musée Unterlinden, fait aujourd’hui l’objet d’un exceptionnel projet de restauration mené par un comité de pilotage et scientifique, présidé par Blandine Chavanne, cheffe du service des musées de France par interim, et Thierry Cahn, président de la Société Schongauer. Le chantier a démarré en septembre 2018 par la restauration des sculptures qui ont été transportées vers l’atelier du Centre de Recherche et de Restauration des Musées de France (C2RMF) à Paris. L’équipe des restaurateurs des panneaux peints et des encadrements est entrée en action, quant à elle, en novembre 2018, directement sous les yeux des visiteurs au sein de la chapelle au Musée Unterlinden.

Poursuite du calendrier de la restauration

- Du 11 mars au 3 avril 2019 à Colmar

À la suite du protocole présenté et validé par le comité scientifique de restauration du 10 décembre 2018, il a été décidé d’engager le travail d’amincissement des vernis du Concert des Anges, de la Nativité, de la Visite de saint Antoine à saint Paul, de l’Agression de saint Antoine et du ciel de la Crucifixion.

- Du 3 juin au 10 juillet 2019 à Colmar

Les deux panneaux peints - Le Concert des Anges/Visite de saint Antoine à saint Paul et Nativité/Agression de saint Antoine - seront placés sur des tables à l’horizontale afin de restaurer les supports et les structures altérées des encadrements, et dégager la polychromie originale de ces derniers.

BERNARD QUESNIAUX : EN REMONTRER à la GALERIE MUNICIPALE JEAN-COLLET, VITRY-SUR-SEINE DU 30 MARS AU 5 MAI 2019

Vue de l’exposition de Bernard Quesniaux Mais... au Frac Normandie Caen en 2010 © Adagp, Paris, 2019 / Photo : Marc Domage Avec les œuvres (de gauche à droite) : Surface à tableau, 2010 et Chien purement inventé, 2010

Du 30 mars au 5 mai 2019, la Galerie municipale Jean-Collet à Vitry-sur-Seine présente une exposition personnelle de Bernard Quesniaux, intitulée En remontrer. Celle-ci offre à voir un parcours dans une œuvre débordante et colorée, rassemblant côte à côte tous ses versants : installations, peintures, dessins, dispositifs vidéo ou assemblages de matériaux récupérés, expansés.

 

Pour cette exposition présentée sur deux niveaux, les recherches de l’artiste se portent, sinon sur l’épineuse question de ce qu’est la peinture contemporaine, au moins sur une tentative de faire de la peinture et comment peindre de manière détachée, quasi insignifiante... tout azimut en entrant activement - sans trop de bavardage - dans le processus productif avec des œuvres réalisées pour le lieu...

 

> Communiqué de presse en pièce jointe

Exposition du 30 mars au 5 mai 2019

Du mardi au dimanche de 13h30 à 18h

Le mercredi de 10h à 12h et de 13h30 à 18h

Entrée libre

Galerie municipale Jean-Collet

59, avenue Guy-Môquet

94400 Vitry-sur-Seine

Tél. : 01 43 91 15 33

galerie.municipale@mairie-vitry94.fr

galerie.vitry94.fr

 

Direction :

Catherine Viollet, conseillère aux arts plastiques et commissaire de l’exposition

 

Accès transports en commun

RER C Gare de Vitry-sur-Seine, puis bus 180 (arrêt Église de Vitry)

Métro 7 Villejuif-L. Aragon, puis bus 180 (arrêt Église de Vitry)

Mairie d’Ivry, puis bus 132 (arrêt Église de Vitry)

Porte de Choisy, puis bus 183 (arrêt Hôtel de Ville)

Métro 8 Liberté, puis bus 180 (arrêt Église de Vitry)

Paris-Londres Music Migrations (1962-1989) : 12 mars 2019 - 5 janvier 2020  Musée national de l'histoire de l'immigration


Du début des années 1960 à la fin des années 1980, de multiples courants musicaux liés aux flux migratoires ont transformé Paris et Londres en capitales multiculturelles. Paris-Londres. Music Migrations propose un parcours immersif et chronologique pour traverser ces trois décennies décisives de l’histoire musicale des deux villes, et faire résonner un brassage inédit de rythmes musicaux avec les évolutions sociales et politiques, les transformations urbaines et les flux migratoires successifs qui ont marqué l’époque.

Cette exposition explore les liens denses et complexes entre migrations, musiques, luttes anti-racistes et mobilisations politiques. Elle montre comment plusieurs générations d’immigration dans ces deux anciennes puissances coloniales se sont emparées de la musique pour faire entendre leurs droits à l’égalité, revendiquer leur place dans l’espace public, et contribuer aux transformations à la fois urbaines, économiques et culturelles des deux pays.

 

Véritable expérience musicale et visuelle, Paris-Londres. Music Migrations présente plus de 600 documents et œuvres d’art liés à la musique – instruments, costumes, photos, affiches de concerts, vidéos, pochettes de disques, fanzines… – des prêts d’institutions comme le Victoria and Albert Museum et la Tate Gallery mais aussi des ensembles issus de collections personnelles de musiciens (dont celle de Manu Dibango), un costume de Fela Kuti le « père » de l’afro-beat ou des réalisations de Jean Paul Gaultier.


La playlist de l’exposition fait entendre le reggae-punk de Poly Styrene, le makossa de Manu Dibango, le ska de Desmond Dekker, le R&B de Soul II Soul, le punk sans frontière de Rachid Taha, l’asian underground d’Asian Dub Foundation, le zouk de Kassav’, l’electro-rap de Neneh Cherry, l’afro-reggae d’Alpha Blondy, le reggae légendaire de Bob Marley, le raï moderne de Khaled, le rock métissé des Négresses Vertes…


Dans un contexte européen de repli national et de volonté de fermeture des frontières, l’exposition, qui ouvrira quelques semaines après le Brexit, prévu le 29 mars 2019, se place au cœur de la plus brûlante actualité.

Fréquentation 2018 du Musée d’ethnographie de Genève


Près de 170’000 visiteurs pour le MEG en 2018.
Le Musée d’ethnographie de Genève confirme sa bonne fréquentation. Avec 167'910 visiteurs et visiteuses, l’année 2018 a été à nouveau très bonne pour l’institution genevoise qui maintient sa place dans les sites touristiques les plus visités de Romandie.

Le MEG a attiré près de 700’000 personnes depuis son ouverture en novembre 2014. Ce chiffre atteste de l’enthousiasme pour l’institution et de la fidélité du public, avec près d’un visiteur sur trois qui revient régulièrement au MEG.

Avec une moyenne de 174’000 entrées par an depuis la réouverture du Musée, le MEG compte parmi les musées les plus fréquentés de Suisse. Ce succès est le fruit d’une programmation d’expositions temporaires et d’événements culturels réussie. La renommée de ses expositions et la qualité de son offre à destination des publics dépasse les frontières nationales, comme en témoignent le prix EMYA (European Museum of the Year Award) attribué au MEG en 2017 et l’itinérance de ses expositions.


L’exposition «Afrique. Les religions de l’extase» qui vient de fermer ses portes a su séduire 50’452 personnes. Cette exposition poursuit la programmation culturelle que le MEG a initiée en 2014 et qui fait dialoguer l’art contemporain avec les collections du Musée.
En 2018, le MEG a accueilli en moyenne 580 visiteurs et visiteuses par jour dans ses expositions.


Les événements nouveaux ou ceux proposés régulièrement rassemblent un public grandissant. En 2018, le MEG a reçu 41’036 personnes dans le cadre de ses activités. Que ce soient les activités participatives, les arts vivants, le cinéma, la parole ou les visites, ces actions s’inscrivent fréquemment dans des partenariats avec des acteurs socio-culturels genevois, accroissant l’ancrage du MEG dans la cité.


La deuxième édition du Festival Ramdamjam, un festival de musique et de danse pour le jeune public, a remporté un franc succès. Près de 5500 enfants et leurs familles se sont pressés au MEG pour participer aux concerts et animations organisés par le MEG et les ADEM, les Ateliers d’ethnomusicologie.


D’autres grands événements initiés par le MEG rencontrent beaucoup d’enthousiasme : près de 2500 personnes ont pris part au vernissage de l’exposition sur les religions en Afrique et 4500 personnes ont assisté à la Nuit des musées, soit plus de la moitié des participant-e-s à la manifestation genevoise !


Le MEG est plébiscité surtout par un public national qui représente près de quatre visiteurs/visiteuses sur cinq. Il est très populaire auprès des Genevois-es qui composent 66% du public. Quant aux touristes, ils proviennent principalement de France (13%).
Le public de moins de 30 ans est très nombreux et représente près de 60% des visiteurs et visiteuses. Parmi les scolaires, quatre écoliers genevois sur cinq ont visité le MEG !


Plus d’un-e visiteur/visiteuse sur trois entre gratuitement dans l’exposition temporaire du MEG : moins de 18 ans, personnes en situation de handicap ou à l’AI et leur accompagnant, enseignants préparant leur visite, écoliers bénéficiant de mesures de gratuité.
Quant aux réseaux sociaux présentant l’institution, leur développement est considérable. Le nombre d’abonnés au site Facebook du MEG a augmenté de 30%, près de 10'000 personnes se sont abonnées au compte Instagram, plus de 3000 photos du MEG ont été partagées sur le Web et le lancement du hashtag #MEGArchitecture, soutenant l’engouement d’une communauté passionnée d’architecture et de photographie, a rencontré un grand succès.


Le MEG se réjouit d’accueillir son fidèle public pour sa prochaine exposition temporaire «La fabrique des contes», présentée du 17 mai 2019 au 5 janvier 2020.

MEG
Musée d’ethnographie de Genève
Bd Carl-Vogt 65
T +41 22 418 45 50

Ouvert du mardi au dimanche, de 11h à 18h
Fermé le lundi, le 25 décembre et le 1er janvier
Accès en transports publics avec les bus 1, 2, 19 et 35 ou les trams 12, 15 et 18
Exposition de référence: gratuite
Exposition temporaire: 9/6 CHF
Gratuit jusqu’à 18 ans, ainsi que chaque 1er dimanche du mois
Un audioguide est disponible à l’Accueil du Musée

[exposition] MICHEL VRAY : TOILES ET PAPIERS à la MAISON NATIONALE DES ARTISTES, NOGENT-SUR-MARNE DU 1er MARS AU 28 AVRIL 2019

Michel Vray, Sans titre, 2005 Encre de Chine, 18 x 30 cm Crédit photo : Maison nationale des artistes / Fondation des Artistes Courtesy de l'artiste

Du 1er mars au 28 avril 2019, la Maison nationale des artistes à Nogent-sur-Marne présente une exposition consacrée à Michel Vray. Pour se définir, plutôt qu’artiste, Michel Vray préfère le terme de poète qui qualifie non pas une fonction, mais un état. Dissociant le monde de l’écriture et celui de la peinture, il articule les allers-retours qu’il réalise entre les deux disciplines. « Quand j’écris, je ne peux pas peindre, cela me plaît beaucoup… Quand je peins, je ne peux pas écrire. Ce sont deux choses qui pourtant vivent ensemble ». Intitulée Toiles et papiers, l’exposition regroupe un ensemble d’œuvres (peintures, dessins, encres de Chine, livres sur la poésie illustrés) retraçant les différentes phases de son travail, depuis ses toutes premières productions jusqu’à ses plus récentes.

 

Exposition du 1er mars au 28 avril 2019

Maison nationale des artistes

14, rue Charles VII

94130 Nogent-sur-Marne

Tél. : 01 48 71 28 08

Ouvert au public, tous les jours de 10h à 12h et de 14h à 18h

Entrée libre

Accès

RER A : Nogent-sur-Marne puis bus 114 ou 210, arrêt Sous-préfecture

RER E : Nogent-Le Perreux puis direction Tribunal d’instance

Métro ligne 1 : Château de Vincennes puis bus 114 ou 210, arrêt Sous-préfecture

Génération en Révolution : Dessins français du musée Fabre, 1770-1815 du 16 mars au 14 juillet 2019

François-Xavier Fabre, Personnage nu saisissant un cube de pierre 1789-1792, Musée Fabre

Du 16 mars au 14 juillet 2019, le musée Cognacq-Jay explore les choix d’une génération d’artistes qui eurent trente ans pendant la Révolution française.
Le système artistique dans lequel ils évoluaient jusqu’alors est totalement bouleversé. Comment s’adaptent-ils ? Quelques sont leurs prises de position et leurs stratégies ?
Les artistes sont amenés à repenser profondément leur pratique, leurs débouchés, mais encore les sujets traités ou les orientations stylistiques, entre néoclassicisme et préromantisme.
Support intime par excellence, le dessin reflète la richesse et la diversité de cette période charnière. L’exposition réunit une sélection de 80 dessins exceptionnels, issus de la collection du musée Fabre de Montpellier.

Cet ensemble unique, qui témoigne de cette accélération de l’Histoire, prélude à la modernité, est présenté pour la première fois à Paris.

[exposition] Fables d'Orient Miniaturistes, artistes et aventuriers à la cour de Lahore au Musée Guimet Du 20 février au 27 mai 2019

Un ensemble d’illustrations hautes en couleur, inédites et méconnues du grand public, révèle un aspect surprenant de la production picturale indienne dû au peintre de Lahore, Imam Bakhsh, qui officia à la cour sikhe du maharajah Ranjit Singh, dans la première moitié du 19e siècle.

L’histoire des Sikhs est intrinsèquement mêlée à celle du Pendjab et à celle d’un temps d’unification et d’expansion éphémère mais glorieux, dû à l’intelligence et la vision d’une figure exceptionnelle, le souverain Ranjit Singh (1780-1839). En 1799, Ranjit Singh s’emparait de Lahore dont il fit sa capitale, régnant sur un empire sikh étendu à tout le Pendjab. Après des temps de troubles, il rétablit l’ordre à Lahore et fut couronné maharajah en 1801. Sa dynastie sikhe dominait alors une immense majorité de musulmans et d’hindouistes, forte de ses succès militaires, bien que représentant moins de 5 % de la population. Il les obtint par la formation d’un outil militaire moderne et une armée entraînée ayant prit à son service des officiers européens dont le Français Jean-François Allard et l'Italien Jean-Baptiste Ventura, rejoints bientôt par Claude-Auguste Court et Paolo Avitabile, tous « rescapés » des gloires de l’aventure napoléonienne.

Témoignages de cette aventure française en Orient, les Mémoires du général Court (1793-1880), conservés à la bibliothèque du MNAAG et, plus étonnamment, un exemplaire des Fables de La Fontaine, conservé au musée Jean de La Fontaine à Château-Thierry, nous sont parvenus, illustrés par un artiste fameux de la cour de Lahore, Imam Bakhsh.

Pour les Mémoires du général Court, Imam Bakhsh produit de spectaculaires gouaches représentant des portraits de maharajahs, de dignitaires royaux et des scènes et paysages en relation avec la Cour de Lahore. La tolérance du régime sikh à l’égard des différentes religions et des étrangers y est visible et l’artiste en propose un portrait original.

Les illustrations des Fables sont le fruit d’un ambitieux projet mené par le Baron Félix Feuillet de Conches (1798-1887), chef du protocole au ministère des affaires étrangères en France. Cet admirateur passionné de Jean de La Fontaine avait entrepris de faire illustrer les Fables par des artistes du monde entier et avait passé commande, auprès de Jean-François Allard et Jean-Baptiste Ventura, pour faire réaliser, par un artiste du Pendjab, des illustrations de qualité destinées à orner les espaces laissés vierges des pages de l’édition Didot de 1827 des Fables de La Fontaine. Revisitée par Imam Bakhsh, cette série réalisée de 1837 à 1839 dans la région de Peshawar, offre une vision totalement singulière voire insolite des Fables. Doué d’une sensibilité vive pour le paysage, le peintre y cultive un attrait pour l’actualité et les atmosphères poétiques.

Enrichie de prêts du Louvre et de la Bibliothèque nationale de France, cette exposition offre une occasion unique de découvrir ces deux séries d’une richesse picturale exceptionnelle.

Les informations proviennent directement des communiqués de presse. Pour toute information supplémentaire, merci de vous adresser au musée concerné. 

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