A vos agendas pour ne rien rater de cette programmation muséale très variée dont une annonce d’ouverture d’un musée cet été et la réouverture d'un autre musée au printemps (j’ai hâte) !

 

L’Envers du décor Le Palais de la Porte Dorée métamorphosé par des jeunes artistes - Du vendredi 1er au dimanche 3 février 2019 week-end gratuit

Installations - Performances - Spectacles - Concerts

Résolument contemporain et créatif, l’événement gratuit L’Envers du décor invite à une redécouverte du Palais de la Porte Dorée à travers les interventions de jeunes artistes. Des concerts, des performances, des parcours sonores, des installations et une exposition pour vivre le Palais autrement,le temps d’un week-end, avec des temps forts autour de la voix, mis en scène par Antoine Gindt.
 
Invités de cette deuxième édition, les élèves de l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs de Paris réinventent le Palais avec leurs installations et leurs performances décalées qui jouent avec l’architecture et l’histoire du bâtiment.

L’Envers du décor réunit de nombreux talents pour investir les espaces publics et les coulisses du Palais, de l’aquarium tropical aux déambulatoires où sont conservés les dioramas des années 1930 : l’ensemble. Les Métaboles, la plasticienne Anne Ferrer, L’Agence nationale de psychanalyse urbaine (ANPU), le chorégraphe Jordi Gali, la chorégraphe Johanne Saunier, le musicien Richard Dubelski... Dans une exposition multimédia coproduite avec le Goethe-Institut Paris, un collectif de jeunes artistes allemands, exhume des traces de l’époque coloniale pour confronter leurs représentations à notre regard contemporain.

Côté concert, place à l’électro, avec trois révélations françaises Christine, Atoem et Le Comte pour une soirée d’inauguration exceptionnelle le vendredi. Andrew Pekler et la résidente du légendaire Salon des Amateurs - célèbre club de Düsseldorf - Lena Willikens proposent un set placé sous le thème de l’exploration des richesses et des ambiguïtés de la fascination des musiciens pour les pays lointains, le samedi.

LE NOUVEAU MUSÉE DE LA LIBÉRATION DE PARIS - MUSÉE DU GÉNÉRAL LECLERC - MUSÉE JEAN MOULIN OUVRE EN AOÛT 2019

Inauguré officiellement le 25 août 2019 place Denfert-Rochereau à l’occasion du 75e anniversaire de la Libération de Paris, le nouveau musée de la Libération de Paris – musée du général Leclerc – musée Jean Moulin ouvrira au public le 27 août 2019.

Un nouveau musée au cœur de la capitale

Après avoir été installé pendant vingt-quatre ans au-dessus de la gare Montparnasse, la Ville de Paris a décidé de déménager le musée au cœur de la capitale, dans les pavillons conçus par Claude-Nicolas Ledoux, place Denfert-Rochereau.

Un nouveau lieu qui appartient à double titre à l’histoire de la période : le 25 août 1944, c’est cette place que traverse le général Leclerc pour libérer Paris, alors que depuis quelques jours déjà, le sous-sol du pavillon abrite le PC du colonel Rol Tanguy, chef des Forces françaises de l’intérieur (FFI) d’Île-de France.

Ce site historique sera pour la première fois ouvert au public. Entièrement restauré, il offrira une expérience de visite inédite, grâce à des outils de médiation innovants.


PORTRAIT D'UNE MAISON Chez Victor Hugo, Hauteville House, Guernesey du 7 février - 15 avril 2019

À l'occasion de la rénovation et pour accompagner sa réouverture, le musée consacre, à Paris, une exposition présentant ce qui, plus encore que la maison d’un grand écrivain, en est une de  ses plus belles créations.  

L’ambition de cette restauration a été de retrouver l’aspect visuel d’origine de la maison et de ses décors tels qu’ils ont été conçus et réalisés par Victor Hugo lui même.C’est pourquoi il importe de présenter au public les photographies anciennes et les matériaux archivés qui témoignent de cette création hugolienne avant que le temps n’ait fait son œuvre. Ainsi, l’exposition invite à une visite, pièce par pièce, pour retrouver la maison telle que Victor Hugo, décorateur poète, l’a créée, entre les croquis où il met au point ses projets de décors et les grands lavis où il prolonge sa propre rêverie du lieu. 
 
L’exposition ouvre cet album-souvenir de la maison telle qu’elle a été habitée, depuis le jardin où est servi le premier dîner des enfants pauvres, jusqu’au cabinet de travail et au look-out du toit où il réalisa les brouillons des Travailleurs de la mer.

HAUTEVILLE HOUSE (Guernesey) RÉOUVERTURE LE 6 AVRIL 2019

Le 6 avril 2019, Hauteville House, la maison de Victor Hugo à Guernesey, rouvrira ses portes au public après une année de rénovation du bâtiment et de restauration des décors.

Les visiteurs pourront découvrir des espaces magnifiés, chargés de la mémoire d’une vie littéraire, artistique et politique hors du commun.

Entamée en avril 2018, cette rénovation de grande ampleur a été réalisée grâce-au mécénat exclusif de Pinault Collection et au financement de la Ville de Paris. L’ambition de cette restauration a été de retrouver l’aspect visuel d’origine de la maison et de ses décors tels qu’ils ont été conçus et réalisés par Victor Hugo lui-même. Cette œuvre de l’auteur a aussi été le lieu de travail de l’écrivain, le cœur d’une vie familiale et révèle le talent méconnu d’un Hugo architecte et décorateur. Hugo a consacré trois années de sa vie à créer une œuvre d’art totale qui se déploie sur une surface de près de 1 200 m² sur une parcelle de plus de 2000 m².

C’est notamment dans cette   demeure que l’auteur a écrit quelques-uns de ses plus beaux chefs-d’œuvre tels Les Misérables ou Les Travailleurs de la mer.

2018 : UNE FRÉQUENTATION ENCOURAGEANTE AU MUSÉE DE CLUNY DEPUIS L’OUVERTURE DU NOUVEL ACCUEIL

158 687 visiteurs ont poussé les portes du musée en 2018, alors même que le musée était entièrement fermé du 1er mars au 14 juillet 2018 dans le cadre des travaux de modernisation en cours.


S’y ajoutent 86 031 visiteurs qui ont admiré les six tapisseries de «La Dame à la licorne » à la Art Gallery of New South Wales (Sydney, Australie, du 10 février au 24 juin 2018). Cela représente 244 718 visiteurs en 2018, soit une baisse globale de fréquentation sur l’année de 35%. Cependant la fréquentation par mois d’ouverture est en hausse, passant de 20 409 visiteurs en 2017 à 21 158 visiteurs en 2018, soit une augmentation de 3,67%.
Depuis le 14 juillet dernier, 127 168 visiteurs ont découvert le nouveau bâtiment d’accueil conçu par Bernard Desmoulin, qui donne une nouvelle visibilité au musée depuis le boulevard Saint-Michel en même temps qu’il garantit l’accessibilité physique aux espaces de présentation des œuvres.


Grâce à deux exposition temporaires présentées presque simultanément («Magiques Licornes », du 14 juillet 2018 au 25 février 2019; « Naissance de la sculpture gothique Saint-Denis, Paris, Chartres-1135-1150 » du 10 octobre 2018 au 21 janvier 2019), le musée a retrouvé son public le plus fidèle et attiré de nouveaux visiteurs.

Ce sont surtout les publics individuels qui participent de cette bonne fréquentation. En effet, les groupes n’ont retrouvé que progressivement le chemin du musée, représentant 3,58% de la fréquentation totale du musée, en chute de 63,29% par rapport en 2017, en raison des fermetures de salle et d’une offre muséale réduite.
Une programmation musicale d’excellence a également attiré près de 1 800 mélomanes, soit une moyenne de 112 personnes par concert, en nette augmentation par rapport à 2017 (78 personnes par concert).

Ces chiffres sont d’autant plus encourageants que le musée n’est que partiellement réouvert depuis le 14 juillet 2018. L’hôtel médiéval et la cour restent fermés jusque fin 2020 pour des travaux de reprise des parcours muséographiques et de mise en accessibilité

L’Ours et l’Amateur des jardins, Imam Bakhsh Lahori © Ville de Château-Thierry – Musée Jean de La Fontaine

Fables d’Orient  Miniaturistes, artistes et aventuriers à la Cour de Lahore - Exposition du 20 février au 27 mai 2019

Un ensemble d’illustrations hautes en couleur, inédites et méconnues du grand public, révèle un aspect surprenant de la production picturale indienne dû au peintre de Lahore, Imam Bakhsh, qui officia à la cour sikhe du maharajah Ranjit Singh, dans la première moitié du 19e siècle.

L’histoire des Sikhs est intrinsèquement mêlée à celle du Pendjab et à celle d’un temps d’unification et d’expansion éphémère mais glorieux, dû à l’intelligence et la vision d’une figure exceptionnelle, le souverain Ranjit Singh (1780-1839). En 1799, Ranjit Singh s’emparait de Lahore dont il fit sa capitale, régnant sur un empire sikh étendu à tout le Pendjab. Après des temps de troubles, il rétablit l’ordre à Lahore et fut couronné maharajah en 1801. Sa dynastie sikhe dominait alors une immense majorité de musulmans et d’hindouistes, forte de ses succès militaires, bien que représentant moins de 5 % de la population. Il les obtint par la formation d’un outil militaire moderne et une armée entraînée ayant prit à son service des officiers européens dont le Français Jean-François Allard et l'Italien Jean-Baptiste Ventura, rejoints bientôt par Claude-Auguste Court et Paolo Avitabile, tous « rescapés » des gloires de l’aventure napoléonienne.

Témoignages de cette aventure française en Orient, les Mémoires du général Court (1793-1880), conservés à la bibliothèque du MNAAG et, plus étonnamment, un exemplaire des Fables de La Fontaine, conservé au musée Jean de La Fontaine à Château-Thierry, nous sont parvenus, illustrés par un artiste fameux de la cour de Lahore, Imam Bakhsh.

Pour les Mémoires du général Court, Imam Bakhsh produit de spectaculaires gouaches représentant des portraits de maharajahs, de dignitaires royaux et des scènes et paysages en relation avec la Cour de Lahore. La tolérance du régime sikh à l’égard des différentes religions et des étrangers y est visible et l’artiste en propose un portrait original.

Les illustrations des Fables sont le fruit d’un ambitieux projet mené par le Baron Félix Feuillet de Conches (1798-1887), chef du protocole au ministère des affaires étrangères en France. Cet admirateur passionné de Jean de La Fontaine avait entrepris de faire illustrer les Fables par des artistes du monde entier et avait passé commande, auprès de Jean-François Allard et Jean-Baptiste Ventura, pour faire réaliser, par un artiste du Pendjab, des illustrations de qualité destinées à orner les espaces laissés vierges des pages de l’édition Didot de 1827 des Fables de La Fontaine. Revisitée par Imam Bakhsh, cette série réalisée de 1837 à 1839 dans la région de Peshawar, offre une vision totalement singulière voire insolite des Fables. Doué d’une sensibilité vive pour le paysage, le peintre y cultive un attrait pour l’actualité et les atmosphères poétiques.

Enrichie de prêts du Louvre et de la Bibliothèque nationale de France, cette exposition offre une occasion unique de découvrir ces deux séries d’une richesse picturale exceptionnelle.

© Mémorial de la Shoah

3e RENCONTRE NATIONALE : LES AMBASSADEURS DE LA MÉMOIRE 25-28 janvier 2019

Après deux éditions couronnées de succès en 2015 et 2017, le Réseau des lieux de mémoire de la Shoah en France organise du 25 au 28 janvier 2019, à Paris et Drancy, une troisième rencontre de lycéens porteurs de la mémoire de ces lieux.

Ces quatre jours leur permettent d’affirmer leur engagement et de réfléchir ensemble sur la mémoire de la persécution, de la Déportation, de l'extermination, du sauvetage ou de la résistance des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale.

Plusieurs groupes d’élèves échangent sur les travaux qu’ils ont préparé pendant plusieurs mois et qui portent à la fois sur l’histoire du lieu de mémoire qui les accompagne et autour d’une grande figure de la mémoire de la Shoah entrée au Panthéon en 2018, Simone Veil.
 
Venus de lycées, du public ou du privé, de filières générale, professionnelle et agricole, ces ambassadeurs de la mémoire représentent la jeunesse de France.

Edition 2019, sur les traces de Simone Veil

Cette édition 2019 rend hommage à Simone Veil, marraine de coeur des éditions précédentes et disparue en 2017.

Le programme de ces quatre jours portera sur plusieurs activités :

Les Ambassadeurs de la mémoire partiront sur ses traces dans Paris, découvrant son parcours à travers 4 lieux emblématiques de la capitale.

Après un passage par le Mémorial de Drancy pour la restitution de leurs travaux de mémoire, les ambassadeurs prendront part aux cérémonies d’hommage du 27 janvier, entre notamment le Mémorial de la Shoah de Paris et l’Arc de Triomphe.

Ce jour-là, ils assisteront à l’avant-première du film Lune de miel d’Elise Otzenberger, dont la sortie est prévue pour le mois de juin. En clôture de la Rencontre nationale, ils se retrouveront au Panthéon, où repose Simone Veil.

La Rencontre nationale des Ambassadeurs de la mémoire se tient autour du 27 janvier, date de la découverte du camp d’Auschwitz-Birkenau par l’Armée soviétique, retenue par l’ONU en 2005 pour être la Journée internationale de la mémoire de l’Holocauste et de la prévention des crimes contre l'humanité.

RENCONTRE NATIONALE DES AMBASSADEURS DE LA MÉMOIRE

Depuis 2010, les lieux de mémoire de la Shoah en France organisent des manifestations communes, sous l’égide du Mémorial de la Shoah, autour de cette date symbolique. En 2015, pour le 70e anniversaire de la découverte du camp d’Auschwitz-Birkenau, ils ont décidé, avec le soutien de l’ONAC-VG, de réunir environ 70 jeunes représentant 14 classes (soit plus de 300 jeunes au total) pour un séminaire national. Rassemblées officiellement depuis mars 2016 sous le nom de Réseau des lieux de mémoire de la Shoah en France, ces treize institutions pérennisent aujourd’hui cette démarche inédite qui implique de façon concrète la jeune génération.

Les informations sont issus des communiqués de presse, pour plus d'informations, merci de vous rapprocher des institutions concernées

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