Our Summer Holiday

Sandra mangas, Tonkam, Delcourt, Japon …

02 sept. 2017

Même si l'été touche à sa fin, l'on ne peut nier qu'il offre des moments intenses que l'on ne peut oublier. Pour les adolescents en particulier, l'été permet toute une variété de moments intenses comme autant de passages vers l'âge adulte. Avec Our summer Holiday, Kaori Ozaki propose chez Tonkam, un one shot plein de tendresse et de tristesse sur un âge difficile où l'on n'est plus vraiment des enfants et pas encore des adultes.

Natsuru est un jeune garçon de 11 ans fan de football qu'il pratique avec talent. Apprécié de ses camarades, il est pourtant peu à peu mis à l'écart quand il refuse les chocolats de la Saint-valentin que lui offre la fille la plus populaire de l'école. Pourtant, loin de se morfondre, il fait alors la rencontre de Rio, une fille de sa classe mise à l'écart par ses camarades à cause de sa grande taille. Les enfants se rapprochent, et bientôt Natsuru apprend le lourd secret de sa jeune amie et de son petit frère.

Entre innocence et tragédie, Our Summer Holiday raconte la rencontre de deux enfants que tout oppose et qui finalement se rapprochent. Rio est une enfant qui a grandi trop vite et à qui, de ce fait, on en a toujours demandé trop. Plus mature que ses camarades, son influence sur Natsuru lui permet de mûrir et de prendre ses premières grandes décisions. De son côté, Natsuru, très joyeux et plein de vie, illumine la vie de la jeune fille et de son turbulent petit frère.

Dans ce récit, il est surtout question d'amours, d'amour pur de deux enfants, de l'amour fraternel, de l'amour filial et de l'amour maternel. Pendant cet été loin de tout, les deux jeunes héros vont beaucoup apprendre, un été capital pour leur avenir, pour le pire et le meilleur.

Les graphismes sont clairs, dépouillés et sans artifices mais très mignons et adultes, sans visages ni expressions loufoques.

Sous une jolie couverture bleue et rose, le récit est très mature et intéressant. Le point de vue de ces enfants reflète une certaine innocence, mais en même temps un certain bon sens. J'ai trouvé ce récit doux-amer, un peu à l'image de The Silent Voice, même si les thématiques sont très éloignées. Il s'agit surtout de ce que dégage l’œuvre.