Igai, le manga aux zombies par intermittence de Tsukasa Saimura, revient dans un tome 2 extrêmement cruel, mais pauvre en contenu. Edité aux éditions Glénat, ce manga ne fait pas dans la dentelle lorsqu’il s’agit d’exterminer les zombies.

 

Akira a perdu la trace de sa chère Kurumi, mais par chance il retrouve Umezawa. Malgré le fait qu’il soit infecté par l’étrange mal qui transforme les gens en zombies par intermittence, Umezawa semble avoir la capacité de se souvenir de son amitié avec Akira, même lors de ses phases de zombification...

De leurs côtés, les survivants dirigés par le chef des représentants d’élèves réussissent à convaincre les infectés de s’enfermer dans le gymnase du lycée, grâce à l’aide du très respecté Igarashi, ceci, afin de prévenir toute nouvelle transformation qui peut s’avérer fatale pour tout le monde. Or, cela est un piège qui va finir en bain de sang dans lequel Umezawa est mêlé…

Pour ce tome, Tsukasa Saimura a fait le pari de développer une trame scénaristique concernant la cruauté des survivants envers les demi-morts, mais sans grande profondeur. Cela aurait pu être un bon point, mais son style très imagé, ainsi que sa manière de raconter l’histoire sans entrer dans les détails dialogiques laisse un arrière-goût d'inachevé. À la fin du tome 2 (lu en 15 minutes), il est fâcheux de penser aux 7,60 euros que l’on vient de dépenser dans ce manga qui se lit trop vite, et dont le principal défaut est son manque de contenu et de profondeur.

 

Espérons que le tome 3 saura apporter une certaine complexité à la narration et développer des rebondissements dignes de ce nom. Il y en a assez des histoires de zombies sans profondeur. Et pour une fois le pitch de départ était plutôt sympa et changeait de l'histoire de zombi classique ....

 

Visuel : couverture de l'ouvrage

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