Depuis plusieurs années le rendez-vous est pris. A chaque fin d’année, je vous propose ma sélection des meilleurs mangas sortis en 2018, que ce soit des nouveautés, des one shot ou des séries qui se poursuivent. 

Les nouvelles séries par éditeur (ordre alphabétique, comme ça pas de jaloux) : 

Akata : 

Les éditions Akata proposent avec Good Night I Love You de John Tarachine un récit touchant sur la mort, l’amour filial et la découverte de la vie par un jeune homme trop solitaire. Traiter avec douceur le sujet du deuil est assez novateur, même pour le manga, et je remercie les éditions Akata d'avoir eu le courage de proposer un tel titre en 4 tomes répartis sur 4 semestres.

 

Delcourt-Soleil-Tonkam : 

Soleil manga propose un seinen très réussi : La Fille du temple aux chats de Makoto OJIRO. Ce seinen narre le retour d’un jeune garçon dans le temple familial et ses retrouvailles avec sa cousine et amie d’enfance. Les deux premiers tomes de La Fille du temple aux chats sont très agréables et cohérents. Les personnages sont attachants et la vie à la campagne finalement plus mouvementée que prévue pour le jeune garçon. Le seul bémol concerne, selon moi, les plans récurrents sur l’anatomie de Chion, pas toujours liés aux réflexions d’adolescent bouillonnant de Gen. A part ce point, le titre est vraiment bien. Prévu en six tomes, cette série semble montrer l’âge d’or de l’adolescence insouciante et les plaisirs d’une vie simple.

 


En cette fin d’année, Soleil manga propose un seinen one shot très sentimental et horrifique : In One’s Last Moment de Kentaro Fukuda. Il nous présente la lutte effrénée d’un jeune homme pour sauver celle qu’il aime. Le format court de cette histoire permet d’aller à l’essentiel et de poser la question fondamentale de l’humanité face à la mort et de l’influence de l’amour et de la souffrance sur nos choix en cas de crise. J’ai été agréablement surprise par ce titre face auquel je ne savais pas trop à quoi m’attendre, bien que je trouve les personnages un peu fades, mais c’est normal dans un one shot.
 


Glénat : 

Un titre vraiment singulier vient d’enrichir le catalogue manga des éditions Glénat. Kedamame, de Yukio Tamai nous transporte dans un Japon médiéval où le folklore rencontre le polar noir. Une vraie claque !!! Attention, parfois trash, ce titre n’est pas du tout destiné aux plus jeunes. Que ce soit au niveau du scénario plein de rebondissements ou des dessins magnifiques, je n’avais pas ressenti une telle intensité depuis Tokyo Ghoul, c’est dire !


Nouvelle licence shonen du catalogue de Glénat manga, Ayanashi, de Yukihiro Kajimoto plonge le lecteur dans un univers où les ténèbres cachent l’indicible mort et où les hommes se terrent dans des cavernes. Cette licence commence de manière sympathique et l’histoire a un petit côté original, voire jeu vidéo avec des boss de zone, ce qui n'est pas étonnant quand l'on sait que l'auteur a travaillé dans ce milieu avant de venir aux mangas. Holo est un anti-héros torturé mais qui a bon fond, bien qu’il soit avant tout mu par son désir de vengeance. Cependant, en côtoyant d’autres personnes, il semble peu à peu s’ouvrir aux autres. 


Tsutomu Nihei, adulé pour ses titres comme Blame! ou Knight of Sidonia, revient aux éditions Glénat avec sa nouvelle série au nom bien singulier Aposimz : la Planète des Marionnettes. L’on y retrouve de nombreux thèmes qui lui sont chers, ainsi que sa patte graphique inimitable. Je suis aux anges !!! Ainsi, Aposimz, de Tsutomu Nihei, démarre sur de bonnes bases en étant suffisamment compréhensible et dynamique pour intéresser les lecteurs nouveaux venus dans l’univers du maître, tout en reprenant des éléments biens connus des fans. Contrairement aux séries précédentes de l’auteur, l’on a, dès le début, beaucoup d’informations sur les lieux et la situation. C’est un peu déroutant, mais en même temps cela permet d'adhérer rapidement à l’intrigue. D’autant plus que, connaissant Tsutomu Nihei, il va réussir à nous proposer une histoire riche et originale avec moult rebondissements. 


Kana : 

Nouveau venu dans le catalogue shojo des éditions Kana, Otaku Otaku de Fujita raconte une histoire d’amour improbable entre deux otaku aux caractères très différents. Situations comiques voire absurdes sont au rendez-vous de ce shojo atypique. Le rythme de l’ouvrage est soutenu et les sentiments des personnages ambivalents. Je me demande bien comment cela va évoluer et si l’auteur/trice va pouvoir tenir le rythme . Ainsi, avec ses graphismes simples et efficaces, la série est sympathique et sans prise de tête.


Ki-oon : 

Beyond the Clouds de Nicke une œuvre inédite « à mi-chemin entre l’univers de Ghibli et Final Fantasy » ça promet !!! Après la lecture du premier tome, je comprends tout à fait les références à Final Fantasy et au studio Ghibli pour l’onirisme et la qualité des personnages. A la fin, il y a même un très beau pokemon ! Au vu du trailler animé de toute beauté, je me demande vers quel monde fantastique ce titre va nous transporter.


Route End un triller inattendu de Kaiji Nakagawa. Route End est pas mal, pas mal du tout, le fond compensant largement la forme. Que ce soit l’enquête ou les personnages, l’on sent que l’auteur nous réserve quelques surprises. Affaire à suivre.


Les Montagnes hallucinées, adaptation en manga du roman de science-fiction éponyme de Lovecraft par Gou Tanabe. Outre l'intérêt premier du titre du point de vue littéraire, l'édition en elle-même est magnifique. Les Montagnes Hallucinées des éditions Ki-oon sont un véritable hommage à l’oeuvre du maître et permettent de faire découvrir l' œuvre de Lovecraft aux néophytes. Très impressionnée par cette adaptation, je suis impatiente de découvrir le second tome. Une fois de plus je suis conquise par la qualité des œuvres proposées par Ki-oon.

 
Avec Noise, Testuya Tsutsui revient avec un thriller social palpitant. Du contexte social à la profondeur des personnages, c’est une fois de plus un récit prenant qui attend le lecteur.La maturité de l’auteur n’est plus à démontrer, tant sur le fond que sur la forme. Ce premier tome répond totalement à mes attentes et propose un récit adulte digne d’un polar scandinave. Cette création 100% Ki-oon ne transige pas et n’a rien à envier aux précédentes séries de l’auteur. 


Dans Errances d’Emanon, après Souvenirs d’Emanon, Kenji Tsuruta continue son voyage mélancolique aux côtés de la très énigmatique jeune femme de trois milliards d’années. Un récit poétique et vivant à retrouver dans une très belle édition grand format de la collection Latitudes des éditions Ki-oon. Emanon, à travers son histoire et ses rencontres, nous interroge et nous renvoie à la réflexion sur la place de chacun dans le monde. Si l’on est là, c’est pour une bonne raison, même si ce n’est que comme voie, comme vaisseau pour la prochaine génération, humaine ou non. Emanon a un lien singulier à la nature, du fait qu’elle n’a pas toujours été humaine, et finalement,  bien que régie par son instinct presque animal, elle est celle qui nous connaît le mieux, nous les humains, mais également les autres vivants. 


Ototo : 

Ce sont les éditions Ototo qui ont obtenu la licence de Made in Abyss de Tsukushi Akihito. Une belle nouvelle que la localisation en français de ce magnifique manga narrant le voyage aussi beau que dangereux de deux enfants en quête de vérité. J’ai vu la première saison de l’anime qui m’a totalement éblouie et c’est avec un grand plaisir que j’ai retrouvé ce titre en manga. J’aime le fait de pouvoir détailler chaque case tranquillement, tellement elles sont belles.


De nombreuses séries que j’avais appréciées l’année dernière (voire le top des mangas 2017)  se poursuivent en 2018 avec bonheur. Toujours par ordre alphabétique d’éditeurs : 


Ankama : 

Tony Valente propose chez Ankama le franga Radiant, un concentré d’action et d’humour dans un monde rempli de magie. Seth, le héros, est un jeune garçon attachant et volontaire, mais pas franchement réfléchi. C’est un sorcier, donc il est détesté par la population, même s’il se bat contre les Némésis dangereux qui dévastent les îlots d’habitations. Un manga vraiment prenant qui, sous ses airs joyeux, aborde des thèmes difficiles.


Glénat: 

Les Enfants de la Baleine d'Abi Umeda édité chez Glenat depuis le début de l'année est assurément une petite perle à ne pas manquer. J'ai totalement adoré cette nouvelle série baignée d'une douce mélancolie. Après 11 tomes, le récit est toujours aussi prenant et enchanteur, avec de nombreux rebondissements et des questionnements intelligents. Je le conseille absolument !!! 

 


Kachou Hashimoto, à qui l’on doit l’excellent Cagaster, revient chez Glénat avec Arbos Anima où la nature tient une fois de plus une place centrale.C’est l’histoire d’un mec qui parle aux plantes … et elles lui répondent (mon rêve !!) mais lui, ça lui attire pas mal de problèmes… Heureusement Rudyard est là pour le protéger. Le premier tome est sympathique et, honnêtement, le sujet me parle (communiquer avec les plantes, vu que moi je parle beaucoup aux miennes et elles poussent bien). J'ai tout de suite été prise dans l'action et les enjeux du manga. Le trait rond de Kachou est toujours aussi mignon et fin, un régal pour les yeux. Les personnages sont, pour le moment, un peu clichés, mais cela fonctionne plutôt bien quand même.


Débuté en 2014, toujours sous la plume de Yukito Kishiro et édité aux éditions Glénat, Gunnm Mars Chronicle est la troisième mouture des aventures de Gally. Contrairement à Last Order, Mars Chronicle est une préquelle de la série originale et se propose de lever enfin le voile sur la jeunesse de Gally. Connaissant l'auteur, qui a fourni un travail de longue haleine sur cette série et su ménager de nombreux rebondissements et théories, je suis persuadée que Yurito Kishiro saura trouver des développements complexes et sombres pour expliquer le destin tragique de l'héroïne. Après tout, cette série est un peu l’œuvre de sa vie après presque trente ans passés aux côtés de son héroïne. Je suis donc très curieuse de découvrir la suite. D’autant que le manga est parfaitement d’actualité avec la sortie prochaine d’Alita Battle Angel au cinéma. 


Le Couvent des Damnées est un seinen de Minoru Takeyoshi publié aux éditions Glénat. L'on y suit la vie de la jeune Ella, enfermée avec d'autres jeunes filles dans un couvent. Leur crime ? Être des filles de sorcières dont les parents ont été exécutés par l'inquisition. Mais Ella est une jeune fille pas comme les autres, son intelligence et sa volonté de fer lui permettront-elles d’accomplir sa vengeance ? Voilà une bonne surprise, j'adhère totalement à l'histoire de la jeune Ella, tout en me disant que ces trois années passées chez les sœurs vont être bien terribles. La série se termine en 6 tomes avec un final époustouflant !

 

Voilà un véritable ovni ! L'ère des cristaux ne ressemble en rien à la production classique de mangas. Haruko Ichikawa livre ici une histoire complexe entre action et contemplation dans un univers étrange à retrouver aux éditions Glénat. Cerise sur le gâteau qui a réveillé mon attention après une première partie un peu verbeuse, l'apparition d'un escargot géant. Le pauvre s'en prend plein la coquille, mais finalement il s'en sort bien et, contrairement à ce que disent les personnages, je le trouve très mignon sous sa forme réduite. Et en plus, il est intelligent. Autant dire que le titre, qui avait déjà un fort potentiel de par son dessin et son ambiance, gagne de très nombreux points  !!! par la suite, l’escargot repart mais les personnages s’étoffent et le mystère se renforce magnifiquement. Un manga intrigant et prenant à mettre entre toutes les mains !! 


Lina Foujita, mangaka déjantée vivant à Paris, nous gratifie d’un second tome de son très drôle Un pigeon à Paris, publié aux éditions Glénat. ce second tome est assez drôle et met l’accent sur les habitudes et bizarreries françaises, mais également sur ce qui fait l’intérêt de notre beau pays. Je dois dire que je ris toujours beaucoup en lisant un pigeon à Paris. J’apprécie le ton franc et direct de l’autrice et je pense que je serais dans le même état si je devais partir un an au Japon. De ce côté carnet de voyage, je trouve également intéressant de voir le point de vue d’une japonaise. Le décalage entre l’idée qu’elle se fait de la France et ce qu’il en est réellement.

 

On ne présente plus la série Tokyo Ghoul : Re de Sui Ishida aux éditions Glénat. Ce succès d’édition approche maintenant de son terme et, avec lui, son lot de tragédies mais également de revenants. Un manga qui mêle avec intelligence combats et réflexions sur l’humanité et le rapport aux autres. Il est impossible ici de résumer la richesse de ce titre, mais tout ce que je peux vous affirmer, c’est que ce succès est bien mérité. 

Ki-oon

Avec Relife de Yayoiso aux éditions Glenat, le jeune Arata Kaizaki se voit offrir une seconde chance dans la vie en devenant le cobaye d'une expérience pour le moins étrange. Relife, adapté de la web série du même nom, souffle un vent de fraîcheur tout en abordant de manière sensible les problèmes de l'insertion professionnelle des jeunes diplômés japonais et les difficultés rencontrées pour s'intégrer et se conformer aux attentes de la société.
 


Annoncé en grandes pompes lors de la Japan Expo 2016, le manga phénomène Golden Kamui de Satoru Noda est arrivé en France via les éditions Ki-oon. Aussi violent qu'intelligent, la chasse au trésor dans les terres gelées d'Hokkaido peut commencer. Récompensé à de multiples reprises au japon, dont très récemment par le très prestigieux grand prix du manga 2016 (Manga Taishô Award), Golden Kamui propose une histoire dense et sans concession. Les scènes de combat sont aussi trash que réalistes, mais l'humour émanant du choc culturel entre les deux protagonistes fait très souvent mouche. On salue ici le travail de traduction. La présentation de la culture aïnou est très intéressante et documentée. En effet, ce peuple autochtone du nord du pays a longtemps été persécuté par les autorités shogunales, à l'instar des aborigènes en Australie. La culture aïnou, particulièrement proche de la nature, est très différente de la culture japonaise. Profondément animiste, on pourrait la rapprocher des cultures des peuples des steppes ou encore inuit. Golden kamui est assurément un manga disposant de nombreuses qualités qui satisfait autant les amateurs d'action que ceux friands de culture et d'histoire.

 


Grâce au premier tome de Reine d’Egypte de Chie Inudoh aux éditions Ki-oon, j’ai voyagé dans le temps et dans l’espace jusqu’à l’Egypte ancienne à l’époque de la glorieuse reine Hatchepsout (à vos souhaits) la première reine célèbre de l’Histoire avec un grand H pour sa pratique du pouvoir. Un titre rafraîchissant mettant en scène une femme forte qui a su prendre en main son destin alors que son avenir était déjà tout tracé dans une société patriarcale très codifiée. Une femme intelligente qui a su retourner les difficultés à son avantage, ben moi ça me parle. D’autant plus que, bien que lacunaires, les sources sur la vie d’Hatchepsout permettent de retracer ses 22 ans de règne personnel. L’archéologie permet également de connaître l’architecture et le contexte historique de la XVIIIe dynastie égyptienne. L’auteure n’en est pas à son coup d’essai, ses deux premières séries mettaient déjà en scène des femmes au caractère bien trempé.


Green Mechanic est un franga issu du tremplin manga Ki-oon, écrit et dessiné par Yami Shin. Voici un récit d'anticipation où la rencontre d'une jeune fille solitaire et d'un robot métamorphe ébranle la roue du destin. Ce premier tome est prometteur, bien que relativement classique dans sa construction. Pour le moment, il n'y a pas de grandes surprises, mais quelques points restés en suspens peuvent s'avérer intéressants pour la suite. Les personnages sont loin d'avoir révélé tout leur potentiel et leurs mystères. Là est d'ailleurs l'un des points forts du titre qui parvient à titiller la curiosité du lecteur sur le passé des protagonistes.

 


Le ravissant Père et fils de Mi TAGAWA, un récit doux sur les liens qui unissent un père absent et son très jeune fils. Le récit justement est très doux et sensible, il n'y a rien d'épique, mais une histoire qui parle à tout le monde ; un père qui dépasse ses peurs et ses appréhensions pour devenir un papa. J'avais peur d'un récit mièvre, mais c'est tout le contraire. Il n'y a pas non plus de surenchère sentimentale. À la lecture, j'ai retrouvé la sensation de poésie et de douce nostalgie que j'éprouve en lisant les Enfants de la Baleine, pourtant très différent. Mais ces deux récits remettent l'humain et ses relations positives au centre de l'attention, et c'est justement ce positif qui fait un bien fou. 

 


Jun Mochizuki, mangaka invitée d'honneur de la Japan Expo 2017, propose une nouvelle série shonen-gothique aux éditions Ki-oon : Les Mémoires de Vanitas (Vanitas no Carte en VO). Après le mythe d'Alice revisité dans Pandora Hearts, rendez-vous avec les vampires et une enquête sur un mal insidieux. Ce premier tome est tonitruant, un tourbillon d'actions et de révélations. Les nombreux personnages ont un fort potentiel tant psychologique que du point de vue des pouvoirs. Il est d'ailleurs remarquable de la part de l'autrice, de parvenir à en dire et en faire autant dès les premiers chapitres sans se retrouver avec un bloubiboulga inintelligible. Au contraire, les différentes pièces du puzzle ouvrent de multiples pistes, toutes aussi intrigantes les unes que les autres. On retrouve le savoir faire de Jun Mochizuki.


Dans un autre registre que Reine d’Égypte, Ki-oon poursuit son égyptomanie avec Im Great Priest Imhotep un shonen de Makoto Morishita haut en couleurs. Dans ce premier tome, l'histoire n'est pas vraiment complexe, et Im fait le ménage sans trop se fatiguer, mais, déjà à la fin du tome, le mystère s'épaissit avec l'ombre d'un ancien ami disparu et l'arrivée tranchante d'un prêtre d'Amon qui ne porte vraiment pas Im dans son cœur. Les trois personnages principaux ne sont pas désagréables, même si Hinome est un peu vindicative (en même temps, je la comprends). Anubis est mignon mais pervers sur les bords et, pour le moment, pas franchement utile (qui a dit Kon de Bleach ?). Quant à Im, je ne sais pas trop, mais pour le moment il ne montre pas de faiblesses et se contente de capturer les magai et de faire tourner en bourrique Hinome.

Tonkam 

A la croisée de Zero pour l’éternité et de Dans un recoin de ce monde, Sous le Ciel de Tokyo de Seiho Takizawa chez soleil manga, narre les journées d’un couple tokyoïte dont l’époux est pilote de l’armée impériale pendant la seconde Guerre Mondiale. Sous le ciel de Tokyo est un manga très intéressant du point de vue historique, mais également scénaristique. Après une petite réserve dans les premières pages, je me suis finalement attachée à ce drôle de duo.


J’ai également adoré deux rééditions du grand Tezuka aux éditions Delcourt-Tonkam dont les chroniques vont arriver sur le blog très prochainement. Bien que portant sur deux héroïnes, Barbara et Ayako, les intrigues sont fort différentes, allant de l’artistique ésotérique pour l’une à la sordide histoire de famille pour l’autre, ce sont deux portraits flamboyants servant un propos des plus intéressants et addictifs. 


Si vous êtes arrivés jusqu'ici, bravo ! N’hésitez pas à me dire dans les commentaires si vous avez lu certains de ces tomes où si je vous ai donné envie d’en découvrir un ou plusieurs, ce qui me ferait très très plaisir. Si j’ai, selon vous, oublié une série (ce qui est tout à fait possible) je serai également ravie de la découvrir grâce à vous en lisant les commentaires. Sur ce, je lance officiellement l’année 2019 et ses futures critiques de mangas.

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