Une journée d'été...Samourais, Moines et ninjas. Quand le manga revisite l'histoire japonaise.

L'été, que faire à Paris pendant ses vacances? Pourquoi pas des visites culturelles?

Première mission, faire une liste des expositions et des monuments retenant mon intérêt.

Voilà, jeudi 5 août première visite : l'exposition "Samourais, Moines et ninjas. Quand le manga revisite l'histoire japonaise." que l'on peut encore voir au musée Guimet jusqu'au 9 août 2010. Première bonne surprise, l'entrée est gratuite pour les moins de 26 ans, même pour une exposition temporaire comme celle-ci!!!

Direction le 2e étage, pour admirer les estampes chinoises et japonaises des siècles passés, ainsi que des masques de nô, des statues, ....

Le troisième étage renferme pour sa part le coeur de l'exposition. Après une introduction bien pensée sur le manga, ses codes, son histoire, ses genres avec exemples et schémas pour néophytes curieux. quelques vitrines présentent des éditions originales japonaises, principalement les magazines de prépublication, artbooks, mangas reliés, ...

Nous pouvons alors entrer dans le vif du sujet, c'est-à-dire l'histoire du Japon au travers des mangas, que ce soit l'histoire véridique, revisitée, réinventée ou fantasmée. Ainsi, des oeuvres majeures tel Kenshin le vagabond (Nobuhiro WATSUK chez GlénatI) , Jin (de Mokota MURAMAKI aux éditions Tonkam), ... ainsi que leur auteur nous sont présentés au travers de la reproduction intégrale d'un chapitre de chaque oeuvre. Chaque série est présentée sur un mur de la salle. au centre de la pièce quelques sièges et une vitrine présentant la série de trois figurines de Vagabon (éditées par Square Enix).

Au dernier étage, dans la rotonde, grâce au partenariat avec Manga Café, un petit salon de lecture proposes de nombreux ouvrages en relation avec le sujet de l'exposition : Kenshin, Samourai Usagi, Shinobi Life, ... ainsi que des livres sur le japon (arts, culture, histoire, ...)

Bien qu'assez courte et conventionnelle dans ses choix, cette exposition a le mérite d'aborder un sujet nouveau dans nos musées. Souvent méprisé en Europe, le manga est souvent considéré comme violent, peu instructif et seulement destiné aux enfants et adolescents. C'est ignorer la diversité de ce type de lecture, tant d'un point de vue graphique, que d'un point de vue du public visé ou des sujets abordés.

Espérons que cette initiative sera renouvelée et approfondie.