Précieusement conservée au Musée National du Moyen Âge, la rose d’or de Bâle est un témoignage aussi rare que précieux d’une ancienne pratique médiévale pourtant peu connue de nos jours. 

Les premières mentions de roses d'or remontent au XIe siècle et la cérémonie de remise de ladite rose d’or est restée pratiquement inchangée à travers les siècles. Tous les ans, le quatrième dimanche de Carême, dit de Laetare, le pape avait coutume d'offrir une rose d'or à un personnage dont il voulait ainsi souligner la piété. Sur les centaines de roses d'or créées au Moyen Âge, celle du musée de Cluny est l'une des trois qui subsistent aujourd'hui et est la plus ancienne conservée au monde. 

N° Inventaire : Cl. 2351 Hauteur : 60 cm Période : 2e quart du 14e siècle


Une rose à nulle autre pareille

Une oeuvre composite  

La rose d'or de Cluny est un objet orfévré en or, argent et verre coloré. Elle est composée d'un pied en argent massif et de la rose en or. Elle pèse 305 grammes et aurait coûté 51 florins. 


Le pied où s'emboîte la rose est formé à partir d’une épaisse feuille d’argent repliée sur elle-même, puis dorée. Il porte en son centre un nœud filigrané ajouré d’un diamètre de 6.9cm et, dans la  partie supérieure, trois petits écus armoriés pendant à des petits crochets. Ce nœud est plus ancien et est recouvert de filigranes ajourés en argent également dorés qui forment un décor de volutes et de crosses terminées par une granulation. Il s’agit d’une technique d’orfèvrerie qui consiste à souder de fins fils de métal ainsi que de petites sphères métalliques, créant ainsi des motifs ajourés et des motifs en reliefs avec des jeux d’ombre et de lumière. Il est à rapprocher des sphères de filigranes fréquentes dans l’orfèvrerie de la fin du XIIe et XIIIe. Cependant, bien qu’il soit difficile à dater, son origine germanique ne fait aucun doute. Le nœud et le pied en argent de la rose d’or sont donc de facture germanique. Ils viennent du domaine du comte de Neuchâtel. 

Le pied à été ajouté à la rose ultérieurement, car celle ci était destinée à être portée à la main pendant la procession et non à être posée.         

Les armoiries sont en émail opaque rouge et noir et ont été appliquées sur de l'argent, suivant la technique du champlevé. C'est-à-dire que de petites cavités ont été creusées au burin dans la plaquette d’argent. On a ensuite appliqué la fritte dans les cavités ainsi formées. On chauffe ensuite la préparation pour faire adhérer la pâte sur le métal. Enfin, on polit la surface pour gommer les défauts et les dénivellations. Les armoiries présentes sur l’œuvre sont du type « gueules au pal d’or chargées de trois chevrons de sable ». Le terme « gueule » correspond au rouge dans le langage des couleurs en héraldique et « sable » désigne la couleur noire toujours en héraldique.

Grâce aux armoiries, on a pu identifier le destinataire de la rose. Elle fut offerte par le pape Jean XXII (1244-1334) à Rodolphe III de Nidau (mort en 1339), comte de Neufchâtel. Ce dernier avait soutenu le pape dans sa terrible lutte contre l'empereur Louis de Bavière (1282-1347). 

La rose termine l'ensemble. C'est une branche de rosier à cinq tiges, toutes terminées par une rose plus ou moins grande et plus ou moins épanouie, portant de petites feuilles ornées de fines et courtes entailles. La tige principale est munie de deux nœuds en forme de sphère légèrement aplatie et se termine par une grande rose portant au centre un cabochon de verre bleu monté dans une bâte à quatre griffes. L’importance du poids et des ornements de la rose variaient en fonction du destinataire. 

Le cabochon bleu remplace possiblement un saphir. En effet, la présence d’un saphir est mentionnée dans l’inventaire en 1585. Il est certainement erroné puisque les inventaires précédents de la Cathédrale ne le mentionnent pas. Il a peut-être disparu avant 1477, date de la première mention dans l’inventaire de la Cathédrale. La verrerie daterait, quant-à elle, de 1529. La bâte du cabochon, composée d’un bandeau soudé aux pétales, était très répandue depuis le XIIIe siècle. 

La rose est avant tout une œuvre d’orfèvrerie dont les différents éléments sont découpés dans une fine feuille d’or. Les tiges sont faites d’un long et étroit ruban d’or replié sur lui-même. Les fleurs sont formées de corolles superposées et enfilées sur l’extrémité de la branche. Les fines feuilles sont soudées aux tiges. Les rameaux secondaires sont fixés par une petite cupule soudée à la tige principale. D’autre part, la fleur est stylisée, les feuilles allant toujours deux par deux, c’est un archétype de l’orfèvrerie de cette époque, alors qu’un siècle plus tard les roses sont devenues plus naturalistes : les feuilles sont groupées par trois ou cinq, comme on peut le voir sur la rose de Sienne donnée par Pie II en 1448.

De par sa conception, l’oeuvre est extrêmement fragile et est aujourd’hui considérée comme intransportable. Sur les 40 feuilles originelles mentionnées en 1477, il manque neuf feuilles, et 26 des 31 restantes sont extrêmement fragilisées.             

Les spécialistes ont observé des marques de réparations, rivets pour tenir un fragment d’argent doré sous la rose centrale, soudures sur la tige principale et à la jonction des deux tiges inférieures, qui paraissent confirmer la restauration dès le XVe siècle. Selon le Munsterfabrik Büchein conservé aux archives de Bâle, l’orfèvre Switzer aurait effectué des réparations sur plusieurs objets du trésor de la cathédrale dont une rose d’or vers 1446-1447. C’est peut-être à cette époque que le saphir a disparu. S’il s’agit en effet de la rose d’or actuellement conservée au Musée de Cluny, ce serait la plus ancienne mention de la présence de cette œuvre dans la Cathédrale. 

 
Provenance

La rose fut commandée par le pape Jean XXII et a été réalisée par un artiste Siennois appelé Minucchio, aussi connu sous le nom de Minucchio Jacobi Da Siena, actif à Avignon de 1327 à 1347 selon les comptes de la curie avignonnaise où il était désigné comme aurifaber curie ou aurifaber pape, c’est-à-dire orfèvre de la curie ou du pape. Il serait mort de la peste noire entre 1347 et 1348. Il est possible qu’il s’agisse du Minucchio qui a œuvré à Sienne vers 1311. 

Cl. 9190 ; D.S. 5007 (cat. Du Sommerard, 1883) ; TA. 66 (cat. orfèvrerie gothique, 1989)© BLOT, © ARNAUDET ; © Réunion des musées nationaux - utilisation soumise à autorisation

L’influence Siennoise se remarque dans le traitement de la rose d’or. Les feuilles sont légèrement crantées comme sur plusieurs autres œuvres d’orfèvrerie du XIVe siècle réalisées par les artistes Siennois installés à Avignon. Par exemple, le décor « vigneté » de la Mitre du chef-reliquaire de saint Martin en argent et cuivre doré, émaux de basse-taille sur argent (une partie du décor émaillé a été substituée au début du XXe siècle. Seules les trois plaques horizontales du devant de la mitre sont anciennes) provenant de Soudeilles (en Corrèze), datant du second quart du XIVe siècle et actuellement conservée au Louvre (n°OA 6459) présentent aussi de petits crans. L’on peut également les rapprocher des bandes dentelées et le dessin souple des feuilles sur le reliquaire monstrance conservé à Cluny sous le numéro CL. 9190 et daté de 1331, qui sont typiquement siennoises. 

Arbre de la Vie ou Arbre d'or, Musée communal de Lucignano


La rose d’or, quant à elle, est souvent comparée à l’arbre de Vie (1350 et complété en 1470) de Sienne conservé  au Musée Communal Lucignano ou encore à la Rose d’or d’Aldrechs, vers 1440-1450, église d’Aldrechs près de Munich. Cependant, les fleurs présentes sur la rose d’or de Bâle sont un modèle totalement unique ; il n’a pas été retrouvé de fleurs semblables. Son dessin en forme de rosier à cinq branches avec des pierres précieuses correspond bien aux descriptions des roses d’or commandées dans la première moitié du XIVe siècle.

Etant donné que les roses étaient réalisées spécialement pour le Carême, il est normal qu’il n’en existe aucune véritablement semblable. A cela, on peut rappeler que le poids de l’or et des ornementations dépendaient du statut du commanditaire. Au XIVe siècle, le poids de l’or variait de 300g à 350g.

Comme chaque rose était créée pour un événement unique et pour une personne unique, il n’était pas imaginable de conserver le même dessin d’une année sur l’autre.

 
Rappelons que la papauté d’Avignon a duré de 1309 à 1371. Le frère de Rodolphe III de Nidau étant prévôt du chapitre de la cathédrale de Bâle, il n'est pas étonnant que la rose d’or ait été offerte au trésor de l'illustre institution. Sa présence est attestée dès l’inventaire du trésor de 1446-47. La rose est ainsi protégée et reste sur place jusqu’en 1833 lorsque les cantons de Bâle-ville et de Bâle-campagne se séparent. Elle est alors achetée par le Colonel Theubet en même temps que l’antependium de Bâle. Les deux œuvres entrent dans les collections du Musée de Cluny en 1854. 

Vierge au jardinet, Maître rhénan anonyme, Musée de l'Oeuvre Notre-Dame, 1er quart du XVIe siècle

 
Un symbole éclatant

La symbolique de la rose dans la chrétienté 

La rose tenait une place importante dans la symbolique religieuse médiévale. C’est au XII siècle que Saint Bernard, fondateur de l’abbaye de Clairvaux, fait de la rose le symbole de la Vierge ; en 1216, le Pape Innocent III officialise le rite du Rosaire. 

La rose est introduite dans les célébrations religieuses au cours des XIIe et XIIIe siècles. 

Remarquable par sa beauté, sa forme et son parfum, la rose est la fleur symbolique la plus employée en Occident.

Dans l’iconographie chrétienne, la rose rouge est soit la coupe qui recueille le sang du Christ, soit la transfiguration de ses gouttes de sang, soit le symbole des stigmates du Christ. Ce dernier élément se retrouve notamment dans un petit nombre d’œuvres : peinture, enluminures et vitraux où l’on représente le Christ entouré ou tenant de petites roses. Sur un nombre très restreint d’œuvres, de petites roses symbolisent les plaies du Christ.

La rose est notamment mentionnée dans Le Cantique des Cantiques ou Cantique de Salomon où elle symbolise Israël.

Au Moyen Âge, le symbolisme de la rose est assez ambiguë : on l’associe à la fois à la Vierge (Rose Vénérable, Rose du Paradis ou Rose toute Parfumée) lorsque la rose est blanche, et à la passion du Christ quand la rose est rouge. Selon une lettre d’Innocent III (1198-1216) accompagnant une rose d’or, celle-ci est désignée comme « fleur sortie de l’arbre de Jessée ».

La rose est aussi considérée comme la fleur emblème de la fidélité à l’Eglise, ainsi que comme symbole de la création mystique.

On associe les pétales de la rose aux différentes étapes que doit franchir l’âme du défunt avant d’accéder au Paradis (limbes, enfer…), avec l’idée de la régénération de l’âme. On peut aussi considérer les pétales comme une  sorte de symbole des différents filtres ou cercles matériels que peut traverser la lumière de Dieu descendant en cascade pour installer à sa place chacun des êtres créés. 

Les roses d’or bénies par le pape sont symbole de résurrection et d’immortalité, et ainsi emblème d’une renaissance mystique.

Symbole de la passion du Christ et de sa résurrection, la rose d’or illustre de façon exceptionnellement riche et précieuse l’emploi fréquent de roses lors de grandes fêtes religieuses. Leur usage était spécialement recommandé pour les processions et le décor des églises pour les fêtes de la Saint Jean, Saint Pierre et du Saint Sacrement.

Comme les roses qui embaumaient le paradis avant la Chute, la rose d’or est sans épines.

Aussi grande qu’aient été la valeur artistique et monétaire de l’œuvre, c’est surtout la valeur symbolique qui primait pour le pape. La rose devait transmettre un message spirituel explicité dans la lettre qui accompagnait le présent. En un sens, elle représentait le Christ lui-même et devait assurer la félicité éternelle.

 
Les roses d’or étaient destinées à être portées en procession lors de la messe du quatrième Dimanche de Carême. Le cérémoniel obéissait à des règles et à des codes précis. La bénédiction de la rose à cette époque annonce la prochaine résurrection du Christ à Pâques.

 
Le Pape portant la rose entrait dans la chapelle du Palais et plaçait la rose sur l’autel.

Au moment de la messe, il l’oignait de Saint Chrême et déposait dans la petite cellule ménagée au centre de la rose, sans doute à l’endroit du cabochon de verroterie bleu sur la rose d’or de Bâle, du Baume et du Musc destinés à imiter le parfum de la rose.

Lorsque la messe était terminée, au moment de rentrer dans ses appartements, le Pape offrait la rose au préfet de Rome qui l’accompagnait ou à un légat qui devait l’apporter à son destinataire.

 
Un honneur pontifical 

En dehors de leur symbolique religieuse, les roses d’or ont une portée politique importante.

En effet, à l’origine celles-ci étaient un présent fait par les papes aux préfets de la ville de Rome. Le dernier homme à avoir reçu une rose d’or fut un autrichien, l’archiduc Ferdinand, en 1780. 

Mais les roses d’or avaient aussi un autre rôle : elles servaient aussi de sorte de « cadeau diplomatique ». Les papes offraient les roses à des personnages qui avaient aidé le pouvoir  pontifical.

Nous pouvons citer l’exemple d’Alphonse V, roi de Portugal, qui en 1454 reçut une rose pour avoir été le seul à soutenir le Vatican lors de la croisade contre les Turcs ; ou encore l’exemple du cardinal D’Estouteville qui passait pour avoir réconcilié le roi de France et le Duc de Savoie.

Les roses permettaient, à qui les possédaient, de bénéficier de la protection du Saint Siège.

Les roses d’or étaient aussi destinées à honorer des sanctuaires catholiques comme celui d’Aparecida au Brésil ou encore celui de Lourdes.

Au XXIe siècle, citons la rose d’or remise à la basilique d’Aparecida en 2007 par le Pape Benoît XVI.

 
Les roses servaient en quelque sorte à asseoir le pouvoir pontifical et ainsi lui assurer une protection de la part de l’aristocratie ; les roses, quant à elles, conféraient une sorte de légitimité au pouvoir de ceux qui les possédaient.

 
Pour conclure, la rose d’or de Bâle du musée de Cluny est un des rares témoignages de l’activité des orfèvres qui travaillèrent pour les papes à Avignon. Elle est le dernier « témoin » de l’importance accordée par les Pape à la cérémonie liturgique riche de symboles, ainsi que d’une importance capitale pour comprendre le système politique du XIV siècle.

Cet objet peut être considéré comme la parfaite expression du naturalisme teinté de stylisation et du goût pour la préciosité qui est quelques unes des tendances principales de l’orfèvrerie gothique. La rose d’or est un objet riche de symboles utiles à la compréhension et à l’apprentissage d’une période très riche de l’histoire.

Du fait qu’il ne reste que trois œuvres de ce genre datant du Moyen Âge, la rose d’or de Cluny est une pièce presque unique et est la plus ancienne. La majorité des autres roses d’or ont été fondues au fil du temps à des fins monétaires. 

Visuels : première illustration : base Joconde, les autres illustrations proviennent de Wikipedia et sont sous la licence Creative Comon

Historiographie : 

*Première mention certaine dans l’inventaire du trésor de la cathédrale de Bâle en 1477 puis dans ceux de 1478, 1511, 1525, 1584…

*en 1834 la rose d’or revient au canton de Bâle-ville lors du partage du trésor de la cathédrale entre les contons avoisinants.

*en 1837, la rose d’or fait partie d’un échange entre le canton de Bâle-Ville et l’Akademische Gesellschaft.

*en 1838 le rose d’or est vendue au colonel Victor THEUBET, le 1er Juin.

*en 1854 le colonel THEUBET fait don de la rose au Musée du Moyen Âge de Cluny.

*première publication concernant cette œuvre en 1859, soit cinq ans après son entrée dans les collections, par de Diron. Cet auteur datait la rose du XIIIe siècle sans donner son origine.

*En 1867, J. Trouillat et L. Vautrey ont affirmé, sans citer leurs sources, que cette œuvre avait été offerte par le Pape Clément V à un évêque de Bâle peut-être Gérard de Wuippens (1310-1314). Cette affirmation a été reprise par de nombreux auteurs postérieurs.

*c’est longtemps (date si possible) après que K. Otavsky qui a identifié les réels auteurs, donateur et destinataire de la rose, grâce aux livres de comptes de la curie avignonnaise.

*E. Du Sommerard a reconnu les armoiries du pied comme celles d’une des branches de la famille des comtes de Neuchâtel, les comtes de Nidau.

 
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