Ayanashi t1 : Une flamme dans l’obscurité

Nouvelle licence shonen du catalogue de Glénat manga, Ayanashi, de Yukihiro Kajimoto plonge le lecteur dans un univers où les ténèbres cachent l’indicible mort et où les hommes se terrent dans des cavernes.

En un lieu et un espace indéterminés, les humains et toutes les créatures vivantes, pour échapper aux monstrueux Onis, des monstres putrides destructeurs de toute vie, se sont enterrés dans de profondes cavernes éloignées les unes des autres et presque sans accès à la surface infestée de monstres. Les seuls capables de combattre les onis sont les ayanashi, des parias apatrides qui traquent les monstres grâce à leurs courtes lames enflammées. A la fois protecteurs de la population et parias, leur situation dans ce monde est ambiguë. Holo, misanthrope et timide, est l’un d’entre eux. Accompagné d’Hugo, sa chouette éclaireuse, il patrouille de caverne en caverne à la recherche d’un mystérieux borgne qui a tué son frère. Sur son chemin, il extermine sans peur et sans pitié tous les onis qu’il croise, quelle que soit leur taille. En accomplissant une mission, il se retrouve gravement blessé et est soigné par la jeune Shella et son petit frère Torin. Un temps réticent, quelque chose semble changer en lui. Mais malgré ses blessures, Holo doit de nouveau combattre lorsque les portes de la ville cèdent, laissant entrer le mal.

Ayanashi est un récit sombre où la vie est d’autant plus précieuse qu’elle est toujours en danger. Les morts sont nombreux, les combats rudes.

Les graphismes sont pour leur part aussi détaillés que lisibles. L'auteur apprécie le travail à la plume ce qui confère du dynamisme aux scènes de combats. 

Cette licence commence de manière sympathique et l’histoire a un petit côté original, voire jeu vidéo avec des boss de zone, ce qui n'est pas étonnant quand l'on sait que l'auteur a travaillé dans ce milieu avant de venir aux mangas. Holo est un anti-héros torturé mais qui a bon fond, bien qu’il soit avant tout mu par son désir de vengeance. Cependant, en côtoyant d’autres personnes, il semble peu à peu s’ouvrir aux autres