Les mascottes dans la culture pop japonaise

Un article sur la J-culture ça change non?

Vous l'aurez surement remarqué, il existe un grand nombre d'animes et jeux vidéo qui disposent d'une mascotte immédiatement identifiable et démultipliable presque à l'infini sur de nombreux supports. Ce personnage apporte généralement une touche kawaiiii et ou comique à l'histoire.

Deux écoles : la mascotte animalière et la mascotte "créative".

L'écrasante majorité des mascottes s'inspire de manière plus ou moins directe du monde animalier ; qui n'a pas un goodies (porte clefs, peluche, sac, porte-feuilles, figurine, ...), Mokona, Kero(bero), Iryogi (décidement Clamp est très bien représenté) Chopper, Kon, Tama (Onsen Tamago), Plue, les Moggles (Mog), Chocobo, ...

Le reste du créneau est occupé par des créatures plus... originales comme Tim(campy), les Slimes, ... Mais  toujours funs et/ou attachantes.

Quoi qu'il en soit, pratiquement toutes les mascottes ont des caractéristiques communes : petites, des formes et expressions assez simples, des couleurs tranchées...

Un personnage à part entière?

Là où certaines mascottes ne sont que des faire valoir kawai ou, au mieux, ont un petit rôle comique comme l'argneux cochon Saizo dans peace Maker ou encore Tama la petite tortue de Love Hina qui sait lire, compter, et qui terrorise régulièrement Mokoto, ou doit échapper aux appétits exotiques de Su. D'autres sont nettement plus développées du point de vue caractère et utilité.

Que ce soit Chopper, Kon ou les créations de Clamps, (dans XXX Holic ou Tsubasa Reservoir chronicle ou bien Iryogi de Kobato ou encore Kero de Card captor Sakura, ....), ces mascottes tiennent une place d'importance, voire de premier ordre dans le récit. Ils sont tous dotés de la parole et pour la majorité d'entre eux de pouvoirs magiques essentiels à la poursuite de l'aventure.

Si Kon n'est qu'un ressort comique de Bleach, Chopper est un membre à part entière de l'équipage du chapeau de paille,  son "attitude enfantine" renforce d'autant plus son statut de mascotte. On notera, que dans l'arc du Davy back fight, Porche veut à tout prix qu'il rejoigne l'équipage et le considère plus comme une pelluche qu'autre chose. De même, après le sauvetage de Nico Robin, La mise à prix pour la capture de Chopper est ridiculement petite car il est considéré comme "mascotte de l'équipage" , la boucle est bouclée.

Dans les jeux vidéo, que ce soit Final Fantasy, Dragon Quest, ou de nombreux autres softs, les mascottes sont généralement des entités récurrentes. Les cas le plus pertinent, à mon avis, est le mog. Cette charmante bestiole ailée débute sa carrière dans FF3 (si mes souvenirs sont corrects, à moins que ce ne soit un ajout sur DS?) mais c'est en tant que personnage dans FF6 que je l'ai personnellement découvert. Il fait ensuites des apparitions plus ou moins importantes dans les épisodes suivants. Personnellement, je trouve qu'il a atteint le sommet de la kawaititude (contraction de kawai et attitude) dans FF9 ou ils (il y en à plusieurs, tous différents) servent de mog poste, point de sauvegarde, campement sur la carte, marchands d'armes (occasionnels), dans plusieurs mini quêtes... Alors que dans FFX ce ne sont que des poupées pour Lulu, et même pas son arme ultime! Dans FFXI, je n'en sais rien les MMORPG c'est pas trop mon truc. On retrouve les mogs dans d'autres jeux de Square Enix, Kindom Hearts, Chocobo, Mana.... 

L'autre grande mascotte de Square Enix, vous l'aurez deviné, n'est autre que le chocobo. On ne peut pas dire qu'il brille par son intellect, mais il est très efficace dans son domaine : le transport de héros au fil des différents épisodes, parfois l'invocation durant les combats, indispensable pour certaines quêtes annexes, .... Le volatile a tellement de "charisme" que de nombreux jeux lui sont consacrés (chocobo racing, chocobo tales, chocobo dongeon, ...

Du kawai ou du mercantilisme?

Comme on l'a vu brièvement plus haut dans l'article, les mascottes sont donc un élément indiscutable et indissociable de nombreuses séries. Arborer un petit goodie permet de montrer son attachement à une série. Si du côté des fans, la mascotte est un élément affectif, il n'en va pas de même pour les éditeurs et fabricants pour qui les produits dérivés des plus courants aux plus artis sont une véritable mâne. Il suffit de voir la quantité phénoménale de produits de ce genre lors des conventions. Il y a même un éditeur qui est passé maître dans l'art de commercialiser ces produits.